La FGTB va déclencher une procédure en justice contre Arcellor Mittal. Un agent de sécurité à la solde du patronat du géant métallurgiste avait en effet espionné les faits et gestes des ouvriers et syndicalistes actifs à l’aide d’un stylo-caméra. Arcellor Mittal s’est défendu en prétendant une initiative individuelle de la part du vigile mis en cause, la direction prétend également interdire ce genre de pratiques à ses vigiles.

Liège: Espionnage du syndicat à Arcelor-Mittal

La deuxième chambre de la Cour d’appel de Santiago a révoqué l’assignation à domicile de « Tortuga ». Elle le considère comme un « danger pour la société » ayant une possibilité d’évasion à cause de sa double-nationalité (italienne et chilienne) et de la détention d’un passeport valable. La cour juge enfin que l’état physique de « Tortuga » ne justifie pas une assignation à domicile. « Tortuga » doit donc retourner en prison.

Des dizaines de milliers de kurdes venus principalement d’Allemagne, France, Pays-Bas et de Belgique ont manifesté samedi 18 février à Strasbourg pour demander la libération du chef du PKK et dénoncer l’inaction de l’Union Européen face à la répression anti-kurde en Turquie. Il s’agit de l’une des plus grandes manifestations de ces dernières années. Des drapeaux à l’effigie du leader kurde Abdullah Öcalan, emprisonné sur l’Ile d’Imrali depuis 13 ans sous totale isolation, et des drapeaux du PKK étaient brandis, ainsi que des pancartes avec des inscriptions telles que « Non au complot international contre Ocalan », « Liberté pour Ocalan, paix au Kurdistan ». Des femmes en tenue noire en signe de protestation et des jeunes en tenue guérilla du PKK étaient présents dans les cortèges.

France: Gigantesque manifestation kurde

Les enquêteurs chargés des dossiers de « terrorisme » ne pourront pas priver les personnes mises en cause du choix de leur avocat. C’est ainsi qu’a tranché vendredi le Conseil constitutionnel français, en censurant une disposition qui permettait de limiter le nombre de conseils habilités à intervenir en garde à vue auprès de leurs clients dans ces dossiers.

Depuis toujours, le gouvernement cherche à préserver une zone dérogatoire pour préserver le travail des enquêteurs sur les affaires les plus sensibles, comme le crime organisé et le terrorisme. Lorsque, poussé par le Conseil constitutionnel et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, le gouvernement a bien dû se résoudre à permettre aux avocats d’assister leurs clients dans les commissariats, le législateur souhaitait quand même conserver un régime spécial pour les dossiers les plus lourds, en dressant une liste des avocats admis dans ces affaires.

Mais la Cour de cassation a refusé que perdure une dérogation systématique pour certaines affaires, quelle que soit leur nature. Les magistrats peuvent donc retarder l’arrivée de l’avocat auprès d’un gardé à vue au commissariat, mais à condition de justifier strictement de «circonstances exceptionnelles»-si bien que dans les faits, on compte peu de demandes de report. Le deuxième correctif est tombé vendredi, à travers la question prioritaire de constitutionnalité tranchée par le Conseil constitutionnel, qui a mis fin à l’espoir que caressaient les juges d’instruction de voir publier le décret qui devait organiser, à partir d’avril prochain, la constitution de listes d’avocats autorisés à assister éventuellement les gardés à vue dans les affaires de terrorisme, à la place du conseil attitré du mis en cause.

Noel Adalberto Ovelar, membre présumé de l’Armée du peuple Paraguayen (EPP) sera jugé pour « séquestration, association criminelle, prise d’otages, vol aggravé et homicide » Ovelar travaillat à l’Association Rurale du Paraguay (ARP), il avait été arrêté le 17 février 2011.
Les enquêteurs affirment qu’Ovelar a été l’un des dix membres de l’EPP qui a capturé et a gardé Fidel Zavala durant la captivité. Fidel Zavala est un roiche éleveur du Paraguay, l’EPP avait demandé et obtenu contre la libération une rançon et une distribution massive de viande aux habitants d’une banlieue pauvre de la capitale paraguayenne et du département de Concepción.

Le procès de 12 communistes soupçonnés d’appartenance au (nouveau) Parti communiste italien [(n)PCI] a débuté la semaine dernière à Bologne. ils sont accusés en vertu de l’article 270 bis du Code pénal italien, qui prohibe «les associations qui se proposent d’accomplir des actes de violence dans un but terroriste ou de subversion de l’ordre démocratique». Ce procès fait suite à la décision de la Cour suprême, qui a annulé la décision d’un tribunal inférieur d’abandonner l’affaire faute de preuves suffisantes. Il s’agit de la huitième procédure entreprise contre le (n)PCI au cours des dernières années. Jusqu’à date, toutes se sont soldées par une victoire de la défense. Parmi les accusés, certains sont en fait membres du Parti des comités d’appui à la résistance – pour le communisme et de l’Association pour la solidarité prolétarienne, mais l’accusation allègue que ces groupes « font partie » du (n)PCI.

Des soldats gouvernementaux ont aperçu des hommes armés près de la ville de Magdalena (province de Laguna), jeudi matin. Ils ont ouvert le feu, tuant un homme et un adolescent et en blessant deux autres. Ceux-ci ont dit qu’ils étaient des chasseurs locaux, ce que confirme leur équipement (des fusils à air comprimé!). L’armée affirme qu’ils sont de la NPA mais « qu’une enquête aura lieu).

La guérilla maoïste de la VRAE a attaqué la « base contre-subversive Union Mantaro », dans la province de Huanta (région d’Ayaucho), tuant un officier de l’armée péruvienne. C’est une colonne du comité régional du PCP-SL dirigé par le « camarade José » qui a mené cette attaque hier.

A Sussex (banlieue de Londres), au début du mois, un agent de police sur le terrain a été contacté par sa centrale parce que le système élaboré de vidéosurveillance avait détecté un rodeur. Le policier se met à la chasse du cambrioleur présumé, guidé par radio, en temps réel, par un collègue, lui-même informés par le système. Mais alors que son collègue n’arrête pas de lui dire qu’il est sur les talons du suspect, le policier ne parvient jamais à retrouver l’homme en question : chaque fois que le suspect s’aventure dans une ruelle voisine, le policier se précipite dans cette même ruelle, sans rattraper ni même voir le rôdeur. Cela a duré 20 minutes, le temps qu’il a fallu pour un officier de comprendre que le système avait identitifé comme « suspect » ce même policier (habillé en civil), qui s’était donc poursuivi lui-même.

Une colonne de quelques dizaines de guérilleros du PCP-SL a occupé la localité de Papaplaya (province de San Martin) lundi de 15h à minuit passé. Ils ont prononcé des discours appelant à la libération du « camarade Artemio » et à la guerre populaire. La colonne venait de Pucallpa en suivant la voie fluviale, et après avoir quitté Papaplaya, est parti vers Chipurana. On a signalé par ailleurs, dans d’autres localités, que le slogan “Artemio Libertad” ainsi que des marteaux et des faucilles avaiient été peint sur de nombreux murs. A chaque fois, les tags ont été maculés ou effacés par les autorités.

Pérou: Une colonne de la guérilla maoïste prend le contrôle d’une localité