Les appels à la résistance sur les forums américains contre les efforts de Trump et Musk pour prendre le contrôle total de l’appareil d’État, ont des effets imprévus. L’ouvrage gratuit qui caracole en tête des téléchargements actuellement est le “Simple Sabotage Field Manual”. Cet ouvrage rédigé en 1944 par l’Office of Strategic Service (OSS) – l’ancêtre de la CIA – est devenu, samedi 1er février, le livre le plus populaire sur le site du Projet Gutenberg, la principale plateforme mondiale de téléchargement d’ebook gratuits et de livres de référence (voir ici). Plus de 34 000 personnes se sont procuré ce petit guide pratique sur la seule journée du dimanche 2 février. Depuis une semaine, soit peu après l’investiture de Trump, il y a eu 158 421 téléchargements du « Simple Sabotage Field Manual ». Ce traité à destination des résistants durant la Seconde Guerre mondiale, déclassifié en 2008 par la CIA, décrit des techniques ordinaires de sabotage, accessibles à chaque citoyen, notamment en rendant son travail contre-productif de manière insoupçonnable.

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Deux paramilitaires ont été blessés par l’explosion d’un IED, et un autre a été blessé après avoir marché sur un piège à pointes lors d’une opération anti-maoïste dans une forêt le long de la frontière des districts de Bijapur et de Dantewada, dans le Chhattisgarh. Les forces anti-guérilla étaient composées de membres de la garde de réserve du district (DRG) et de la force de police de réserve centrale (CRPF). Les blessés ont reçu les premiers soins et ont été transportés par avion à Raipur pour y être soignés.

Opération anti-guérilla de la CRPF (archives)

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Le 15 novembre dernier, le tribunal d’application des peines de Paris a ordonné la libération de Georges Abdallah, détenu depuis maintenant plus de 40 ans. Le parquet antiterroriste a immédiatement fait appel et une audience s’est tenue le 20 décembre dernier. La décision sera rendue le 20 février prochain. Si la Cour confirme la décision de novembre, cela signifiera la libération effective de notre camarade. C’est donc le moment d’un (ultime?) effort de mobilisation. A l’appel de la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah et plusieurs organisations, une manifestation de soutien est organisée à Paris le samedi 8 février dès 14H au départ de la place de la République.

Le 28 janvier, le militant des droits civils Elshan Karimov a été condamné à six ans de prison pour avoir publié sur Facebook des messages qui, selon les tribunaux azerbaïdjanais, constituaient un appel public à renverser le gouvernement par la force. En fait, il avait partagé des collages de photos de prisonniers politiques, avec le commentaire suivant : « Ce que vous voyez sur cette affiche n’est que la partie “visible” de l’iceberg des 289 prisonniers politiques d’Azerbaïdjan ». Outre les activistes sociaux et politiques que nous connaissons et soutenons, il y a également de nombreux prisonniers politiques dont nous ne connaissons pas l’existence ». « En ces jours de fête, n’oublions pas les fils et les filles de notre peuple qui vivent en tant que prisonniers politiques. Souvenons-nous de leur lutte et des sacrifices qu’ils ont consentis. Embrassons-les tous, ne les oublions pas et ne permettons pas qu’ils soient oubliés. Exigeons tous leur liberté ».

Des syndicats, des organisations de défense des droits humains et plusieurs parlementaires ont dénoncé les actions de la police londonienne contre les manifestations pro-palestiniennes, des actions qualifiées de « répression barbare et préoccupante ». Les pressions contre la police londonienne se sont intensifiées après son intervention violente lors de la manifestation du 18 janvier au centre de Londres. Plus de 70 personnes, dont des figures proue de l’organisation du rassemblement, ont été arrêtées et le nassage avait été l’occasion de brutalités policières y compris contre des enfants, des femmes enceintes et des personnes âgées.

Plusieurs leaders syndicaux britanniques ont adressé une lettre à Yvette Cooper, ministre de l’Intérieur, exigeant une enquête indépendante sur ces violences policières. Cette demande s’ajoute aux requêtes précédentes formulées par des parlementaires, des juristes et le Comité des Palestiniens de Grande-Bretagne auprès du gouvernement. Une nouvelle manifestation de soutien à la Palestine est prévue pour le 15 février.

L’affaire opposant La Quadrature du Net à la ville de Moirans, en Isère, s’achève par une décision reconnaissant l’illégalité du logiciel de vidéosurveillance algorithmique Briefcam. La justice ordonne à la commune de cesser immédiatement l’utilisation de ce logiciel. Le logiciel de Briefcam est installé en toute opacité dans de très nombreuses communes de France. Techniquement, il permet d’appliquer des filtres algorithmiques sur les images de vidéosurveillance pour suivre ou retrouver les personnes en fonction de leur apparence, leurs vêtement, leur genre ou encore leur visage via une option de reconnaissance faciale.

Depuis des années, La Quadrature du Net dénonce cette vidéosurveillance algorithmique (VSA) comme outil inefficace et utilisé surtout pour le contrôle des populations dans l’espace public. Cette décision d’illégalité permet aux habitant·es des villes comme Saint-Denis, Reims ou encore Brest qui ont choisi de mettre en place ce type de surveillance algorithmique, d’en demander l’arrêt immédiat.

Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté au moins 12 civils et militants kurdes au cours de la semaine dernière à Mahabad, Sanandaj, Naqadeh, Piranshahr, Sardasht, Marivan et Dehgolan. Les personnes ont été arrêtées après avoir été convoquées, chez elles ou sur leur lieu de travail, le plus souvent sans mandat et pour être emmenées dans un lieu tenu secret.

Ces arrestations font suite à une grève générale des entreprises des villes kurdes , qui a eu lieu le 22 janvier à la suite d’un appel des partis politiques kurdes pour protester contre les condamnations à mort de Pakhshan Azizi (voir notre article), Warisha Moradi et d’autres prisonniers politiques. Cette grève avait entraîné des fermetures généralisées dans plusieurs villes du Kurdistan iranien.

 

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Ces derniers jours, les opérations militaires se limitent à des accrochages répétés et meurtriers entre les Forces Démocratiques Syriennes et l’ANS (supplétifs de la Turquie), les premières repoussant les tentatives répétées de la seconde de franchir l’Euphrate, notamment au barrage de Tichrine (photo). Il y surtout de nombreux bombardements turcs par avions, drones et artillerie sur tout le Rojava. Les USA tentent de négocier un cessez-le-feu.

Cependant les menaces se précisent :
– La Turquie et ses supplétifs de l’ANS préparent une offensive sur la ville de Kobané à partir de la frontière turque et à partir de l’enclave de Serekanie (occupée par l’ANS). Des engins de l’armée turque ont déjà démonté des segments du mur-frontière pour favoriser l’invasion.
– Le nouveau pouvoir islamiste de Damas s’est lui aussi montré menaçant. Leur dirigeant a déclaré que « la Syrie ne sera pas divisée et il n’y aura pas d’entités fédérales”, et que  “la région que contrôlent actuellement les FDS sera intégrée à la nouvelle administration du pays”.
– Il y a une recrudescence des activités de terrorisme et de guérilla des cellules clandestines du Daech.

Par ailleurs, les forces islamistes de Damas ont attaqué les forces du Front populaire de libération de la Palestine qui voulaient les empêcher de démanteler le centre du FPLP dans la ville de Qousaya.

Denis Ducarme (MR) a déposé un projet de loi qui évoque directement la Palestine et qui vise à réprimer « Quiconque, sciemment, […], minimise grossièrement, cherche à justifier ou approuve la commission d’une ou de plusieurs infractions [terroriste] ». La peine est d’un emprisonnement d’un mois à un an et/ou d’une amende de 50 à 1000 euros. Si l’infraction est commise par le biais des technologies de l’information et de la communication, la peine est d’un emprisonnement de 6 mois à deux ans et/ou d’une amende de 100 à 5000 euros. Si  la communication  est susceptible d’être vue ou réceptionnée par un mineur, le coupable sera puni d’un emprisonnement de deux à cinq ans et/ou d’une amende de 5000 à 15.000 euros.

Un détachement du 4e bataillon d’infanterie  de l’armée gouvernementale a accroché un groupe de la Nouvelle armée populaire (NPA)  à Roxas, dans l’est de Mindoro,  mercredi matin. Les militaires menaient une opération de sécurité anti-guérilla dans le Barangay San Vicente lorsqu’ils ont affronté une demi-douzaine de maoïstes. Une combattante de la NPA a été tuée et un soldat blessé dans la fusillade.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA