Les forces spéciales de la police allemande ont arrêté hier mercredi en Bavière, Bade-Wurtemberg, Hesse et Rhénanie du Nord-Westphalie. sept personnes accusées d’être des dirigeants du Parti Communiste de Turquie Marxiste-Léniniste, le TKP/ML. Parmi les militants arrêté figure E. Muslum, présenté par le parquet fédéral comme le dirigeant du TKP/ML pour l’Allemagne. Ont également été arrêtés B. Dilay Banu, A. Erhan, B. Haydar, D. Musa, A. Sinan et U. Seyit Ali. Selon les services de police Allemand, le TKP/ML compte 1.300 membres et sympathisants actifs en Allemagne où ils se livrent à des activités de propagande, de formation, de collecte de fonds et de soutien logistique pour les activités de l’organisation en Turquie. Les mandats d’arrêt portent sur « appartenance à une organisation terroriste étrangère » vertu de l’article 129 B du Code criminel. Interdit en Turquie (ainsi que sa branche armée, le TIKKO), le TKP/ML ne l’est pas dans la République fédérale, ni n’est inscrit sur la liste terroriste de l’UE.

La vidéo montre un groupe de militants du TKP/ML-TIKKO ayant participé à la défense de Kobane:

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Une technique ‘bien connue’ pour surveiller le possesseur d’un téléphone est le ‘IMSI Catcher ». Un IMSI Catcher est un engin utilisé par la police qui se substitue à une antenne GSM (et se fait passer pour elle). Une fois connecté à cette fausse antenne, le IMSI Catcher aura les moyens de faire parler un téléphone. Lorsque la police ignore le numéro de téléphone d’un manifestant -par exemple- elle peut activer un IMSI Catcher pour connaître ce numéro.

Il y a quelques jours, les manifestants qui s’étaient rassemblés devant l’Assemblée Nationale -visiblement très au fait des nouvelles technologies- ont d’ailleurs détecter deux IMSI Catchers dans les alentours de la manifestation.

Heureusement, il existe à présent une application pour Android qui détecte si un IMSI Catcher se trouve dans les alentours, si il est activé, si il vous cible, ou si il est en train de vous écouter. Il y a 6 niveaux d’alertes :

1. Repos, l’application charge,

2. Normal, l’application est allumée, rien à signaler,

3. Medium, une antenne-relais chiffre peu ou pas, les communications peuvent être interceptées.

4. Haut, un IMSI Catcher est actif dans les alentours.

5. Dangereux, le IMSI Catcher vous cible spécifiquement.

6. COURREZ, votre téléphone est en train d’être manipulé. Pour ce niveau, les développeurs de l’application conseillent de détruire ou de se débarrasser du téléphone puisqu’il pourrait être compromis irréversiblement.

Cette merveilleuse application est nommée « Android IMSI Catcher Detector ». Elle n’est pas téléchargeable via le Google Play Store (pour des raisons de principes et de sécurité). L’APK (éxécutable Android) peut être téléchargée via ce site (en cliquant sur « Android-IMSI-Catcher-Detector.apk »). Téléchargez ce fichier depuis votre smartphone, allez dans Paramètres -> Sécurité -> Cochez la case « Sources Inconnues ». Ouvrez ensuite l’APK pour l’installer.

Une fois l’application ouverte, voyez le menu « Settings » dans le volet gauche pour activer plus de sécurités. L’application n’est disponible qu’en anglais pour le moment.

Les 6 niveaux d'alerte d'Android IMSI Catcher Detector.

Les 6 niveaux d’alerte d’Android IMSI Catcher Detector.

Plus de 40 personnes ont été blessées mardi suite à une intervention violente des forces d’occupation marocaines contre des manifestants sahraouis dans la ville occupée d’El Ayoun. Les manifestants appelaient pacifiquement au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à la nécessité d’une protection onusienne de la population sahraouie dans les territoires occupés du Sahara occidental. Cette manifestation a coïncidé avec la visite d’une délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme. Les forces marocaines ont mené une violente attaque contre les manifestants à travers les jets des pierres sur les maisons des citoyens sahraouis et la répression pour disperser les manifestants, en particulier dans les quartiers de Hay Matalla et Daddach,

Répression des manifestants sahraouis dans la ville occupée d'El Ayoun

Répression des manifestants sahraouis dans la ville occupée d’El Ayoun

Dans le cadre de l’enquête sur « l’évasion des Cellules de Feu », la police grecque est à la recherche de personnes qui sont rentrées en contact de façon occasionnelle avec les membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules de Feu. Ce seraient des personnes qui éditent un journal anarcho-insurrectionaliste britanique. Des policiers grecs feront la route pour s’entretenir avec leurs homologues anglais.

Une attaque des FARC contre une patrouille de l’armée s’est produite dans la nuit de mardi à mercredi à La Esperenza, un hameau de la province du Cauca, un des fiefs de la guérilla. Les militaires appartenant à la 3e division de l’armée ont été atttaqués àl’IED, à la grenade et à l’arme automatique. 11 militaires ont été tués et 19 blessés. L’évacuation des blessés dans cette région isolée et montagneuse s’est déroulée dans des conditions climatiques difficiles. La Colombie a décidé mercredi de reprendre les bombardements aériens contre les FARC, suspendus depuis plus d’un mois pour favoriser les négociations de paix, en réponse à l’attaque.

Une attaque des FARC contre une patrouille de l’armée s’est produite dans la nuit de mardi à mercredi à La Esperenza, un hameau de la province du Cauca, un des fiefs de la guérilla. Les militaires appartenant à la 3e division de l'armée ont été atttaqués àl'IED, à la grenade et à l'arme automatique. 11 militaires ont été tués et 19 blessés.

Une attaque des FARC contre une patrouille de l’armée s’est produite dans la nuit de mardi à mercredi à La Esperenza, un hameau de la province du Cauca, un des fiefs de la guérilla. Les militaires appartenant à la 3e division de l’armée ont été atttaqués àl’IED, à la grenade et à l’arme automatique. 11 militaires ont été tués et 19 blessés.

GN Saobaba, professeur à la Delhi University, arrêté il y a plus d’un an pour ses prétendus liens avec les maoïstes, est en grève de la faim illimitée depuis dimanche pour dénoncer les traitements inhumains dont il est victime à la prison de Nagpur Central, où il est actuellement détenu. En mai l’an dernier, l’homme en chaise roulante, a été arrêté par la police du Gadchiroli et inculpé en vertu de six sections du Unlawful Activities (Prevention) Act. Mardi dernier, l’ancien juge et militant pour les droits humains, BG Kolse-Patil, a déclaré que l’homme, paralysé des jambes, n’a pas reçu d’assistance à la prison pour se déplacer, et se voit depuis son incarcération, refusé certaines nécessités fondamentales, notamment liées à son état physique. Sa femme a avoué avoir été choquée de voir l’état ‘pathétique’ de son mari lors de sa dernière visite. Sa santé est en train de grièvement se détériorer. Les médecins ont récemment diagnostiqué une angioplastie. BG Kolse-Patil exige que le professeur soit immédiatement libéré et puisse être hospitalisé afin de recevoir les soins nécessaires à son état physique.

Saibaba a commencé à être suivi par les autorité lorsque Hem Mishra, étudiant à la JNU de Delhi, fut arrêté et interrogé en 2013. Mishra, également détenu à la Nagpur Central, est accusé d’avoir été actif en tant que lien entre les dirigeants maoïstes haut placés et les militants en ville, parmi lesquels le Secrétaire Général du parti, Ganapathy. La police déclare que Saibaba était un de ses points de contact dans la capitale. Mishra dénonce également avoir été torturé en prison.

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Partie du processus de rapprochement actuel de Cuba vers les Etats-Unis, le Président Obama vient de demander au congrès américain le retrait de la liste noire des « États soutenant le terrorisme ». Cuba y était présent depuis 1982 pour avoir accordé l’asile à des militants de l’ETA, des FARC et d’autres mouvements de guérilla d’Amérique latine, et des réfugiés politiques états-uniens, à commencer par Assata Shakur, après son évasion en 1979.

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Le gouvernement belge veut élargir massivement son parc carcéral, la figure de proue de projet est la maxi-prison de Haaren (Région bruxelloise) qui sera la plus grande prison belge une fois construite. L’enquête publique vient de débuter et a lieu du 3 avril au 2 mai. La précédente enquête publique sur ce sujet s’était également faite sur un très court laps de temps et pendant des vacances, ce qui est une façon comme une autre d’expédier le projet au plus vite pour ses promoteurs. L’enquête publique doit déboucher sur l’obtention des permis d’urbanisme, certains opposants qui voudraient protester par une voie légale à la maxi-prison pourraient utiliser cette enquête pour trouver des failles dans le projet, ce qui permettrait éventuellement de le ralentir.

Du 17 au 19 avril, aura lieu un week-end de fêtes et d’actions au Keelbeek -terrain prévu pour la construction de la prison- occupé depuis le mois d’août par les opposants à la prison.

Le programme est ici.

Ni prison ni béton, Keelbeek libre.

Ni prison ni béton, Keelbeek libre.

Un juge britannique a jugé aujourd’hui qu’Anton Troitiño, un militant ETA qui avait passé 24 ans dans les prisons espagnoles (il avait été condamné à 2000 ans de prison pour son appartenance au « Commando Madrid »), devait être remis à l’Espagne. En octobre 2013, il faisait partie des dizaines de membres de l’ETA formellement libérés en vertu d’une décision de la Cour européenne des droits de l’homme et s’était rendu en Grande-Bretagne où il avait été arrêté l’année suivante: l’Espagne avait demandé son extradition pour répondre à de nouvelles accusations portées contre lui (contrefaçon des documents et, à nouveau, appartenance à ETA).

Antón Troitiño à son arrestation et à la libération

Antón Troitiño à son arrestation et à la libération

Oihana Mardaras, qui avait été condamnée à 29 ans de prison pour une action d’ETA fin 2008 (l’explosion d’une camionnette piégée devant le siège de la radio-télévision basque EITB), a été acquittée en appel à madrid pour absence de preuve.

Oihana Mardaras

Oihana Mardaras

La journaliste indépendante néerlandaise Fréderike Geerdink, spécialisée dans les questions kurdes et basée à Diyarbakir, au Kurdistan, avait été accusée d’avoir posté sur les médias sociaux des messages en faveur du PKK. Sa brève incarcération avait amené le ministère néerlandais des Affaires étrangères a protester auprès d’Ankara. Elle vient d’être acquittée. Cet acquittement n’est pas une surprise dans la mesure où le procureur chargé de l’affaire avait appelé la semaine dernière à l’abandon des charges retenues contre elle, faute de preuves. L’annonce faite hier lundi par trois juges de Diyarbakir est ainsi conforme à sa recommandation.

Fréderike Geerdink à la sortie du palais de justice

Fréderike Geerdink à la sortie du palais de justice