Les unités spéciales israéliennes ont attaqué les prisonniers palestiniens dans la section 17 de la prison d’Ofer le 20 janvier, suivie de la section 15 et d’autres sections le 21 janvier. La répression s’est poursuivie alors que la section 2 de la prison de Megiddo avait également subie une attaque par ces forces répressives. Ces raids violents ont impliqué l’utilisation de chiens, de matraques et de pistolets-mitrailleurs, des dégâts considérables et la confiscation des biens des prisonniers.

Ces unités armées ont tiré des bombes lacrymogènes et des balles en métal recouvert de caoutchouc dans des locaux de prison fermés. Environ 150 prisonniers palestiniens ont été blessés lors de ces attaques. Certains ont souffert des effets des gaz lacrymogènes, d’autres de fractures à la mâchoire, au nez ou à la tête. Les forces israéliennes ont complètement fermé la prison, annulant les visites légales et les comparutions devant le tribunal. Les prisonniers ont continué leurs protestations; ils repas et promenade. Mercredi 23, plusieurs prisonniers ont annoncé une grève de la faim, exigeant le rétablissement des conditions qui prévalaient avant le raid.

Pour en savoir plus et pour lire la déclaration des prisonniers d’Ofer

Le raid à la prison d'Ofer

Le raid à la prison d’Ofer

Conséquence du bras de fer entre les démocrates au Congrès et le gouvernement sur le financement d’un mur anti-immigration à la frontière avec le Mexique, une partie du gouvernement fédéral est paralysée depuis le 22 décembre. Cette impasse budgétaire a entraîné la fermeture, faute de financement, de plusieurs ministères et administrations. Environ 800.000 fonctionnaires fédéraux sont contraints au chômage forcé ou doivent travailler sans être payés, comme les 13.000 agents spéciaux du FBI, considérés comme «essentiels».

Mais l’absence de fonds a aussi des conséquences sur leurs missions. Ils sont incapables de rémunérer leurs indicateurs. Certaines enquêtes sont interrompues faute d’argent pour payer les frais de voyages des policiers ou les traducteurs qui doivent se déplacer dans le pays. Le FBI ne peut plus acheter de kits de prélèvement ADN, de pneus pour ses véhicules ou du papier pour photocopie. Les agents déployés à l’étranger ne sont pas remboursés de leurs frais, en l’absence de personnel du service comptabilité.

FBI

FBI

L’ancien responsable d’ETA, Mikel Albisu Iriarte, « Mikel Antza », a purgé sa peine de vingt ans en France samedi dernier. Il a quitté la prison française de Réau pour un centre de détention de Paris jusqu’à ce que sa décision d’expulsion soit exécutée de France en Espagne. Il a alors été transféré de Paris à l’aéroport de Barajas, où il est arrivé vers huit heures de l’après-midi et remis à la police espagnole qui, après s’être assuré qu’il n’y avait aucune poursuite contre lui l’a laissé en liberté. Une fois libre, il s’est rendu à Saint-Sébastien avec des parents et des proches qui s’étaient rendus à Madrid pour l’accueillir.

Mikel Antza, âgé de 57 ans et originaire du quartier El Antiguo de Saint-Sébastien, était emprisonné depuis octobre 2004, date à laquelle il avait été arrêté par la police française dans une ferme à Salies-de-Béarn, lors de l’une des opérations les plus importantes contre ETA. Auteur connu et primé au pays basque, il était passé à la clandestinité en 1985, et a eu les plus hautes responsabilités dans ETA à partir de 1992. En mai 1999, il fut l’un des interlocuteurs de l’ETA dans le dialogue ouvert en Suisse avec les émissaires du gouvernement espagnol. Cette tentative, dans laquelle ETA a demandé des avancées sur le droit à l’autodétermination, avait échouée.

Mikel Albisu Iriarte

Mikel Albisu Iriarte

Samedi 19 janvier à Toulouse un hélicoptère de la gendarmerie a été ciblé par un pointeur laser alors qu’il participait à une mission de surveillance dans le cadre du mouvement des gilets jaunes. L’auteur a été interpellé et présenté au tribunal qui l’a condamné à deux ans et demi de prison dont un ferme.

A l’audience, le pilote a expliqué avoir évité de crash. Le faisceau laser ne fait pas qu’illuminer le casque du pilote il l’aveugle littéralement pendant quelques secondes et risque de brûler ses rétines malgré le verre teinté. Le pointeur laser est dans ce sens légalement considéré une arme par destination. Il avait été massivement utilisé par les manifestants égyptiens en 2003 pour empêcher les hélicoptères de l’armée de contribuer au contrôle des foules.

Lasers convergeant vers un hélicoptère de l'armée égyptienne

Lasers convergeant vers un hélicoptère de l’armée égyptienne

Leyla Güven est une députée et coprésidente du HDP en Turquie. Elle est détenue depuis le 31 janvier 2018 dans la prison de haute sécurité de type E de Diyarbakir et est poursuivie en justice dans une affaire où elle risque jusqu’à 31 ans et 6 mois de prison pour ses déclarations critiques sur l’invasion d’Afrin.

Le 7 novembre 2018, elle a entamé une grève de la faim pour protester contre l’isolement d’Abdullah Öcalan. Aujourd’hui marque le 78e jour cette grève qui a notamment permis à Öcalan de rencontrer son frère après plus de deux ans d’isolement complet (voir notre article). Cette grève a également été suivie par d’autres prisonniers politiques (voir nos articles : ici, ici, ici et ici) et d’autres militants (voir nos articles ici, et ici). Si on ne peut pas connaitre le nombre exact de grévistes de la faim, il dépasse facilement la centaine de personnes.

Des actions sont prévues à Bruxelles pour soutenir Leyla Güven :, par les groupes NavBel, TJK-E et Tevgera Ciwanen Soresger qui appellent à la mobilisation
Le 24 janvier 2019: Place du Luxembourg, Bruxelles 14h à 16h
Le 25 janvier 2019: Place Schuman, Bruxelles 14h à 16h
Le 26 janvier 2019: Place de la onnaie, Bruxelles 14h-16h

Une affiche de solidairté avec Leyla Güven (archive)

Une affiche de solidairté avec Leyla Güven (archive)

Alexandre Chantry, 27 ans, proche de la France Insoumise, organise pratiquement toutes les manifestations, chaque samedi, depuis le début du mouvement. Il participait ce mardi matin à un rassemblement à côté du Grand Palais, où se déroule le Forum international de la cybersécurité. Il voulait protester contre la venue de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur. Il a été interpellé et placé en garde à vue pour organisation d’une manifestation non déclarée. Les soutiens et Gilets jaunes sont actuellement devant l’hôtel de police de Lille-Sud pour réclamer sa libération. Ils se sont rassemblés vers 11 heures devant le commissariat de Lille pour exiger sa libération.

Alexandre Chantry

Alexandre Chantry

Des heurts en marge d’une manifestation contre les violences policières dans le centre de Lisbonne ont fait ce soir plusieurs blessés légers (y compris parmi les forces de l’ordre). Cette manifestation avait été convoquée en réaction à une intervention musclée de la police dimanche à Seixal, commune de la banlieue sud de Lisbonne,, dénonçant devant le ministère de l’Intérieur le racisme et les violences policières. Au moment de la dispersion de cette manifestation en début de soirée, des manifestants se sont dirigés vers une avenue chic du centre de Lisbonne, l’Avenida da Liberdade avant de se heurter aux forces de l’ordre qui ont tiré avec des tirs de balles en caoutchouc.

Les manifestants se rassemblant à lisbonne

Les manifestants se rassemblant à lisbonne

Un manifestant de 27 ans a perdu un œil lors de la manifestation des Gilets jaunes ce samedi 19 janvier à Rennes. Pour disperser la manifestation, la police a fait usage de grenades de désencerclement, ainsi que des tirs de flash-ball. Ce serait une grenade de désencerclement qui, explosant au pied du manifestant, aurait mutilé le jaune homme. Ce dernier a été pris en charge par une équipe de « médics » issus du service d’ordre des Gilets jaunes avant l’arrivée des pompiers. Il a été opéré pendant trois heures par un interne qui a fait ce qu’il a pu pour lui sauver son œil, mais cela n’a pas réussi.

L'évacuation du manifestant blessé

L’évacuation du manifestant blessé

Quatre hommes ont été arrêtés à la suite de l’attaque du palais de justice de Bishop Street, à Derry (voir notre article), tandis qu’un cinquième a été arrêté aujourd’hui lundi sur base de la loi sur le terrorisme. Il est arrêté pour l’attaque contre le palais de justice mais aussi pour un hold up dans le quartier de Meadowbank Avenue à Derry. Les cinq hommes sont toujours en garde à vue.

L'explosion de la voiture piégée devant le palais de justice

L’explosion de la voiture piégée devant le palais de justice

À Bruxelles, près de la Gare du Midi, une grande banderole de papier a été collée en solidarité avec Ahmad Sa’adat (Secrétaire général du FPLP, détenu depuis 2002 par l’AP puis à partir de 2006 par l’occupant israelien), Mustapha Awad militant et danseur palestinien réfugié en Belgique et détenu depuis le 19 juillet par Israel, et Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis 1984 en France pour avoir pris part à la résistance palestinienne.

Solidarité avec Ahmad Sa'adat

Solidarité avec Ahmad Sa’adat