Le 5 juin, les mineurs de Komsomolskaya (République Populaire de Lougansk) ont cessé de travailler en raison d’arriérés de salaires. Les autorités ont répliqué avec la fermeture de la mine par des employés du ministère des Affaires intérieures de la république. Le 21 avril, une grève a déjà eu lieu dans cette mine pour exiger que les propriétaires remboursent les arriérés de salaire. En conséquence, tous les mineurs avaient reçu leur salaire des mois de février et mars. La direction avait également promis de rembourser la dette restante d’ici le 15 mai et de transférer la propriété de la mine de l’actuel de l’oligarque Serhiy Kurchenko à l’État. Cependant, cette réorganisation n’a pas entraîné une amélioration notable des conditions de travail.

La grève qui a débuté le 5 juin a donné ses premiers résultats : la direction a remboursé en partie les arriérés de salaire de mars. Cependant, dès le lendemain, les propriétaires de l’entreprise ont menacé de licencier 130 personnes. Le matin du 7 juin, une quarantaine a été annoncée dans tout le quartier en lien avec la « menace de propagation du COVID-19 ». Le même jour, les autorités ont limité le trafic. Toutes les tentatives pour contacter les représentants des mineurs ont échoué. Les deux opérateurs mobiles desservant la région (Lugank et Vodafone) ont été déconnectés. Le matin du 8 juin, la mine de Komsomolskaya avait été bloquée par des employés du ministère des Affaires intérieures du LNR. Des mineurs d’autres entreprises du Donbass se sont joint à la grève de Komsomolskaya. Plus d’infos ici.

Les mineurs de Komsomolskaya

Mercredi 10 juin, Patxi Ruiz a mis fin à la grève de la faim qu’il menait depuis 31 jours. Patxi Ruiz avait entamé une grève de la faim et de la soif (il avait accepter de boire à nouveau au bout de 12 jours) pour exiger son retour dans le module 8 de la prison de Murcia. Il avait, en effet, été transféré vers un autre module afin de le séparer d’autres prisonniers politiques par un gardien d’extrême-droite qui l’a menacé (voir notre article). Hospitalisé depuis le 21 mai, il devait être transféré au module 10 de la prison, mais cela n’a pas encore été confirmée.

Patxi Ruiz

Mercredi 20 mai, des travailleurs de l’entreprise Bartolino de Sedriano (province de Milan) se sont mis en grève pour protester contre le non respect de l’accord signé avec l’entreprise seulement quelques jours avant. Les dirigeants de l’entreprise ont appelé l’armée pour qu’elle intervienne durant une assemblée ouvrière.

Le 18 mai dernier pendant une assemblée syndicale au sein de l’usine appelée par le syndicat de base SiCobas, l’armée accompagnée par les carabiniers avait fait irruption dans l’usine pour obliger les travailleurs à reprendre le travail.

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La grève de la faim et de la soif de Patxi Ruiz continue pour exiger son retour dans le module 8 de la prison de Murcia. Il avait, en effet, été transféré vers un autre module afin de le séparer d’autres prisonniers politiques par un gardien d’extrême-droite qui l’a menacé (voir notre article). Les prisonniers se sont rassemblés à plusieurs reprises afin de dénoncer la réduction de leurs droits au prétexte de la crise sanitaire du Coronavirus. Patxi Ruiz a fait a été menacé de la part des fonctionnaires, le directeur et des responsables sécurité de la prison, pour avoir participé à l’une de ces manifestations. Le prisonnier basque a été accusé d’être le « meneur » de cette mobilisation et s’est laissé entendre qu’il « en subirait les conséquences ». Patxi Ruiz est un ancien membre de ETA. Il purge une peine de trente ans de prison pour avoir exécuté, en 1998, un conseillé de l’UPN à la mairie de Pampelune.

Patxi Ruiz

Patxi Ruiz est en grève de la faim et de la soif depuis trois jours pour réclamer son retour dans le module 8 de la prison de Murcia. Il avait, en effet, été transféré vers un autre module afin de le séparer d’autres prisonniers politiques par un gardien d’extrême-droite qui l’a menacé. Depuis le début de son action aucun médecin n’est venu le voir. Plusieurs autres prisonniers ont manifesté leur solidarité dont trois détenus à la prison de Puerto III qui sont en grève de la faim depuis trois jours. Quatre autres personnes ont entamé une grève de la faim hier après-midi (l’une d’entre elles le fera par intermittence, toutes les 24 heures). Patxi Ruiz est un ancien membre de ETA. Il purge une peine de trente ans de prison pour avoir exécuté, en 1998, un conseillé de l’UPN à la mairie de Pampelune.

EDIT : Il y avait une erreur dans l’article ci-dessus: Patxi Ruíz ne fait pas la grève pour sa libération. Il demande de retourner au quartier 8 de cette prison ou un collectif de prisonniers a été constitué (et dont il est accusé d’être le leader). Il a été transféré et menacé par un gardien d’extrême droite et demande donc à retourner au quartier 8 et de ne plus être agressé ni menacé. Le mouvement de soutien s’étend un peu plus que d’habitude pour un mouvement issu du secteur des prisonniers politiques qui refusent la reddition politique.

 

Patxi Ruiz