Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Santosh Sah, alias Manikant, commandant régional de la People’s Liberation Guerilla Army (PLGA) du parti maoïste a été arrêté lundi au cours d’une opération de ratissage menée par la CRPF sur les rives de la rivière Gandak, dans le district de East Champaran, dans le Bihar. Le commandant du bataillon 153 de la CRPF a déclaré qu’agissant sur base de renseignements, ses hommes avaient capturé le guérillero, lequel était en opération dans la région depuis quelques temps pour renforcer son parti avec d’autres camarades issus de Muzaffarpur, de Gopalganj, de Siwan et de Sheohar. Il était recherché par la police depuis 2005 pour le meurtre d’un commandant adjoint de la CRPF, pour le pillage d’une banque et d’autres actions attribuées à la guérilla. La police du East Champaran et celle du Gopalganj, assistées par des membres de la CRPF ont lancé une vaste opération conjointe contre les maoïste dans la région du Gandak depuis le mois dernier, et affirment avoir déjà détruit plusieurs campements de la guérilla.

Depuis le 2 mars, plusieurs prisonniers anarchistes ont commencé une grève de la faim. D’une part pour demander l’abolition de 4 lois anti-terroristes (articles 187 et 187A, loi anti-masque et loi sur les prisons de type-C) et la libération du prisonnier de l’Organisation Révolutionnaire 17 Novembre pour raisons médicales. D’autres parts les prisonniers des Cellules de Feu sont en grève de la faim jusqu’à la mort pour la libération des membres de leurs familles arrêtées suite au dossier de « l’évasion des CCF ». Aggeliki est en grève de la faim en solidarité avec celle de la Conspiration des Cellules de Feu, elle a été arrêtée il y a peu pour le dossier de l’évasion et est en détention dans l’attente de son procès.

La sous-division de la police de Bhadrachamal a intensifié sa vigilance le long de la frontière entre le Chhattisgarh et le Telengana suivant des renseignements concernant les probables déplacements d’une dirigeant maoïste dans la région proche de la frontière inter-étatique. Sur base de rapports non-confirmés selon lesquels le secrétaire du Special Zonal Committee de la région du Dandakaranya se déplaçait actuellement dans la région avec sa femme souffrante pour qu’elle se fasse soigner, la sous-division de la police a également mis en place un vaste réseau de surveillance de tous les hôpitaux.

D’autres sources disent également que Ramanna serait en voie de se rendre aux autorités, ce qui semble fort peu probable selon les autorités locales. L’homme, responsable de la zone du Bastar, serait toujours impliqué dans ses fonctions clandestines.

Votée par le parlement genevois en septembre dernier, la LPol, la nouvelle loi sur la police fera l’objet d’une référendum le 8 mars. Cette loi très controversée prévoit l’appel au secteur privé pour certaine taches spécifiques et techniques », un élargissement des possibilité « d’enquêtes préventives », des « mesures d’éloignement » (du canton) qui seraient décidées non par un tribunal mais par la police elle-même. En outre, la loi exige la nationalité suisse pour être policier, la disparition de la gendarmerie en tant qu’unité constituée et la création de cinq services destinés à autant de missions principales (police-secours, police judiciaire, police de proximité, police internationale et police routière).

Le gouvernement de l’Odisha vient de faire une demande pressante au gouvernement central afin que celui-ci lui fournisse au moins deux hélicoptères MI-17 pour mener des opérations de contre-insurrection de manière plus efficace. Pareille demande avait déjà été formulée en 2010, mais les autorités centrales n’y avaient répondu que partiellement, fournissant, en 2011, un hélicoptère MI-172 loué à la société Pawan Hans Helicopters Ltd (PHHL). Celui-ci a récemment été remplacé par un autre appareil, mais il semblerait que cela ne soit pas suffisant pour les autorités locales, qui réclament donc un investissement plus conséquent de matériel pour lutter contre la guérilla maoïste.

Le 2 mars 2015, huit prisonniers révolutionnaires ont lancé une grève de la faim dans différentes prisons grecques. Leurs principales revendications sont: l’abolition de l’article 187 (organisation criminelle) et de l’article 187A (organisation terroriste) du Code pénal grec; de la «loi capuche » (actes commis par des personnes cachant leurs caractéristiques physiques), du cadre juridique pour les prisons de type C; de la disposition permettant la prise de force des échantillons d’ADN, et la libération immédiate pour raison de santé de de Savvas Xiros, le prisonniers du 17 novembre.

Participent à cette lutte trois guérilleros urbains incarcérés dans l’aile E1 de la prison de Domokos: Dimitris Koufontinas, Kostas Gournas, et Nikos Maziotis, membre de Lutte révolutionnaire, et cinq membre du Réseau des Combattants Emprisonnés (DAK): Antonis Stamboulos (prison Larissa), Tasos Theofilou (prison Domokos), Fivos Harisis, Argyris Ntalios et Giorgos Karagiannidis (de la prison de Koridallos). Les autres membres du Réseau des combattants emprisonnés vont se joindre à la grève de la faim dans les prochains jours.

En outre, dans l’aile E1 de Domokos Type C prison, Giorgos Sofianidis est en grève de la faim depuis le 27 Février, demandant l’abolition des prisons de sécurité de type C maximum, en plus de son transfert immédiat à la prison de Korydallos, afin de poursuivre ses études – et à partir d’hier 2 mars, Mohamed-Saïd Elchibah aussi a fait une grève de la faim.

La prison de haute sécurité de Domokos

La prison de haute sécurité de Domokos

Dix membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules de feu (Olga Ekonomidou, Michalis Nikolopoulos, Giorgos Nikolopoulos, Haris Hatzimihelakis, Christos Tsakalos, Gerasimos Tsakalos, Giorgos Polydoros, Panagiotis Argyrou, Damiano Bolano, Theofilos Mavropoulos) ont entamé une grève de la faim jusqu’à la mort pour exiger la libération de leurs proches qui ont été emprisonnés par la police anti-terroriste suite à l’échec du plan d’évasion de la prison de Korydallos

Un ami du frère de Giorgos Polydoros, un ami de Christos et Gerasimos Tsakalos ont été arrêtés, et ensuite la mère de Christos et Gerasimos Tsakalos, parce qu’elle avait donné asile dans la maison familiale à Aggeliki, et la femme de Gerasimos, qui logeait dans cette maison, Spyropoulou. Les média ont présentés ces proches comme des « membres régionaux » des CCF, les collectes de solidarité comme des « fonds révolutionnaire », etc. personnes arrêtés sont étrangers aux CCF, ce sont simplement des proches solidaires.

Ils étaient quelque 4000 manifestants à accéder dimanche, place Somoud à In Salah, après en avoir été éjectés la veille vers minuit par les tirs de bombes lacrymogènes. La population d’In Salah, ville de 36.000 habitants, vient de reprendre possession de l’emblématique esplanade de la résistance antigaz de schiste. Après un samedi violent et une nuit mouvementée, les forces de l’ordre ont réussi à lever le camp dressé depuis deux mois sur la place Somoud, jouxtant le siège de la daïra d’In Salah.

Des manfiestations ont eu lieu pour demander aux gendarmes et aux policiers de relâcher les détenus arrêtés dans la matinée, qui ont fini par être libérés vers 16h. Mais les affrontements entre les agents antiémeute et les manifestants ne se sont pas estompés pour autant. La confrontation a continué de plus belle, dans la nuit, avec pour seul objectif une épreuve de force visant à déloger les habitants de la place Somoud et effacer tous les signes d’une résistance inédite qui aura duré exactement 60 jours. Hier matin, ils étaient des centaines à se regrouper devant le siège de la daïra. Lundi matin, des avions militaires ont acheminé des renforts qui ont vite pris position dans les points névralgiques d’In Salah. Des affirmations officielles qui circulent depuis jeudi dernier sur le maintien de la fracturation hydraulique par la société Halliburton, à 10 km d’In Salah.

Algérie: Répression contre les opposants au gaz de schiste