La justice du Pérou acquitté trois dirigeants du MOVADEF (Mouvement pour l’Amnistie et les Droits Fondamentaux) qui étaient accusé de terrorisme parce que leur organe, Amnistía General, avait qualifié Abimael Guzmán, le « Président Gonzalo » du PCP-SL, de « plus grand intellectuel, philosophe, marxiste, léniniste, maoïste de notre temps ».
Le bureau du procureur antiterroriste, qui avait ouvert une enquête, avait demandé 12 ans de prison pour les dirigeants du MOVADEF Alfredo Crespo, Oswaldo Esquivel Alberto Mego et de Manuel Fajardo (décédé depuis).

Le procès a débuté en décembre 2017 Le juge a estimé que la publication n’avait pas porté atteinte à l’ordre public et qu’on ne pouvait parler de terrorisme. Considéré comme la résurgence légale du PCP-SL, le MOVADEF est confronté à de nombreuses actions légales, visant notamment à l’empêcher de participer aux élections.

Alfredo Víctor Crespo Bragayrac

Alfredo Víctor Crespo Bragayrac

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Mustapha Awad, citoyen belge d’origine palestinienne, a été condamné mercredi 28 novembre par une cour israélienne à 12 mois de prison pour « appartenance à une organisation illégale » (ndlr : le FPLP). Il avait été arrêté à la frontière entre la Jordanie et la Palestine occupée le 19 juillet dernier (voir notre article).

Mobilisation à l'ULB pour Mustapha Awad

Mobilisation à l’ULB pour Mustapha Awad

Dimanche 25 novembre, après une manifestation pacifique aux abords de la frontière états-unienne, plusieurs centaines de personnes faisant partie de la caravane des migrants ont tenté de passer la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Les forces de l’ordre ont fait usage de balles de caoutchouc et de gaz lacrymogènes. Le dimanche soir, les points de passage entre Tijuana et San Diego ont été fermés aux voitures et aux piétons.

Environ 5000 personnes venant de plusieurs pays d’Amérique Centrale sont arrivées cette semaine à Tijuana (Mexique) après avoir parcouru plus de 4.000 kilomètres en un peu plus d’un mois. Face à eux, environ 9.000 militaires américains ont été déployés à la frontière avec le Mexique pour les empêcher d’entrer sur le territoire. Le président Donald Trump a déposé un décret pour rejeter automatiquement les demandes d’asile déposées par des personnes entrées illégalement aux États-Unis, mais la justice a pour l’heure bloqué cette mesure.

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« Nous voulons étudier » tel est le slogan brandi par les étudiants orientés dans les écoles privées du Sénégal. Ces derniers ont brûlé et barré la route de l’avenue Cheikh Anta Diop à Dakar. Ils réclament le paiement de la dette contractée par l’Etat dans les établissements privés pour qu’ils puissent regagner les salles de cours. Le budget de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a finalement été voté. Le ministre de tutelle a annoncé lundi, le versement de 3 milliards sur la dette de 13 milliards de francs Cfa que l’État du Sénégal doit aux universités privés du Sénégal.

Les affrontements à Dakar

Les affrontements à Dakar

Des prisonniers du TKP/ML ont annoncé qu’ils entameraient une grève de la faim du 29 novembre au 1er décembre en solidarité avec la prisonnière politique Leyla Güven. Cette parlementaire kurde membre du HDP est détenue dans la prison de Diyarbakır. Elle est actuellement en grève de la faim depuis 20 jours contre ses conditions de détention et celles d’Abdullah Öcalan.

Leyla Güven

Leyla Güven

Il sera bientôt possible pour les jeunes d’effectuer un stage rémunéré au sein de la police. Les autorités espèrent ainsi donner envie aux moins de 25 ans de devenir policiers, notamment ceux aux profils spécifiques comme les spécialistes IT. Les jeunes jusqu’à 25 ans pourront alors se porter candidat pour un tel stage rémunéré, par exemple dans la police, à l’OCAM ou au Centre de crise. Tous les services de la police devraient proposer des places, mais les stagiaires ne seront bien sûr pas amenés à effectuer des interpellations ou à utiliser une arme.

La police fédérale manque de 1829 agents, selon des chiffres fournis par le ministre de l’Intérieur à la commission de suivi des attentats du 22 mars. Après trois années de baisse des effectifs de la police fédérale, le nombre d’agents a crû en 2017. Le 1er janvier dernier, il y avait 204 policiers de plus qu’un an auparavant. Mais les cadres restent incomplets dans tous les services à l’exception de la DG de la gestion des ressources et de l’information (DGR). Ironiquement, c’est là que se trouve la cellule de recrutement.

A l'école de police

A l’école de police

Le PKK est inscrit depuis 2002 dans la liste des organisations terroristes, émis au sein de l’Union Européenne. De nombreux recours ont été tentés afin de faire annuler cette inscription. Le dernier recours date du 16 avril 2017. Ce jeudi 15 novembre, le Tribunal de l’Union européenne a déclaré qu’il n’existait pas d’éléments suffisant pour placer le PKK sur la liste des organisations terroristes jusqu’en 2017, ce qui devrait faire jurisprudence pour l’année suivante.

La décision de garder le PKK sur la liste des organisations terroristes est fondée sur une ordonnance de l’Assemblée du ministère de l’intérieur du Royaume-Uni, des éléments rapportés par les États-Unis ainsi que des décisions judiciaires françaises. Tous ces éléments portent sur des faits ayant eu lieu entre les années 1990 et le début des années 2000. En conséquence, selon la Cour, la preuve d’une « menace terroriste persistante » n’a pas été prouvée. Deuxièmement, la Cour a estimé que la Commission n’avait pas assez étudié les éléments invoqués. Troisièmement, la Cour a conclu que le Conseil n’avait pas suffisamment étayé et pris en compte les arguments pour lesquelles le PKK ne devrait pas figurer sur cette liste.

Tous les États de l’Union européenne ayant la responsabilité de se conformer au verdict, et au delà, ceux concernés, membres du Conseil de l’Europe, toutes les décisions rendues par les États individuellement devront être annulées. Le renouvellement des inscriptions sur la liste des personnes et organisations terroristes a lieu tous les six mois minimum. Ainsi, si certains États arrivaient à étayer leurs conclusions d’éléments nouveaux, il leur serait encore toutefois possible de replacer le PKK sur cette liste.

Plus de détails sur le site du Kedistan

Le siège de la CJUE

Le siège de la CJUE

Le mardi 27 novembre, les prisonnier.ère.s du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et du PAJK (Parti des femmes libres du Kurdistan) vont entamer une grève de la faim en alternance de 10 jours pour réclamer la fin de l’isolement imposé au dirigeant du PKK, Abdullah Öcalan. Le choix de la date est historique pour les membres du PKK et du PAJK puisque le 27 novembre est aussi la date anniversaire de la fondation du parti créé en 1978. Denis Kaya, porte-parole des prisonnier.ère.s politiques du PKK et du PAJK, a lu une déclaration en leur au nom dénonçant les conditions de détentions d’Abdullah Öcalan depuis 20 ans et appelant les populations turques et kurdes à se rassembler autour de cette action.

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Une faiblesse du système de sécurisation par empreinte digitale vient d’être mise en évidence par les chercheurs de l’Université de New-York et de l’Université du Michigan. Cette faiblesse vient d’une relève d’empreintes approximative, seuls quelques points de notre empreinte sont identifiés pour verrouiller le téléphone. Ce n’est pas tant une faiblesse du système qu’une obligation, car en augmentant la précision des points de repère de l’empreinte, l’ouverture serait régulièrement bloquée. En effet, suivant l’état du doigt, l’empreinte bouge et se modifie.

En se basant sur plus de 6000 empreintes, les chercheurs ont dégagé des empreintes « passes-partout ». À partir de l’intelligence artificielle, des ajustements sont mis en place afin d’obtenir ce résultat passe-partout qui affiche déjà un taux de réussite de près de 20%.

Relevé électronique d'empreinte digitale

Relevé électronique d’empreinte digitale

Dossier(s): Archives Sécurité IT

La manifestation d’avant-hier contre les travaux de la Plaine à Marseille a tourné à l’affrontement en fin de journée. 500 à 600 personnes étaient rassemblées. Après 18h, des affrontements se sont produits cours Julien. Certaines militants ont lancé des projectiles contre les forces de l’ordre. Les policiers ont tiré des lacrymogènes. Deux personnes ont été interpellées par la BAC (brigade anti-criminalité) et les CRS. La sécurité publique leur reproche des jets de projectiles et une entrave à l’action de la police.

Voir le dossier du Laboratoire d’urbanisme insurrectionnel sur la Plaine et les autres « chantiers Gaudin »

Affrontements à la

Affrontements à la