Les autorités turques ont présenté hier les trois nouveaux types de matraques dont seront dorénavant munies leurs forces policières. D’après un fonctionnaire du département en charge de la sécurité publique, ces matraques permettront aux agents de neutraliser leurs opposants sans faire usage d’une force excessive. La première se déploie suite à la pression d’un bouton, la deuxième s’étend grâce à un petit mouvement du poignet et la troisième exige de son utilisateur qu’il la dévisse et l’étire manuellement. Les policiers reçoivent actuellement une formation afin de pouvoir en prendre possession sur le terrain le plus rapidement possible.

Nouvelles matraques pour la police turque

Nouvelles matraques pour la police turque

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Hier, les forces de l’ordre sont violemment intervenues pour libérer l’accès à plusieurs raffineries du pays bloquées par des transporteurs en grève. Ces derniers demandent une hausse de leurs salaires suite à l’inflation (estimée à 25%), une réduction d’impôts, mais aussi que soit pris en compte tout ce qui a été dit depuis un an et les élections présidentielles. Les tensions sont vives entre les syndicats des transporteurs routiers et le gouvernement de Cristina Fernandez depuis son entrée en fonction. Les travailleurs entendent bien poursuivre leur mouvement jusque vendredi soir, malgré les ordres présidentiels aux forces de police: ‘La présidente nous a ordonné de déployer tous les efforts de l’Etat pour être en mesure de résoudre rapidement les pénuries que les camionneurs veulent imposer au pays. Tous ceux qui tentent, par la force ou la violence, d’empêcher les camions de quitter les usines devront s’en expliquer devant les tribunaux’.

Rupture de grève par la police argentine

Rupture de grève par la police argentine

Ce mercredi ont été examinées les différentes propositions de la ministre de l’Intérieur visant à améliorer le recrutement de policiers. Parmi celles-ci, le remplacement de policiers par des militaires pour la sécurisation de lieux stratégiques. Le ministre de la Défense a indiqué qu’il était d’accord que jusqu’à 300 militaires soient transférés vers ces postes, mais a posé trois conditions: que cela soit sur une base volontaire, que les personnes concernées quittent définitivement la Défense et qu’elles ne soient plus payées par elle. Il s’agirait dès lors d’un ‘corps souple de sécurisation des endroits stratégiques dans lequel les militaires presseraient sous un autre uniforme avec un autre type de formation’ dont l’objectif concret est que les policiers ainsi libérés se retrouvent sur le terrain.

La campagne législative dans lez pays basque nord n’a pas laissé de côté la question des droits civils et de la « résolution du conflit ». L’association des familles de prisonniers politiques basques Etxerat a tenu une conférence de presse pour que les élus locaux du PS n’oublient pas leurs promesses. Si Etxerat reste méfiante à l’envers des promesses socialistes, c’est que ces derniers mois, la politique appliquée aux prisonniers en France ne cesse d’empirer. Pour preuve, de nombreux cas dont ceux de Naia Lacroix et Olga Gomez, toutes deux incarcérées à Châlons-en-Champagne. En effet, l’administration pénitentiaire mettant un terme à la condition d’isolement contre laquelle s’est battue Naia Lacroix, l’a transférée à Chalon-sur-Saône avec la Navarraise Olga Gomez. Cette dernière se retrouve alors éloignée de 1 059 km chez elle, au lieu de 800 à l’origine. Pour les familles, il s’agit là d’une nouvelle provocation et d’une marque de mépris. Pour Etxerat ce qui semblait acquis, telles les cellules individuelles, les visites et la possibilité d’être regroupé, est attaqué depuis quelques mois.

Julen Mujika, a été transféré d’Osny à Villefranche-sur-Saône, à 797 km de chez lui, tandis que son frère, Ander Mujika, a été transféré de Moulins-Yzeure à Bourg-en-Bresse, où il se trouve en compagnie de Xabier Aranburu, transféré de Fleury. Oroitz Gurrutxaga, qui se trouvait isolé à Fresnes, a, lui, été transféré à Moulins-Yzeure. Ibon Fernández Iradi, qui avait été transféré en Espagne pendant quelques mois, a été ramené à la prison de Lannemezan, mais au module d’isolement. Les prisonniers basques de Lannemezan, ainsi que quelques prisonniers sociaux, ont fait un refus de rentrer en cellule et ont occupé le mitard en solidarité avec lui. Ils en sont sortis lundi dernier après avoir obtenu gain de cause. Quant à Jon Kepa Parot, pas de mouvement, mais une 3e demande de remise en liberté. Examinée depuis lundi, la décision sera rendue le 12 juillet. Il semblerait que lui soit appliqué un décret entré en vigueur après qu’il ait fait sa demande. Décret qui pourrait dont être invalidé pour “rétroactivité inconstitutionnelle”, selon ses avocats.

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La police anti-émeute a dispersé mercredi à l’aide de grenades lacrymogènes une nouvelle manifestation d’étudiants à Khartoum protestant contre la cherté de la vie et un projet gouvernemental de baisse des subventions de l’Etat. Les forces de l’ordre armées de matraques ont bouclé un grand axe routier et pourchassé des dizaines de jeunes gens dans les rues attenantes au campus de l’université de la capitale soudanaise.

Le premier jour a commencé par une manifestation de 200 personnes, suivie par une manifestation improvisée de 50 personnes devant un commissariat de Solna où trois personnes étaient détenues depuis la veille pour des ”tags” revendicatifs. Lorsque ces personnes ont entrepris de rentrer au camp, la police a bloqué leur métro, les en a extrait brutalement pour les contrôler et les fouiller un par un. Un groupe d’une vingtaine de personnes, apprenant cela, a quitté le camp pour rejoindre le commissariat mais a été lui-même attaqué par la police. Les personnes interpellées dans le métro seront toutes relachées (à part cinq). Les trois présumés tageurs restent détenus. Les personnes du groupe solidaire ont été libérées mais certaines sont accusées d' »attaque contre la police » et de « violences ». La police offre 500 Couronnes à toute personne pouvant lui apporter une photo incriminant ces manifestants. Le deuxième jour a été l’occasion d’une manifestation devant le centre de rétention de Märsta sans incident notable.

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La guérilla du PCP-SL continue à harceler les bases militaires dans la région VRAE avec des tirs de sniper et d’armes automatiques. Trois incidents ont été signalés en 72 heures: le premier a eu lieu vendredi et visait la base contre-subversive de Corazonpata, (district de Llochegua). Le deuxième incident, dans lequel un soldat a été blessé, a eu lieu la nuit dimanche à la base contre-subversive de Huachocolpa (province de Tayacaja). La troisième attaque a eu lieu contre la même base de Corazonpata.

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Le 20 mars dernier le syndicat CNT Culture-spectacle a organisé dans un cadre interprofessionnel une action syndicale au Pole Emploi du 11e arrondissement de Paris. La CNT entendait dénoncer le mépris et la stigmatisation des chômeurs qui est à l’œuvre dans le débat public. Une permanence syndicale sauvage s’est organisée à l’intérieur des locaux permettant d’informer les chômeurs présents sur leurs droits et sur les recours possibles face aux radiations, aux trop-perçus ou aux difficultés d’inscription. L’intervention a d’ailleurs permis de résoudre un cas de décision arbitraire de Pôle emploi dans un dossier de trop perçu.
Suite à cette action, trois syndicalistes de la CNT passent en jugement le 22 juin à 9h à la 29eme chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris. Un rassemblement est appelé ce jour là au palais de justice.

Le samedi 30 juin à 20h au 33 rue des Vignoles pour une soirée de solidarité (concert de ZEP et SUB-Urbain) au 3 syndicalistes.

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Depuis le 16 juin, la situation est explosive dans les prisons turques. Ce jour-là, un incendie déclenché par les prisonniers dans un pavillon de la prison de Urfa où se trouvaient 18 détenus alors que sa capacité est de xis personnes, a fait treize morts. Les autorités ont affirmé, relayées en cela par les massmédias, que l’incendie s’était déclarée pendant une bagarre entre prisonniers. Or, selon un groupe d’enquête s’étant rendu sur place, il s’agissait d’une protestation contre les mauvaises conditions de détention et les décès ne sont dus qu’à un retard d’intervention des services d’incendies. D’ailleurs, un second incendie s’est déclaré le 18 juin dans la même prison, faisant cette fois quatorze blessés. Le même jour, des incendies ont été déclenché dans les prisons d’Adana et d’Antep, ainsi que dans celle de Osmaniye. Au moins 31 personnes ont été blessées. La surpopulation carcérale en Turquie augmente continuellement et est régulièrement dénoncée par les organismes internationaux chargés du respect des droits de l’homme. Pour le même nombre d’infrastructures, le nombre de détenus est passé de 128.804 en 2011 à 130.617 en 2012. En 2002, année de l’arrivée au pouvoir de l’AKP (lequel a immédiatement déclenché des vagues d’arrestations d’opposants), le nombre de prisonniers en Turquie était d’un peu moins de 60.000.