Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Quatre membres de la guérilla du PCP-SL ont été capturés le 7 décembre. Ils auraient participé aux embuscades des véhicules de police à Huanta et à Huancavelica. Deux des détenus ont été identifiés comme le « camarade Raulito » et le « camarade Agustín ». Les deux autres prisonniers sont en cours d’identification. Tous appartiendraient à la colonne de guérilla dirigée par le « camarade Antonio », active dans la région de la vallée des rivières Apurímac, Ene et Mantaro (Vraem). Le camarade ‘Agustín’ est le fils d’Alejandro Borda Casafranca, le « camarade ‘Alipio », tué par les forces de sécurité en août 2013 (voir notre article). Les prisonniers ont été transférés par les airs dans la capitale.

Le trasnfert des prisonniers

Le trasnfert des prisonniers

La XIe Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce se tenait hier mardi à Buenos Aires. Une manifestation de protestation a débouché sur de violents affrontements dans le centre de la ville. Des manifestants ont brisé des vitrines et incendiés des conteneurs à ordures dans les rues Corrientes et 9 de Julio. ils s’en sont aussi pris aux médias et ont résisté aux gendarmes qui intervenaient avec des jets de pierres et de cocktails Molotov. Six manifestants ont été arrêtés et d’autres ont été blessés par des tirs de projectiles en caoutchouc.

L’intervention des gendarmes à Buenos Aires

L'intervention des gendarmes à Buenos Aires

Le 17 août 2016, une quarantaine de passagers d’un avion s’apprêtant à décoller de Bruxelles vers le Cameroun, s’étaient levés de leurs sièges en entendant les cris d’un homme. Ce dernier, menotté et escorté par des policiers au fond de l’avion, était expulsé de Belgique. Le commandant de bord avait ensuite demandé à chacun de se rasseoir. Il avait également demandé aux policiers et à leur détenu de descendre de l’avion et à son personnel de désigner aux policiers restés sur le tarmac les « récalcitrants » parmi les passagers. Six de ces derniers avaient alors été arrêtés par la police, sur base uniquement des désignations de membres du personnel de bord. Ces personnes avaient été menottées bien qu’elles n’opposaient aucune résistance aux policiers et avaient passé une nuit en détention, manquant ainsi leur avion.

Le tribunal correctionnel de Bruxelles a acquitté ce mercredi ce six personnes poursuivies pour entrave méchante à la circulation aérienne et pour non-respect des directives du commandant de bord d’un avion. Le tribunal a suivi la défense, mais aussi le procureur, selon lesquels il n’existait aucune preuve qu’il y avait eu une intention d’entraver méchamment la circulation aérienne dans le chef des prévenus.

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Il y a un an, le Secours Rouge ouvrait son local à Saint-Gilles, le Sacco-Vanzetti. Dès le début, ce espace a été voulu comme local de rencontre et de partage de la gauche révolutionnaire et, dès le début, des groupes comme Alternative Libertaire, l’Union des Femmes Socialistes (Turquie) et d’autres encore ont contribué à faire de l’existence du Sacco-Vanzetti un avantage pour les luttes anticapitalistes, antisexistes, antifascistes antirépressives et antispécistes à Bruxelles. Ce sont déjà presque 200 activités qui ont eu lieu au Sacco (de la réunion interne de tel ou tel comité au meeting public). Nous vous invitons à fêter le premier anniversaire du Sacco-Vanzetti ce vendredi 15.

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Le haut dirigeant Kobad Ghandy a été libéré sous caution de la prison de Visakhpatnam ce mardi soir. Plus de vingt affaires différentes l’incriminent de multiples crimes et délits. Faisant partie du haut commandement du CPI-ML (People’s War Group) depuis 1981, il a poursuivi ses activité dans le Central Committee à la fusion de son parti avec le MCC en 2004 et fut élu membre du Politburo en 2007. Il était incarcéré depuis septembre 2009. Selon diverses sources locales, dès sa sortie, il est parti pour Mumbai, d’où il est originaire.

Kobad Ghandy

Kobad Ghandy

Plusieurs manifestations ont eu lieu ces derniers jours dans plusieurs villes de France en soutien au peuple palestinien après la récente décision américaine d’avaliser l’annexion de Jérusalem.

C’est ainsi qu’à Toulouse, à l’appel de nombreuses organisations, 400 personnes ont manifesté dans les rues de Toulouse mardi 12 décembre. Plusieurs pancartes appelées à la libération de Georges Abdallah et plusieurs interventions ont souligné l’exigence de sa libération comme celle de l’avocat franco-palestinien en détention administrative Salah Hamouri, en particulier par le collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31.

Coup Pour Coup 31 manifestait son soutien au FPLP et à la solution d’une Palestine libre de la mer au Jourdain.

Coup Pour Coup 31 manifestait son soutien au FPLP et à la solution d'une Palestine libre de la mer au Jourdain.

70 Palestiniens ont été blessés lundi dans la répression des manifestations protestant contre la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’état d’Israël. Les manifestants ont été blessés dans des affrontements à Ramallah, Hebron, Tulkarm et Bethléem, ainsi que dans la bande de Gaza.

Dimanche, un agent de sécurité israélien a été grièvement blessé, poignardé par un Palestinien à un arrêt de bus de Jérusalem. Le Palestinien a été arrêté. Les manifestations en appui aux Palestiniens ont cependant continué dimanche. Au Liban, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau contre des protestataires. Plusieurs personnes ont été blessées dans ces affrontements à proximité de l’ambassade des États-Unis à Beyrouth.

Heurts dimanche à Bethléem

Heurts dimanche à Bethléem

La New People’s Army, sous les ordres de la Esatern Misamis Oriental North Eastern Bukidnon Subregional Command (EMONEB-SRC) a une nouvelle fois pris d’assaut le commissariat de la Philippine National Police à Binuangan le 3 décembre vers 3h du matin. Le combat a duré plus de deux heures avant que les guérilleros ne battent en retraite. Quatre membres des forces de sécurité ont été blessés durant la fusillade. Celle-ci s’est déroulée avec succès malgré les opérations militaires en cours dans la région.

Binuangan

Binuangan

Erdal Gokoglu ne s’est pas présenté à l’audience de ce matin, selon son avocate il a été choqué par les mesures de sécurité qui lui ont été imposées. La juge a répondu que de telles mesures étaient normales « dans un dossier pareil ». L’avocate a alors relevé que le dossier ne contenait pour l’essentiel qu’une conférence à Berlin, un concert en Allemagne et la distribution de journaux, ainsi que le fait de connaître personnellement Musa Asoglu. Aucun de ces faits ni la réunion de ceux-ci ne constituent d’infraction. La procureure a rétorqué que « le DHKP-C attaque des commissariats en Turquie », mais il n’est question nulle part dans le dossier d’attaques de commissariats. Une quinzaine de personnes se sont rassemblé devant le Palais de Justice, pour l’essentiel à l’appel du Front Populaire, mais aussi des solidaires liégeois, des immigrés politiques chiliens et une délégation du Secours Rouge de Bruxelles. Le résultat de l’audience sera connu ce soir.

Rassemblement pour Erdal

Liberté pour Erdal Gokoglu !

Rassemblement pour Erdal