L’organisation ‘Anonymous’ est considérée comme une menace par l’OTAN pour les risques de piratage ou de blocage qu’elle fait peser sur ses systèmes. A la mi-février, Interpol a déclenché une vaste opération internationale après une série de cyberattaques coordonnées depuis l’Argentine, le Chili, la Colombie et l’Espagne. Celle-ci a mené à l’arrestation de quatre personnes en Espagne, ainsi qu’à la mise en cause de dix personnes en Argentine, de six au Chili et de cinq autres en Colombie. Les quatre interpellés en Espagnes sont entre autre accusés d’avoir publié en ligne des données personnelles des gardes du corps travaillant pour le chef du gouvernement espagnol et d’agents de la police nationale. L’u d’entre eux est soupçonné d’avoir été chargé d’administrer et de gérer l’infrastructure informatique d »Anonymous’ en Espagne et en Amérique Latine. Un autre est soupçonné d’être responsable des attaques les plus notoires et des fuites revendiquées par ‘Anonymous’ en Espagne. Deux des quatre ont été incarcérés, le troisième a été libéré sous caution tandis que le quatrième, mineur, est sous la garde de ses parents. Tous quatre sont accusés de ‘délits d’associations de malfaiteurs, de dommages informatiques et de découverte et de révélation de secrets’.

Dix étudiants et 36 policiers comparaitront le 21 mai prochain devant un tribunal de Tuzla à Istanbul. Le parquet de Tuzla a requis 120 ans de prison contre ces étudiants pour s’être opposés à la police, lors d’une manifestation pour dénoncer la réunion du premier ministre Recep Tayyip Erdogan avec les recteurs, tenue le 4 décembre 2010. Les policiers qui étaient violemment intervenus à la manifestation, blessant sept étudiants dont un grièvement, encourent entre quatre mois et un an de prison, ce qui signifie que la peine est assorti du sursis puisqu’elle est inférieur à deux ans.

Le 15 mars dernier avait lieu la manifestation de la 15ème journée internationale contre la brutalité policière. 239 personnes ayant participé à cette marche ont reçu une contravention pour avoir contrevenu au Code de la sécurité routière. Une soirée de soutien aura lieu demain jeudi 1er mars (Portes: 20h00, Show: 21h00) à KATACOMBES (1635, boul. Saint-Laurent, Montréal). Entrée: 5$ à 10$. Avec: BOMB DROP, SCRAP, NO LAWS APPLY, ACTION SÉDITION. C’est aussi le lancement du mois contre la répression policière avec le lancement du journal État policier.

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En 2001, une équipe dirigée par des universitaires du Boston College, aux Etats-Unis, a décidé de faire témoigner des anciens de l’IRA. Pendant cinq ans, vingt-six d’entre eux acceptent de raconter leur histoire, avec une condition absolue : les entretiens ne doivent être dévoilés qu’après leur mort. Parlant librement, ces hommes et femmes expliquent dans ces enregistrements comment ils ont combattu. S’ils se sentaient aussi libres de s’exprimer, c’est parce que leur intervieweur était Anthony McIntyre, lui-même un ancien de l’IRA, qui a passé dix-huit ans en prison avant de devenir universitaire.

Dans le seul témoignage qui ait été diffusé jusqu’à présent, Brendan Hughes, héros des grèves de la faim des prisonniers républicains des années ’80, décédé en 2008, attribue à Gerry Adams la direction de la branche de l’IRA chargée d’exécuter secrètement ceux qu’elle estimait être des traîtres. Les enquêteurs chargés du dossier Jean McConville (abattue en 1972 parce qu’elle était soupçonnée – à tort – de donner des informations aux services britanniques) ont lancé plusieurs procédures judiciaires pour saisir deux autres enregistrements qu’elle soupçonne contenir des informations sur l’affaire. Après un refus initial, le Boston College a accepté d’en remettre un premier à la justice américaine. Anthony McIntyre et Ed Moloney, le directeur du projet, ont fait appel, suspendant le transfert des cassettes aux autorités nord-irlandaises.

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Dimanche, 35 miliciens allemands (photo) armés de matraques et de battes de base-ball étaient arrivés sur le site de Sprimont avec l’intention d’emporter du matériel de gré ou de force. Une centaine de membres du personnel et des délégués syndicaux s’étaient alors postés devant l’usine, déterminés à empêcher tout convoi de sortir. Les hommes engagés par la direction avaient fini par être évacué, dans la nuit, par la police et raccompagnés à la frontière sans même avoir été auditionnés par le parquet ou un juge d’instruction… Ce fait fera peut-être l’objet d’une enquête du comité permanent de contrôle des services de police, le comité P à l’initiative de députés PS. Les identités des miliciens patronaux n’ont même pas été relevées…

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Les syndicats ont déposé lundi une plainte, en front commun, contre la direction et la milice, au civil et au pénal. La justice liégeoise a ouvert une information judiciaire à la suite du dépôt de trois plaintes des ouvriers moldestés.

Le tribunal du travail de Francfort siégeant en référé a interdit mardi l’élargissement mercredi de la grève des contrôleurs au sol de l’aéroport de Francfort aux aiguilleurs du ciel. Le syndicat des contrôleurs aériens et préparateurs au sol (GDF) avait appelé les aiguilleurs du ciel à débrayer par solidarité ce mercredi. La justice allemande a ainsi répondu positivement aux demandes du gestionnaire de l’aéroport, Fraport, de la compagnie allemande Lufthansa et de l’employeur des aiguilleurs du ciel, l’agence allemande de la sécurité aérienne. Le syndicat GDF, qui exige des hausses de salaires et primes couplées à une réduction du temps de travail, a encore la possibilité de faire appel de la décision du tribunal.

Une quinzaine de guérilleros maoïstes de la NPA ont fait exploser un IED près du village de San Vicente, dans la province de Compostela Valley, au passage d’une patrouille du 25e Bataillon d’Infanterie. Après l’explosion, une fusillade nourrie s’est abattue sur la patrouille. Un militaire a été tué et trois autres blessés.

Luca Abbà, un résis­tant No-Tav, était monté sur un pylône électrique pour essayer de ralen­tir l’opé­ra­tion indus­trialo-mili­taire. Un policier est monté pour le faire des­cen­dre. Luca a grimpé un peu plus haut et a pris une forte décharge électrique, chutant d’une dizaine de mètres. Il est griè­ve­ment blessé et a été plongé dans un coma arti­fi­ciel. Dans la vallée, l’autoroute A32, reliant Turin à la France par le Fréjus a été immédiatement bloquée, ainsi que plusieurs nationales. Après une nuit sur les barricades, les forces répressives ont repris du terrain. Vers deux heures du matin les barricades enflammées de Salbertrand ont été démantelées, et hier midi celles à la hauteur de Chianocco l’ont été également à l’aide de canons à eau et de pelleteuses, tandis que les manifestants se faisaient matraquer.

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Des occupations de gares ou de places se sont multipliées dans plus d’une cinquantaine de villes dans toute l’Italie. Des affrontements ont eu lieu à certains endroits, des cortèges se sont attaqués à des trains, à des locaux de journaux. Les Anonymous ont attaqué les sites des Carabinieri et de la Polizia. Hier matin, des usines de la vallée et de Turin se sont mises en grève pour permettre aux gens de rejoindre ces cortèges et ces blocages. Les blocus de Chianocco se sont reconstitués sur les nationales 24 et 25 et sur la bretelle d’autoroute. L’autoroute est bloquée entre Avigliana et Susa dans les deux sens.

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Le prisonnier républicain Brian Shivers, atteint d’une mucoviscidose en phase terminale a été victime d’une bastonnade acharnée aux mains des gardiens loyalistes de l’Association des Gardiens de Prison de Maghaberry, le mercredi 15 février. Brian Shivers est maintenant à l’hôpital et tente de se remettre des suites de cet assaut brutal. Cet incident n’est pas un fait isolé. Brian Shivers avait été condamné en janvier à la prison à vie pour l’action revendiquée par l’IRA Véritable (Real IRA), qui avait coûté la vie à deux soldats britanniques le 7 mars2009.

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Le 20 février dernier, plusieurs dizaines de jeunes kurdes ont occupé un bâtiment du Conseil de l’Europe de Strasbourg. Tout comme les milliers de manifestants le samedi précédent, également à Strasbourg, ils entendaient dénoncer la répression anti-kurde menée par le gouvernement turc, l’immobilisme des institutions internationales et l’isolement d’Abdullah Ocalan, dirigeant du PKK incarcéré seul sur l’île d’Imrali depuis treize ans. La police est rapidement intervenue pour disperser la mobilisation. Elle a violemment délogé les occupants, en en blessant plusieurs. Par ailleurs, elle a interpellé 45 personnes. D’après certains témoins, elle s’en serait également pris aux journalistes présents, cassant caméras et appareils photos.

Occupation kurde du Conseil de l'Europe

Occupation kurde du Conseil de l’Europe