Une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles une délégation de notre Secours Rouge, avaient répondu à l’appel du Comité Mapuche de Belgique à manifester ce mercredi devant l’ambassade du Chili. Il s’agissait de se solidariser avec les 50 prisonniers politiques mapuches et particulièrement avec Pascual Pichún Collonao, arrêté le 26 février et détenu à la prison de Traiguén, avec d’autres prisonniers politiques mapuches.

Manifestation devant l'ambassade du Chili à Bruxelles

Manifestation devant l’ambassade du Chili à Bruxelles


Manifestation devant l'ambassade du Chili à Bruxelles (2)

Manifestation devant l’ambassade du Chili à Bruxelles (2)

EDIT: A l’issue de la manifestation, deux personnes ont été brièvement arrêtées.

Après avoir signé en septembre dernier une ‘charte de la vie nocture’ entraînant une présence policière accrue dans le centre-ville de Rennes, la municipalité vient d’installer sept nouvelles caméras de surveillance capables de voir à 360°, et ce y compris la nuit. Elles s’ajoutent aux quatre caméras qui surveillent l’entrée du métro et trois autres qui régulent l’entrée des voitures dans les zones piétonnes. L’installation de ce nouveau système a coûté à la ville la somme de 320000€ et il semblerait que de nouvelles caméras seront installées dans le courant de l’année si l’expérimentation actuelle s’avère réussie. De l’aveu même de la mairie, 2000 caméras seraient déjà installées dans la ville, dont environ 1600 dans le métro et les bus ainsi que dans les parkings. Le nouveau système vient donc de combler un « manque », celui de l’absence de caméras d’extérieur ayant pour objectif unique la vidéo-surveillance. Les caméras tournent 24h/24 et trois agents municipaux spécialement formés se relayent toutes les 2h30 devant un seul écran d’ordinateur qui diffuse en continu les images de sept caméras. En leur absence, un système de visionnage automatique prend le relais.

Les guérilleros du PKK ont mené deux attaques simultanées à 8h du matin sur les postes de gendarmerie de Bagdere et de Catalköprü de la ville de Silvan. Les cinq guérilleros qui ont fait feu sur le poste de Bagdere ont tenté de se replier dans les montagnes mais ont été repris et tués par les forces de sécurité. Par contre, ceux qui ont mené l’attaque du poste de Catalköprü sont parvenus à s’échapper. L’armée a également tué deux militants du PKK et blessé et capturé un troisième d’entre eux lors d’un affrontement dans la région rurale proche de Kelkit. Par ailleurs, le groupe armé kurde, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK) a revendiqué aujourd’hui l’explosion à Istanbul d’un autocar qui transportait des soldats. Quatre d’entre eux ont été tués et douze autres blessés dans l’explosion d’un IED le long de la route qu’empruntait le bus venait de quitter un complexe de logements militaires à Halkali.

Attentat contre un bus de l'armée à Istanbul

Attentat contre un bus de l’armée à Istanbul

Des milliers d’ouvriers du textile bangladais en grève pour obtenir des augmentations ont jeté des pierres et se sont accrochés avec la police samedi dans une zone industrielle proche de Dacca, la capitale du pays. Un manifestant a fait état d’une centaine de blessés, une quarantaine de policiers auraient été blessés. Les forces de l’ordre ont tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule à Ashulia. Une cinquantaine d’usines du secteur sont fermées de peur d’attaques. Les ouvriers demandent le relèvement du salaire minimum à 5000 takas (58 euros) par mois, sachant que le salaire moyen actuel tourne autour de 2000 takas (23 euros). L’industrie textile, qui emploie deux millions de personnes au Bangladesh, est un secteur crucial pour l’économie de ce pays frappé de plein fouet par la récession mondiale.

Emeutes au Bengladesh

Emeutes au Bengladesh

Lors d’une meeting organisée par le confédération démocratique du travail (CDT), le 13 juin les militants des syndicats nationaux des enseignants, les camarades Abdelkarim haha, secrétaire de la section, et Jamal Mojbar membre du bureau ont été arrêtés et emmenés par les gendarmes de Talsint et Bouarfa (Est du Maroc) pour être déférés devant le procureur du Roi.

Souad Haouti est née en 1987, elle a obtenu son baccalauréat et est inscrite à la faculté du droit d’Agadir, où elle s’est affiliée à l’organisation Voix Démocratique bassiste. Suite à son militantisme étudiant, elle a été arrêtée avec ses trois de ses camarades, Mohamed Majdof, Mohamed Chwisse et Abdelaziz Ahdibi.

Pascual Pichùn Collonao est un étudiant mapuche de 27 ans de la Faculté de journalisme de la UNLP, Argentine. Il est accusé d’avoir participé en 2002 à l’attaque incendiaire d’un camion transportant du bois, non loin du village dans lequel il vit avec sa famille. En 2003, il est condamné, au même titre que son frère Rafael à 5 ans et un jour de prison, suite à un procès inéquitable et irrégulier. La loi anti-terroriste a été appliquée, ce qui signifie dans cette affaire des peines trois fois supérieures aux peines de droit commun.
Pascual Pichun a longtemps échappé à l’arrestation, mais il a finalement été arrêté à Temuco le 26 février 2010, et il est aujourd’hui détenu à la prison de Traiguen avec d’autres prisonniers politiques mapuches. Parallèlement le père de Pascual à lui-même été condamné sur base de la loi antiterroriste, héritage du régime pinochétiste et essentiellement appliquée dans les conflits politiques opposant gouvernement et communautés mapuches. Cette loi permet notamment que des civils soient jugés par des tribunaux militaires utilisant des « témoins sans visage »

Pour exiger la liberté immédiate de Pascual Pichun, la cessation du harcèlement quotidien vécu par sa famille et son peuple, la liberté de tous les prisonniers politiques de l’État Chilien, l’abrogation de la loi anti-terroriste et le respect des droits des peuples indigènes, une manifestation aura lieu ce mercredi 23 juin devant l’ambassade du Chili, Rue des Aduatiques, 106 (Metro Montgomery), de 15 à 17 H.

Affiche de la manifestation pour les prisonniers mapuches

Affiche de la manifestation pour les prisonniers mapuches

Depuis la fondation du régime islamique en Iran en 1979, des milliers de gens ont été emprisonnés et torturés. Les hommes et les femmes qui dénoncent le régime sont jetés en prison et parfois même exécutés. Personne n’est épargné : des mères accouchent en prison, des parents voient leurs enfants être torturés, des jeunes enfants sont enfermés dans les cellules de prison avec leurs parents, et les prisonniers politiques sont brutalement torturés chaque jour en Iran. De nombreux prisonniers politiques n’ont pas le droit aux visites et sont maintenus dans les quartiers d’isolement pendant des mois voir des années. Des centaines de prisonniers politiques ont perdu la vie sous la torture, mais le monde n’a jamais entendu leurs histoires. Voilà ce qui se passe en Iran depuis 30 ans, et cela se passe encore en ce moment.

La CFPPI (Campagne pour la Libération des Prisonniers Politiques en Iran) commémorera le 20 juin chaque année jusqu’à ce que le dernier prisonnier politique en Iran soit libéré. Le 19 juin, un rassemblement a eu lieu à Paris pour soutenir les prisonniers (photo).

Rassemblement à Paris pour les prisonniers politiques en Iran

Rassemblement à Paris pour les prisonniers politiques en Iran

Le lien de la campagne

Selon des chiffres publiés récemment, l’automobiliste anglais moyen aurait plus de 200 de ses trajets répertoriés dans la base de données de surveillance des véhicules du gouvernement. Il y aurait également 7,6 milliards d’inscriptions de plaques minéralogiques actuellement mémorisées grâce au fichier de reconnaissance automatique de plaques de la police. Cette base de données est continuellement nourrie d’images et de détails des voyages des 38 millions d’automobilistes qui croisent les milliers de caméras de surveillance à travers le pays. Ce système développé au début des années ’90 était initialement prévu pour détecter les voitures volées, les taxes routières non-payées,… Mais depuis lors, les milliers de caméras routières et CCTV des centres-villes, des aéroports et d’ailleurs ont été reliées au réseau de la police, dont les hélicoptères sont également équipés. Au départ, on pensait que la plupart des données étaient détruites après un mois et qu’aucune n’était conservée plus de cinq ans. Mais il apparaît qu’en fait, les enregistrements sont conservés ‘aussi longtemps que c’est opérationnellement nécessaire’. Enfin, en 2008, le Ministre de l’Intérieur a signé un ‘certificat spécial’ autorisant que les données soient envoyées à l’extérieur de la zone économique européenne aux autorités antiterroristes américaines ou ailleurs. Le système de gestion du trafic britannique est clairement devenu un outil répressif et un dispositif de sécurité national.