Un membre de la Nouvelle Armée Populaire (NPA) a été tué et un autre blessé dans le village d’Osmeña à Las Navas, dans le nord de Samar par les militaires du  19e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale. Les maoïstes seraient des membres de l’unité de guérilla du comité sous-régional Emporium du comité régional de la NPA pour les Visayas orientales. Le maoïste tué a été identifié comme état Adel Cabides, alias Hipolito, et le combattant de la NPA blessé comme Jessie Robinacio, alias Tadok. Le 29 mars marquait le 55e anniversaire de la New Popular Army (NPA) au Philippines. Cette guérilla maoïste est ainsi la plus ancienne guérilla au monde. À cette occasion, le Comité Central du Parti Communiste, qui dirige la NPA, a ordonné à ses unités le lancement d’opérations offensives de divers types. Celles-ci ont été décidées dans le cadre d’une campagne de rectification visant notamment à renforcer la résistance et à corriger les problèmes de passivité ainsi que de conservatisme militaire (plus d’infos).

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Mercredi 27 mars, une manifestation était organisée par le Parti Communiste Grec pour protester contre l’organisation d’un concert donné par le West Point Glee Club (des cadets de l’armée états-uniennes) dans la ville de Larissa, dans le centre de la Grèce. La police a tenté de bloquer les manifestant·es devant le théâtre municipal utilisant notamment du gaz lacrymogène. Quelques manifestant·es ont cependant pu forcer le barrage, ce qui a donné lieu à des affrontements à l’intérieur du théâtre.

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Le stade de pelote basque de Berango était plein à craquer ce dimanche pour accueillir Ibai Aginaga, militant communiste et indépendantiste, revenu dans sa ville après une absence de 21 ans, dont 2 dans la clandestinité dans ETA et 19 autres passés dans différentes prisons d’Espagne. Au petit matin, Ibai a quitté la prison de Basauri et est arrivé peu après à Berango pour participer à l’Ongi Etorri (l’accueil populaire) que les voisins et les militants voulaient lui offrir, malgré l’interdiction du gouvernement espagnol et la dissociation de la direction de la gauche nationaliste officielle qui demande « instamment » que l’accueil des prisonniers se fasse de manière discrète et privée. Accepter cet accueil était pour Ibai une nouvelle manière de critiquer les choix de cette direction et de la ligne adoptée par la gauche nationaliste officielle depuis que l’ETA a déposé les armes.

Ibai est populaire dans la localité, tout comme sa mère, qui l’a soutenu pendant ces 20 ans de lutte carcérale, mais Berango est aussi une ville particulière, rebelle et combattive. Dès les premières heures du matin, les rues étaient remplies d’affiches et de banderoles saluant l’événement. Celui-ci s’est déroulé parfaitement. Des centaines de personnes se pressaient dans le lieu. Il y était interdit d’entrer avec des téléphones portables et la presse espagnole était tenue à l’écart. L’assistance a scandé « Presoak kalera, amnistía osoa » (prisonniers dans les rues, amnistie maintenant) ou « Jotake Irabazi arte » (Lutte jusqu’à la victoire). Un concert a précédé la montée sur scène d’Ibai qui a reçu dix minutes d’ovation. Des discours ont suivi et une nouvelle ovation a salué l’arrivée à la tribune de la mère d’Ibai fleurie par les enfants de la localité. D’autres prisonniers étaient présents, comme Josemari Sagarduy (« Gatza »), arrêté à l’âge de 22 ans et libéré à 53 ans, ou Iñaki Etxeberría « Mortadelo », qui a purgé 25 ans de prison.

Ibai a ensuite pris la parole. Très ému, il a souligné sa joie de retrouver plusieurs camarades de lutte. Il a rappelé la situation d’autres prisonniers indépendantistes comme Kepa Preciado, Dani Pastor, « Txikito » et tous les prisonniers antifascistes, y compris ceux du PCE (r) et des GRAPO (voir notre dossier). Il a appelés à continuer à se battre et a terminé son discours en disant : « Je suis entré en prison comme militant de l’ETA et je suis sorti comme militant communiste », ce qui a provoqué la dernière ovation prolongée de cet événement mémorable.

Vendredi 24 septembre au soir, un concert de soutien à Pablo Hasél se tiendra au local « La Zone » à Liège (Quai de l’Outhe 42) à partir de 20h (le lien vers l’événement Facebook ici). Le lendemain un autre concert se déroulera à Bruxelles cette fois (le lien vers l’événement Facebook ici). Ce second concert aura lieu à partir de 20h au Garcia Lorca (rue des foulons, 47).

Ces événements sont organisés par un collectif d’artistes qui a crée une compilation musicale qu’iels ont produite dans le but de financer une partie des frais de justice du rapper communiste (voir notre article). Ce concert se déroule dans le cadre d’une tournée européenne visant à faire connaitre la répression que subit Pablo Hasél.

Concerts de soutien à Pablo Hasél à Liège et Bruxelles

Concerts de soutien à Pablo Hasél à Liège et Bruxelles

Vendredi 13 août à 18h, un apéro de soutien à Pablo Hasél se tiendra au Local Sacco et Vanzetti (chaussée de Forest, 54 à Saint-Gilles). Cet événement, organisé par un collectif d’artistes, a pour objectif de populariser une compilation musicale qu’iels ont produite dans le but de financer une partie des frais de justice du rapper communiste (voir notre article). Plus d’infos ici.

Pablo Hasel

Pablo Hasel

Une compilation musicale en soutien à Pablo Hasel a été publiée. Cette compilation regroupe des artistes de plusieurs continents (Mexique, Chili, Espagne, Gabon, RD Congo, Belgique, Suisse, France) uni·es pour réclamer la libération du rappeur communiste catalan. Cette compilation est disponible à 3€, et/ou prix libre sur bandcamp via ce lien : « Soutien à Pablo Hasél ». Tout l’argent récolté à travers ce projet sera reversé en intégralité à la caisse de solidarité afin de couvrir les frais judiciaires du rappeur ou l’aider dans son séjour en prison. Plus d’infos ici.

Pablo Hasel

Pablo Hasel

Une manifestation regroupant des militant·es révolutionnaires et des habitant·es d’Austin s’est tenue dans la ville à l’occasion du 1er mai. Cette manifestation n’était pas autorisée mais la police, ne connaissant pas son point de départ, n’est pas parvenue à empêcher son départ. Elle a ensuite tenté d’y mettre fin ce qui a conduit à des affrontements avec les manifestant·es et ainsi qu’à huit arrestations. Les manifestant·es ont cependant continué à occuper les rues de la ville. Plus d’infos ici.

Affrontements avec la police lors d'une manifestation du 1er mai à Austin

Affrontements avec la police lors d’une manifestation du 1er mai à Austin

Pablo Hasel, rappeur communiste emprisonné à la prison de Ponent (voir notre article), est à nouveau en procès. Il est accusé de « crime de haine et de discrimination contre l’état espagnol » car il avait incendié un drapeau espagnol lors d’un concert à Majorque en 2018. Ce procès se tient à la suite d’une plainte du parti d’extrême-droite « Vox » suivie par le parquet. Par ailleurs, le tribunal de Lleida a confirmé hier une condamnation à six mois de prison du rappeur. Ce dernier avait eu une altercation en 2016 avec un journaliste de la télévision officielle catalane, qui essayait de s’imposer pour filmer une occupation du rectorat de l’Université de Lleida, malgré l’opposition des étudiant·es occupant le bâtiment. Notons que ce journaliste s’était à la base déplacé dans le but d’assister à une conférence de presse donnée par des étudiant·es abandonnant le mouvement et par les autorités de l’université.

Pablo Hasel

Pablo Hasel

Le 7 avril au matin, à Nairobi, capitale du Kenya, la police est entrée illégalement dans le siège du Parti communiste et a arrêté plusieurs dirigeants et militants communistes. La police kényane a forcé l’entrée de le salle forte où le Parti conserve ses archives et documents. L’invasion et les arrestations ont été menées sans mandat judiciaire. Lorsque l’avocat du Parti est intervenu, la police a promis de revenir « plus tard » avec les documents légaux requis. Parmi les personnes arrêtées se trouvait Gitahi Nagunai, membre du Comité central chargé du Département du travail et des coopératives. Des manifestations ont éclaté devant le poste de police peu après l’incident. Les communistes sont accusés d’avoir violé les mesures restrictives suite à des protestations anti-gouvernementales. Les personnes arrêtées ont été libérés sous caution mais doivent comparaître devant un tribunal.

Les communistes arrêtés à Nairobi dans le camion de la police

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