Le 14 novembre 2014, un groupe de personnes armées entre dans l’agence de la Pax Bank à Aix-la-Chapelle (Aachen), vident le coffre, attachent les employés de la banque, et abandonnent les lieux sans blesser personne. La police relie cette attaques à deux autres ayant eu lieu précédemment à Aachen, et envoie une note au niveau international, faisant circuler les profils génétiques extraits d’échantillons d’ADN trouvés sur les lieux. En mars 2015, la police catalane répond en indiquant que l’échantillon extrait d’une perruque trouvée près de la Pax Bank, coïnciderait avec celui extrait d’un gant trouvé dans la rue après une action directe politique ayant eu lieu à Barcelone en juin 2009.
Une enquête conjointe germano-catalane commence alors et après avoir ramassé furtivement une canette abandonnée dans la rue par une anarchiste de nationalité italiano-autrichienne et en avoir extrait des échantillons d’ADN, la police conclu à la concordance l’échantillon de Aachen. Le 12 avril, un MAE est émis, et le 13 avril l’arrestation est opérée. Elle sera suivie d’une extradition le 30 juin (voir notre article) et d’une mise en détention à la prison de Cologne. Une autre arrestation est opérée aux Pays-Bas, la deuxième inculpées état mise en liberté provisoire en attendant son éventuelle extradition (voir notre article). Plusieurs initiatives de solidarité ont eu lieu. C’est ainsi que dans la nuit du 24 au 25 juillet, les vitres et les distributeurs de billets de deux banques de Hambourg ont été détruits, et des slogans écrits au spray en solidarité avec les deux accusées.