Samedi, plus de 60.0000 personnes manifestaient à Belo Horizonte (sud-est), où se jouait le match Japon-Mexique en scandant «la Coupe pour qui?». La police a commencé à tirer des gaz lacrymogènes quand des manifestants ont voulu franchir les périmètres de sécurité autour du stade et ont jeté des pierres sur les policiers. Quinze personnes ont été blessées, dont quatre policiers, et deux manifestants tombés d’un viaduc qui sont dans un état grave, selon la police. A Salvador de Bahia (nord-est) où se disputait le match Brésil-Italie, 200 personnes ont manifesté. D’autres manifestations avaient lieu dans au moins 12 villes du pays, dont Brasilia, la capitale, et la mégalopole Sao Paulo.

Manifestation Rio de Janerio 19 juin

Manifestation Rio de Janerio 19 juin

Une unité du 26e bataillon d’infanterie en mission de patrouille hier après-midi dans le canton Esperanza (Agusan del Sur) est tombé sur une groupes d »une quinzaine de combattantes de la NPA. Une violente fusillade a aussitôt éclaté, dans laquelle deux soldats gouvernementaux ont trouvés la mort. une opération de ratissage est en cours pour retrouvé les guérilleros.

Deux paysans ont été tués et huit autres blessés par balle dans la région de Catatumbo, au nord-est de la Colombie, lorsque l’armée a voulu reprendre le contrôle de l’aéroport de la ville d’Ocaña qui avait été occupé par les paysans.

La région de Catatumbo connait depuis deux semaines des protestations de milliers de paysans réclamant la suspension de l’éradication des cultures illicites, la création d’une « réserve paysanne » et de projets de production. Ocaña est l’un des deux foyers de la contestation, avec la présence de quelque 8.000 paysans tandis que l’autre se concentre sur Tibú, où quelque 4.000 agriculteurs ont bloqué à environ huit kilomètres de la route de Cucuta, capitale du département de Norte de Santander.
Le président de la Colombie a accusé les FARC d’avoir « infiltré » les protestations paysannes.

Manifestation paysanne région Catatumbo Colombie

Manifestation paysanne région Catatumbo Colombie

Un entrepreneur de Beauport (Québec) a obtenu une injonction de la Cour supérieure, jeudi, pour empêcher les grévistes de s’approcher de son chantier de la rue Saint-Jules jusqu’au 3 juillet. Celle-ci lui permettra de terminer la construction de l’immeuble. Le chantier avait été perturbé par des grévistes au cours des derniers jours. Mardi, une trentaine de manifestants avaient débarqué sur le chantier et l’entrepreneur avait fait appel aux policiers pour les forcer à quitter le chantier.

L’injonction interdit aux grévistes de pénétrer sur le chantier de la rue Saint-Jules, d’en interdire l’accès et de menacer les salariés et les entrepreneurs qui s’y trouvent, ou de former un piquet de grève de plus de cinq grévistes à moins de 10 mètres du chantier. Les représentants syndicaux seront toutefois autorisés à aller sur le chantier, … mais seulement pour s’assurer que les travaux sont conformes et que les travailleurs possèdent leurs permis. Une nouvelle audience est prévue le 3 juillet pour que la cause soit débattue sur le fond. [bleu][/bleu]

Le 13 juin, les anarchistes Dimitris Politis, Argiris Dalios, Fivos Harisis, Kostas Sakkas, pour des raisons différentes, étaient déférés devant le tribunal de Loukareos. Lors de leur transfert et comparution devant le tribunal, des agents de l’EOM (unité spéciale de transferts) ont tenté plusieurs provocations. Pendant qu’ils quittaient le tribunal, accompagnés par les slogans de leurs camarades présents, un des anarchistes a été attaqué par les agents. Ils l’ont jeté par terre à 10 mètres du véhicule blindé, en le traînant par terre jusqu’à ce dernier et en le bourrinant de coups de pieds et poings, avant de le mettre en cage encore menotté. Arrivés à la prison de Korydallos, et suite à d’autres provocations, les prisonniers anarchistes ont attaqué les 13 agents de l’EOM avec tout ce qu’ils avaient sous la main (sièges, téléphone, extincteur, tiroirs, cendriers), détruisant la salle d’attente et repoussant les agents.

L’anarchiste Kostas Sakkas est en grève de la faim depuis le 4 juin 2013, demandant la fin immédiate de son incarcération préventive qui dure depuis 30 mois. En quatre jours, du 15 au 18 juin, en solidarité avec Kostas, ont été incendié: la permanence locale du principal parti de gouvernement, Nouvelle Démocratie, à Keratsini, deux distributeurs de billets à Paleo Faliro, un distributeur de billets à Ano Kypseli, la moto privée d’un policier à Zografou, le véhicule privé d’un policier à Ano Glyfada et la moto privée d’un policier à Ano Petralona.

Prison de Larissa

Prison de Larissa

Depuis le 6 juillet 2012 devant le tribunal de Turin, se déroule le procès contre 46 inculpés pour des affrontements en Val Susa, concernant la période du 27 juin (expulsion du campement de la Maddalena) et du 3 juillet 2011 (tentative de reprise du camp). Maurizio et Alessio sont sortis en décembre 2012 (après un an de préventive) pour être assignés à résidence, idem pour Juan depuis juillet 2012 (après 5 mois de préventive). Les deux premiers avaient été incarcérés lors de la série de perquisition du 26 janvier 2012, et tous trois avaient déjà signé une lettre commune au début du procès, où ils exprimaient pourquoi ils refusaient d’être défendus par des avocats : « parce que nous pensons ne devoir nous défendre de rien et de personne, parce que nous voulons attaquer l’Etat et la société avec son monopole de la violence » . Quant à Marta, elle avait été arrêtée directement en Val Susa lors des affrontements de juillet 2011.

A l’audience du 7 juin, huit inculpés étaient dans la salle. Trois d’entre eux ont déclaré leur refus de se reconnaître dans ce tribunal et ce procès, avant de révoquer leur avocat. Le tribunal s’est immédiatement retiré dans la chambre du conseil pour trouver un avocat. Le procès a repris environ une heure et demie plus tard, avec un commis d’office. Les accusés ont repris la parole pour répéter qu’ils se défendraient eux-mêmes, et ne reconnaissaient donc pas l’avocat commis d’office, qui a demandé des délais pour étudier le dossier, etc. ; le tribunal lui a donné dix jours. Décidée à poursuivre l’audience à tout prix, la cour a alors donné mandat aux avocats révoqués pour nous « assister » le temps de cette audience. Les avocats ont tenté de refuser ce mandat en faisant notamment référence à la législation européenne qui prévoit l’ « autodéfense ». Les procureurs sont intervenus pour préciser que la loi italienne ne reconnaît pas l’autodéfense, et que la « défense technique par un avocat est donc inévitable… que la norme européenne a été reconnue en Italie ces dernières décennies, concédant à l’inculpé la possibilité de faire une ’déclaration spontanée’ « . La cour s’est aussi retranchée derrière ces arguments, réussissant à finir l’audience.

Devant la Audiencia Nacional, l’avocat de Bahar (Gonzalo Boye) a demandé et obtenu la libération sous caution. Contre une caution de 10.000 euros, Bahar sera autorisé à rejoindre la Belgique. Dans quel délai ?
Aussitôt la somme réunie par la famille et versée sur un compte bloqué
Bahar sera en liberté provisoire (il devra y attendre un éventuel procès devant la justice espagnole).Vous pouvez aider les proches de Bahar à couvrir la somme de la caution en faisant un virement au compte du Clea :

363-0054263-80
Code IBAN: BE47 3630 0542 6380
Code BIC: BBRUBEBB
Avec la mention : «Liberté pour Bahar»

Le directeur du FBI Robert Mueller a reconnu jeudi 20 juin que le FBI utilisait des drones aux Etats-Unis pour la surveillance dans certains cas difficiles, d’une manière «très, très minime et très rarement. » Le FBI aurait utilisé des drones un peu plus d’une douzaine de fois sont utiles dans des situations de prise d’otages et de fort chabrol, parce qu’ils fonctionnent plus silencieusement et sont moins visibles que les avions et les hélicoptères.

Les autorités marocaines ont procédé mardi, au transfert de six prisonniers politiques sahraouis (Atikou Berray, El Wali Hassan, Manolo Mohamed, Oumar Alkazari, Al Alaui Hamada et Abdelaziz Berray), arrêtés suite aux évènements sanglants de Dakhla, depuis la carcel negra (prison noire) d’El Aaiun occupée vers la prison civile de Dakhla. Les prisonniers politiques sahraouis purgent depuis 9 mois des lourdes peines de 3 ans de prison ferme en raison de leur participation à des manifestations appelant au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. .