Centre ville de Montréal, vendredi soir, la répression policière s’est abattue sur une manifestation pro-Palestinienne et anti-OTAN. Dans la journée, un premier rassemblement avait débuté vers 16 heures 30. Le cortège s’est ensuite élancé pour rejoindre une seconde manifestation. Celle-ci dénonçait notamment la présence d’une délégation de l’OTAN au Palais des Congrès. Les agents du SPVM ( Service de Police de la Ville de Montréal ) ont décidé de disperser les manifestantes à l’aide de sprays au poivre, de gaz lacrymogène et de coups de matraque, en réponse, des fumigènes ont été utilisés par les manifestants, des barrières métalliques ont été jetées afin d’entraver le travail des forces de l’ordre. Les policiers ont également été la cible de projectiles pyrotechniques. Plusieurs vitrines de commerces et des vitres du Palais des Congrès ont été brisées, une voiture de police et deux autres véhicules ont été incendiés. Environ 80 000 personnes ont profité cette journée de vendredi pour faire la grève et participer au mouvement. La police a procédé à 3 interpellations.

Dix maoïstes ont été tués ce vendredi lors d’un affrontement armé avec les forces de sécurité dans l’État du Chhattisgarh, en Inde centrale. Les corps des 10 maoïstes ont été retrouvés dans une zone forestière du district de Sukma. Des armes automatiques ont été confisquées, dont des fusils AK-47 et des fusils automatiques de type SLR. Un membre des forces spéciales a été grièvement  blessé . L’Inde a déployé des dizaines de milliers de membres des forces de sécurité dans la région.

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Dans la nuit de samedi 16 au dimanche 17 novembre, un homme de 38 ans est mort au commissariat de Rouen après avoir pris deux coups de taser. La victime est présentée en coupable : « individu violent, sous emprise de stupéfiant », « voulant en découdre avec la police ». L’homme aurait fait un arrêt cardiaque à minuit, soit une heure après son interpellation. Le nombre de personnes décédant entre les mains de la police ou de la gendarmerie est en augmentation constante depuis 10 ans, Selon Bastamag ( média indépendant ), un nouveau seuil est franchi en 2020 avec 40 morts puis en 2021 avec 52 morts.

Mercredi, dans la ville de Dersi, un tribunal a condamné deux maires pro-kurdes à 6 ans et 3 mois de prison pour « appartenance à une organisation terroriste ». Suite à cette condamnation, les maires peuvent être suspendus de leurs fonctions et remplacés par des administrateurs désignés par le gouvernement turc. Le ministère de l’Intérieur a le pouvoir de suspendre Cevdet Konak, co-maire de Dersim et membre du Parti de l’égalité des peuples et de la démocratie ( parti DEM ) et Mustafa Sarıgül, membre du Parti républicain du peuple (CHP). Il est nouveau que des maires du CHP soient démis de leurs fonctions pour des accusations de « terrorisme ». Récemment, quatre maires du CHP et du DEM ont été démis de leurs fonctions entrainant plusieurs manifestations de protestation sérieusement réprimées par la police turque ( voir article ici ).

Avec le soutien de la CGT et de plusieurs organisations, un meeting de soutien aux prisonniers politiques sahraouis et à la décolonisation du Sahara Occidental est organisé ce vendredi 22 novembre dès 19H à la Bourse du Travail de Toulouse. Il aura lieu en présence de Claude Mangin, militante des droits humains et  femme de prisonnier politique sahraoui, mais aussi Mokhtar Sidi, président de l’association des Sahraoui-es de Toulouse, et Nayem Uld Enna, président de l’association des Sahraoui-es de Montauban avec les familles de la diaspora.

Deux prisonniers palestiniens sont morts les 14 et 15 novembre dans les prisons israéliennes. Samih Suleiman Muhammad Aliwi, 61 ans, et d’Anwar Shaaban Muhammad Aslim, 44 ans, avaient été soumis aux abus systématiques pratiqués depuis longtemps dans les prisons israëliennes, notamment la torture, la négligence médicale et la sous-alimentation. L’avocat d’Aliwi a témoigné que les soins de celui-ci lui avaient été refusés, qu’il avait subi des agressions et humiliations, et qu’il avait perdu 40 kg lors de leur dernière entrevue.

D’autre part, les conditions du décès, en avril dernier, d’Adnan al-Bursh (à gauche sur la photo), célèbre chirurgien de l’hôpital Al-Shifa à Gaza, ont été documentées. Le médecin informait, depuis le début du génocide, les blessures terribles qu’il était amené à soigner ainsi que les conditions toujours plus difficiles dans lesquelles il devait travailler. Il a également exposé le siège brutal qu’a subi son hôpital en novembre 2023, et son évacuation forcée. Il a ensuite rejoint un autre hôpital et continué de dénoncer les attaques d’Israël à l’égard du système de santé palestinien. Il est arrêté par l’armée israélienne lors du siège de l’hôpital Al-Awda, le 5 décembre 2024. Il est amené au camp d’emprisonnement et de torture de la base militaire Sde Teiman, puis transféré aux autorités pénitentiaires israéliennes. À la mi-avril 2024, le Dr Adnan Al-Bursh est arrivé à la section 23 de la prison d’Ofer, près de Jérusalem. Il a présentait des blessures sur tout le corps. Il était nu dans la partie inférieure de son corps. Les gardiens de prison l’ont jeté au milieu de la cour et l’ont laissé là. Le Dr Adnan Al-Bursh était incapable de se lever. L’un des prisonniers l’a aidé et l’a accompagné dans l’une des cellules. Quelques minutes plus tard, le Dr Adnan Al-Bursh était mort.

Alors que l’application France Identité est désormais accessible à tous et toutes, bon nombre de Français gardent leur carte obsolète, non conforme aux règlementations en vigueur depuis 2021. Les autorités font donc le forcing pour amener les Françaises et les Français à demander un renouvellement anticipé de leur carte, afin de passer à la carte d’identité électronique (format carte bancaire) liée à une carte d’identité dématérialisée. Ce renouvellement nécessitait de faire une demande justifiée par la perte ou le vol du document, ou encore par un changement d’état civil. L’opération était facturée 25€ en cas de non-présentation de l’ancien document.

Pour pousser toujours plus de monde à adopter l’identité numérique, France Titres, anciennement connue sous le nom d’Agence nationale des titres sécurisés, a annoncé qu’il serait possible, dès l’année prochaine, de demander gratuitement une nouvelle carte d’identité électronique. Dans un premier temps, seuls les détenteurs d’une carte d’identité reçue entre 2016 et 2021 seront éligibles: sur cette période-là, l’agence a les données d’identité dans ses fichiers, ce qui permet de créer automatiquement les nouvelles cartes électroniques. En plus de la carte d’identité et du permis de conduire, l’application gouvernementale accueillera bientôt la carte Vitale et la carte grise, qui fera l’objet d’une expérimentation en début d’année prochaine.

La police de la force anti-naxal (Anti-Naxal Force – ANF) de l’état du Karnataka a abattu Vikram Gowda, l’un des dirigeants maoïstes les plus recherché du sud de l’Inde, ce lundi 18 novembre dans la région forestière de Kabbinale, dans le district d’Udupi. Cela faisait  deux décennies que les forces de sécurité indiennes essayaient de se saisir de Vikram Gowda. Il avait plus de 50 dossiers ouvertes contre lui. Gowda, 44 ans, originaire du village de Nadpalu dans l’Hébri, avait rejoint le mouvement naxalite lors du mouvement du parc national de Kudremukh et d’autres mouvements ouvriers au début des années 2000. Il avait réussi à échapper à la capture à trois reprises et était activement recherché dans les états du Karnataka, du Kerala et du Tamil Nadu.  En 2016 déjà, Gowda avait réussi à échapper à la police du Kerala après avoir été repéré, disparaissant dans les jungles épaisses des Ghâts occidentaux. Sa capacité à se déplacer dans le terrain forestier, associée au soutien des communautés locales, lui a permis de défier en permanence les captures policières.

D’autre part, les forces de sécurité indiennes ont tué cinq guérilleros maoïstes, dont deux femmes, dans la jungle d’Abujhmad, dans les régions limitrophes de Kanker et de Narayanpur ( l’État du Chhattisgarh). La police saisissant des fusils et des munitions sur le terrain. Deux policiers ont été blessés dans l’affrontement.

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Gino a été arrêté cette semaine en France, à Paris, en vertu d’un mandat d’arrêt européen. Son extradition est réclamée par les autorités hongroises, qui l’accusent d’être impliqué dans les éventements survenus à Budapest en février 2023, lors d’une mobilisation antifasciste qui s’opposait à la dite « Journée de l’honneur », célébrée par des néonazis. Il est actuellement détenu à la prison de Fresnes, en attente de la décision d’un juge français sur son extradition.

Le tribunal d’application des peines a admis Georges Abdallah au bénéfice de la libération conditionnelle à compter du 6 décembre prochain, « subordonnée à la condition de quitter le territoire national et de ne plus y paraître ». Le parquet national antiterroriste a annoncé faire appel de cette décision. Aujourd’hui âgé de 73 ans, Georges est libérable depuis 1999. Ses dix précédentes demandes de libération conditionnelle avaient toutes été retoquées, sauf une. En 2013, une décision de justice autorisait sa libération sous réserve qu’il fasse l’objet d’un arrêté d’expulsion. Mais Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, ne l’a jamais pris, torpillant ainsi la décision de justice. La décision d’aujourd’hui ne requiert plus cet arrêté: la procédure en appel (qui devrait statuer dans 2 ou 3 mois) sera donc peut-être la dernière étape.