Des centaines de personnes ont manifesté lundi à Vladikavkaz, capitale de la république russe d’Ossétie du Nord, contre les mesures visant à endiguer la pandémie de Covid-19, les manifestants soulignant qu’ils n’avaient pas de quoi nourrir leur famille pendant le confinement. Rassemblés devant le siège de l’administration régionale protégé par les forces de l’ordre, les manifestants ont tenté de briser les cordons de la police et lancé des pierres sur les forces de l’ordre.

Affrontements à Vladikavkaz

Malgré le confinement, une soixantaine de sans-papiers et de militants solidaires ont mené un rassemblement (bref et espacé) au pied de la Tour des Finances de Bruxelles , où se trouve le bureau de Maggie De Block, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, mais aussi de l’Asile et la Migration. Ils mettaient en avant la situation dramatique des sans-papiers pendant la crise du coronavirus. Travaillant au noir, ils sont dépourvu de tout moyen d’existence pendant le confinement. Le rassemblement s’est dispersé à l’arrivée de la police. Les policiers ont identifiés dix militants solidaires qui devraient recevoir une amende pour non-respect du confinement. Aucun sans-papier n’a été inquiété.

Au rassemblement d'hier

« La Caravane de solidarité » qui distribue des denrées alimentaires ainsi que des produits de première nécessité à des personnes dans le besoin a vu la police débarquer en force pour stopper leur action. Alors que plus d’une soixantaine de personnes étaient au point de distribution, le véhicule de l’association a été saisi « pour éviter tout risque de récidive ». La responsable a été emmenée au commissariat pour y être longuement interrogée. Selon le responsable de la police « l’association n’a pas les autorisations officielles ».

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Affrontements samedi soir dans le camp de migrants de Vial sur l’île de Chios où un incendie a été allumé, après l’annonce de la mort d’une réfugiée irakienne habitant le camp. Malade, la demandeuse d’asile âgée de 47 ans avait été hospitalisée dans un hôpital local. Elle a été testée au Civid-19 et le test était négatif selon la grecque. Le camp, prévu pour 1000 personnes, en héberge actuellement 5000. Plusieurs cas de coronavirus ont été signalés dans les camps de réfugiés en Grèce.

L'incendie au camp de Chios

A Hong Kong, depuis jeudi, les personnes venant de l’étranger (y compris les citoyens de Hong Kong) se voient mettre par les policiers un bracelet au poignet similaire à ceux des détenus en libération conditionnelle. Le dispositif est relié à une application que la personne doit télécharger sur son téléphone avant d’entamer ses deux semaines obligatoires de quarantaine à domicile. L’ensemble permet aux autorités de vérifier en temps réel où il se trouve, pour s’assurer que les personnes rentrant de l’étranger ne propagent pas le coronavirus. Le bracelet alerte les autorités en cas de sortie du domicile Les autorités hongkongaises tiennent des points presse quotidiens sur l’épidémie. Mais c’est en toute discrétion que le recours à ce dispositif relevant normalement de services de l’application des peines a été annoncé, lundi soir dans un communiqué. Environ 5.000 étaient prêts à être utilisés, et 55.000 autres ont été commandés, selon les autorités.

La Corée du Sud, la Chine, Taïwan et Singapour ont tous fait appel à la technologie. Le centre taïwanais de contrôle des épidémie, organe créé dans la foulée de l’épidémie de Sras en 2003, a recours au big data pour rechercher les porteurs potentiels du virus, et surveiller ceux en quarantaine. Ces derniers reçoivent un smartphone doté d’un GPS et sont surveillés par les autorités au travers de l’appli de messagerie Line. Des messages sont envoyés à ceux qui ne respectent pas leur quarantaine. Le tracker est directement relié aux services de police. Les contrevenants risquent un million de dollars taïwanais (30.000 euros) d’amende et la publication de leur nom. La Corée du Sud a une application similaire, mais son utilisation n’est pas obligatoire. Singapour, de son côté, a affecté des enquêteurs à la surveillance des quarantaines, et à la reconstitution des déplacements des malades.

Le bracelet-mouchard de la police de Hong Kong

La tête de Nagesh, alias Podium Kama, avait été mise à prix pour 500.000 roupies par l’état de Chhattisgarh et pour 400.000 roupies  par l’état de l’Odisha. Il a été tué par la police dans le district de Sukma, dans l’État de Chhattisgarh. Originaire du village de Bhandarpadar, dans ce même district de Sukma, il était membre depuis six ans u Comité régional (ACM) de l’insurrection maoïste. La police affirme avoir trouvé sur lui des armes et munitions, des documents politiques et du matériel explosif.

Rassemblement maoïste en Inde

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Des dizaines de personnes se sont rassemblées pour rendre un dernier hommage à Salvatore Ricciardi, ancien militant des Brigades Rouges et animateur à la Radio Onda Rossa, décédé à Rome ces derniers jours à l’âge de 80 ans. Un tag sur le mur d’Aurélien, des chansons et des slogans et des drapeaux ont animé ce rassemblement qui revendiquait aussi la liberté de manifester et de protester malgré le coronavirus. Beaucoup portaient des masques et respectaient les distances de sécurité. La police est intervenue et a bloqué le rassemblement.  Après quelques instants de tension les manifestants se sont dispersés. Quarante-six manifestants identifiées par les policiers de la Digos seront sanctionnés pour non respect des interdictions prévues par le décret de confinement. Un premier groupe s’était d’abord rassemblé devant la Policlinico Umberto I en attendant la sortie du cercueil tandis qu’une cinquantaine attendait le corbillard dans le quartier populaire de San Lorenzo pour l’hommage et le départ vers le cimetière. Salvatore Ricciardi, décédé ces derniers jours à l’âge de 80 ans, avait été hospitalisé pendant quelques semaines à l’automne suite à une initiative de lutte en faveur des détenus à risque de coronavirus. Il était un des fondateurs de l’autonomie ouvrière romaine, et avait rejoint, dans la seconde moitié des années 70, la colonne romaine des Brigades rouges. Arrêté en mai 1980 et condamné à la réclusion à perpétuité, il avait obtenu sa totale liberté en 2010.

Salvatore Ricciardi lors du procès pour l'enlèvement d'Aldo Moro

Le rassemblement d'hommage

Au milieu de la quarantaine préventive obligatoire décrétée par le gouvernement colombien, les habitants de Ciudad Bolívar, au sud de Bogotá, manifestent depuis le début de cette semaine pour réclamer l’aide promise par la mairie et dénoncer qu’ils n’ont pas de nourriture. Les forces anti-émeutes sont intervenue brutalement, balançant notamment des gaz lacrymogènes à partir d’un hélicoptère, affectant plusieurs mineurs et personnes âgées.

Les manifestations à Bogota

Le 14 avril 2020, le procureur de Khorramabad, accompagné de nombreux membres des forces de répression, a lancé un raid sur Falakedine, un quartier populaire de cette ville pour en détruire des habitations que les habitants pauvres avaient réussi à construire avec des matériaux de base. Les agents se sont mis à frapper les gens qui refusaient la démolition, et dans certains cas ont blessé des personnes âgées alors que des décombres leur tombaient dessus. Ces habitations détruites appartenaient pour la plupart aux habitants qui lors des inondations de l’an dernier avaient perdu tous leurs biens, maison y compris, et qui s’étaient reconstruit un abri. Ces habitants vivent sous le seuil de pauvreté et ne possèdent pas le minimum de revenus ni de moyens de subsistance. Des centaines de membres des forces répressives, dont des membres des unités spéciales et les miliciens du Bassidj, soutenus par hélicoptère, ainsi que d’autres agents ont été déployés par la mairie, avec des engins niveleurs, des pelles mécaniques et des canons à eau, ont été mobilisés pour cette opération. Les jeunes du quartier se sont opposés aux forces répressives pour les empêcher de détruire les maisons. Les miliciens du Bassidj et les unités spéciales les ont couverts de coups et ont tiré en l’air pour les disperser. Les jeunes ont riposté en leur lançant des pierres et ont brisé les vitres de leurs véhicules.

Affrontements à Khorramabad