Des centaines de policiers casqués ont attaqués jeudi le camp de protestation pro-palestinien installé dans l’Université de Californie à Los Angeles, entre l’auditorium historique du Royce Hall et la bibliothèque principale. La veille, l’UCLA avait annulé les cours pour la journée à la suite de l’attaque surprise du campement par un groupe de sionistes armés de battes de base ball, de feux d’artifices et de gaz au poivre. Les affrontements avaient duré trois heures. Le soir même, au coucher du soleil, des policiers en tenue anti-émeute ont commencé à pénétrer sur le campus de l’UCLA. Entre 300 à 500 personnes étaient alors retranchées à l’intérieur du camp, tandis qu’environ 2 000 autres s’étaient rassemblées à l’extérieur des barricades en signe de soutien.
Les policiers de la California Highway Patrol, portant des boucliers et des matraques, sont restés à la périphérie des tentes pendant des heures avant de commencer à forcer le passage pour entrer dans le campement et arrêter les occupants qui refusaient de partir. Les manifestants, dont certains portaient des boucliers de fortune ont tenté de bloquer l’avancée des policiers par leur nombre. Ils scandaient « où étiez vous hier? » (lors de l’agression des sionistes). Certains avaient revêtu des casques, des lunettes et des masques en prévision du siège.