L’état indonésien a fait don d’un territoire de 350 hectares appartenant à de petits paysans à Agung Podomoro, une industrie de produits immobiliers de luxe. Les habitants n’ont aucun recours si ce n’est de résister. 7000 policiers accompagnées d’auto-pompes ont été amenés pour chasser les paysans. Durant l’expulsion, il y a eu un mort et 10 blessés coté manifestant, et 13 personnes arretées.

Les paysans indonésiens résistent à l'expulsion

Les paysans indonésiens résistent à l’expulsion

On sait que 89’000 ‘cibles’ (personnes ou groupes) ont été visées par les FISA, lois spéciales autorisant l’espionnage de cibles étrangères hors du territoire américain. Ce rapport ne tient donc pas compte : des américains visées par les FISA « par inadvertence », des espionnages de pays entiers, des espionnages extra-légaux, des espionnages pratiquées directement sur des américains et tout à fait extra-légalement. Entre autres. Le rapport ne tient pas compte non plus des backdoors implantées dans la quasi-totalité des logiciels américains ainsi que les récoltes massives de données volées sur des serveurs privés.
Bref, ce rapport ne tient compte de rien en fait.

Cinq jeunes gens ont été interpellés mercredi matin dans la région bastiaise, dans le cadre de l’enquête sur le mitraillage de la gendarmerie de Bastia le 12 juin. L’opération, mobilisant une centaine de gendarmes et policiers, a été menée conjointement par la direction départementale de la police judiciaire, la section de recherches de Corse et de la SDAT (sous-direction antiterroriste), saisies par la section antiterroriste du parquet de Paris. Les interpellations ont eu lieu à Bastia et Ghisonnacia et des perquisitions étaient toujours en cours dans la matinée. L’un des jeunes interpellés a été extrait de la maison d’arrêt de Borgo, en Haute-Corse, pour être entendu.

La façade de la caserne de gendarmerie de Montesoro avait été mitraillée à l’arme automatique, le 12 juin au petit matin, quelques heures avant une visite du ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Une quinzaine d’impacts ont été relevés par les enquêteurs. Le tir aurait été le fait d’une personne roulant en deux-roues.

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Des milliers de prisonniers participent à l’action contre les nouvelles lois pénitentiaires qui seront votées le 3 juillet. Avec les nouveaux participants, le nombre de grévistes s’élevaient hier à environ 4360 prisonniers -240 de plus que la veille. Les parlementaires grecs doivent voter le nouvel amendement sur le système pénitentiaire le 3 juillet alors qu’un mouvement de prisonniers politiques, sociaux, migrants et de prisons pour jeunes ont déclarés cette grève de la faim massive.

Banderole solidaire :

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Un membre de la Caravane des migrants qui s’était introduit mercredi dans l’ambassade d’Allemagne pour y mener une action de protestation, a été transféré au centre fermé de Merksplas. Il avait été interpellé avec six ressortissants allemands qui ont été relâchés avec un ordre de quitter le territoire pour atteinte à l’ordre public. Sept des vingt-trois personnes interpellées n’avaient pas leurs papiers sur elles et ont refusé de décliner leur identité. Six d’entre elles ont finalement été relâchées et ont reçu un ordre de quitter le territoire de l’Office des Etrangers. Une septième personne qui a continué à refuser de décliner son identité, a quant à elle été transférée au centre fermé de Merksplas.

La direction de BASF France a porté plainte contre des grévistes accusés d’avoir pénétré la nuit de mercredi à jeudi sur le site de Huningue pour « saboter la production » et « exercer des pressions psychologiques et des menaces physiques sur des non grévistes ». Un huissier de justice est venu ce matin sur le site de Huningue pour constater le blocage de la production et du bâtiment de la direction.

Les grévistes, en lutte contre 140 licenciements, dont le mouvement dure depuis lundi après-midi, réfutent ces accusations. La police qui s’est rendue sur place dans la matinée après avoir été appelée par la direction, aucun fait de nature à être poursuivi pénalement n’a été constaté. Ce midi, à 13h, lors de l’assemblée générale quotidienne, la reconduction de la grève a été votée à l’unanimité.

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La Cour suprême qui a tranché hier, mercredi 25 sur base de deux affaires concernant deux personnes reconnues coupables de faits pour lesquels elles n’avaient pas été initialement arrêtées, mais révélés par la fouille inopinée de téléphone portable par la police. Jusqu’à présent la fouille pouvait s’étendre bien au-delà des papiers et effets à proximité immédiate de la personne arrêtée. Désormais, la police devra réclamer un mandat avant de procéder à la fouille d’un téléphone. Il leur suffira en fait de placer sous scellés le téléphone avant de réclamer un mandat pour le fouiller ultérieurement.

Il y a trois semaines, l’UE avait voté une loi obligeant Google à appliquer un droit à l’oubli. La firme américaine avait donc ouvert un site internet avec un formulaire qui permet à toute personne européenne de demander le retrait d’une page web. Des dizaines de milliers de demandes avaient été envoyées à Google dans les premières heures et les premiers résultats auraient été enlevés aujourd’hui.

Voir notre précédent article ici.
Accéder au formulaire de droit à l’oubli ici.

Dossier(s): Archives Sécurité IT

Les prisonniers qui refusaient toute nourriture depuis le 24 avril, afin de protester contre leur détention par Israël sans inculpation ni jugement en vertu d’une procédure appelée la détention administrative (qui peut être prolongée indéfiniment pendant des années) ont trouvé un accord avec les autorités pénitentiaires israéliennes.

La grève de la faim a été suspendue pendant la nuit dernière, Israël faisant savoir son accord pour lever les peines infligées aux détenus durant la grève de la faim et d’autres mesures qui les affectent en prison. « Nous ne parlons pas d’une grande, nette victoire dans le sens de la pratique procédurale, mais nous parlons d’une amélioration dans la question de la détention administrative, » a déclaré un représentant des prisonniers. Environ 200 des quelque 5000 Palestiniens détenus par Israël sont des détenus « administratifs », bien que ce nombre semble prêt à doubler depuis qu’Israël lance une opération majeure de kidnappings en Cisjordanie après la disparition de trois colons.

A l’appel de la communauté palestinienne en Belgique et au Luxembourg, une centaine de personnes se sont rassemblées mercredi entre 13 et 15h sur le rond-point Schuman, à Bruxelles, en signe de soutien aux prisonniers palestiniens.

On sait que la lutte contre le « terrorisme islamiste » ouvre la porte à une série de lois et de pratiques répressives qui se généralisent dans un second temps. C’est la possibilité de fermer des sites pour un contenu politique sans décision de justice qui est maintenant envisagée. Lundi 23 juin, le ministère de l’intérieur français a fait parvenir à la Commission européenne l’article 6 du projet de loi, qui vise à permettre le blocage administratif, sans passage par un juge, des sites djihadistes.

Le texte prévoit la possibilité pour « l’autorité administrative » de demander aux fournisseurs d’accès à Internet de bloquer « sans délai » l’accès à des sites incitant au terrorisme. Un juge interviendra a posteriori et indirectement dans la procédure : un magistrat désigné par la chancellerie contrôlera « les modalités d’établissement, de mise à jour et de communication » de la liste des sites bloqués. Cette intervention du juge sera précisée par décret. Les fournisseurs d’accès à Internet devront également proposer à leurs abonnés un moyen simple de signaler les sites incitant au terrorisme, et devront les dénoncer aux autorités, comme ils doivent déjà le faire pour certaines activités illégales (pédopornographie). L’examen en Conseil des ministres est prévu au début du mois de juillet. L’examen du projet de loi est prévu au Parlement lors de sa session extraordinaire de juillet.