Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

La police de Sambalpur a arrêté samedi arrêtés Sumitra Kuanr, alias Sebati, une militante commandante activement recherchée. Sumitra a été arrêtée avec trois autres femmes qui ont été libérées en l’absence d’éléments incriminant. Sumitra était le commandant de zone adjoint de la région Sambalpur-Deogarh-Sundargarh du PCI (maoïste). Elle avait rejoint le PCI(M) dès l’âge de 15 ans. Elle était poursuivies pour de cinq affaires pénales et sa tête avait été mise à prix.

Inde: Arrestation d’une commandante maoïste

Après les spectaculaires affrontements à Paris, samedi, de nouvelles violences ont gagné, ce dimanche, la ville de Sarcelles. Tout comme la veille, des heurts ont éclaté, dans cette commune du Val-d’oise, à l’issue d’un rassemblement (interdit par le maire PS) de centaines de sympathisants pro-palestiniens. C’est lors de la dispersion, qui a rapidement suivi le rassemblement, qu’une partie des jeunes manifestants se sont engouffrés dans la ville, vers des positions de CRS, renversant des poubelles et allumant pétards et fumigènes.
Les dégâts sont nombreux, plusieurs commerces ont été pillés, certains incendiés, tandis que les policiers ont tiré des balles en caoutchouc sur les manifestants. Treize personnes ont été interpellées et deux policiers blessés.

France/Palestine: Affrontements à Sarcelles ce dimanche

Les organisateurs de la manifestation pro-palestinienne non autorisée samedi à Paris ont appelé hier, lors d’une conférence de presse, à un nouveau rassemblement le samedi 26 juillet à 15H00 sur la place de la République à Paris. Le rassemblement aura lieu, avec ou sans autorisation, la « déclaration de manifestation » devant être déposée dans la journée de dimanche. Les organisateurs dénoncent l’interdiction gouvernementale du rassemblement prévu à Paris en soutien aux Palestiniens de Gaza.

Bravant cette interdiction, 8.000 à 10.000 manifestants ont quand même convergé dans le nord de Paris mais ils se sont retrouvé coincé dans un dispositif policiers. Les incidents se sont alors multiplié, avec un bilan officiel de 17 policiers et gendarmes blessés et 44 personnes ont été interpellées, dont 19 se trouvaient toujours en garde à vue dimanche matin. Le nombre des manifestants blessés par la police est élevé, mais aucun chiffre n’a été avancé.

Au moins 100 Palestiniens sont morts dimanche dans le pilonnage par l’armée israélienne d’une banlieue de Gaza, faisant de cette journée la plus sanglante depuis le début du conflit.

France/Palestine: Nouvelle manifestation à Paris samedi prochain

Un rassemblement de solidarité avec Nikos Maziotis s’est tenu hier samedi 19 Juillet 2014, à midi,dans le parc Evangelismos, en face de l’hôpital d’Athènes où Nikos est soigné pour la blessure par balle reçue lors de son arrestation. Les enquêteur de l’anti-terrorisme ont été interroger Nikos Maziotis à l’hôpital et il a refusé de confirmer jusqu’à son identité.. Samedi après-midi, il transféré à la section médicale de la prison de Korydallos, dans une chambre spéciale pourvue de vitres anti-balles et de caméras de sécurité.

Grèce: Rassemblement de soutien à Nikos Maziotis

Vers 2 heures du matin, vendredi, les grévistes ont vu débarquer trois camions de la Sica Lait et une trentaine de personnes mené par deux administrateurs de la société. Cette opération devait permettre de forcer la levée du barrage afin de livrer du lait et de récupérer deux camions de collecte bloqués dans l’usine. Les deux camions ont été récupérés, la police est intervenue et a interpellé un gréviste porteur d’un couteau. Placé en garde à vue, il a été remis en liberté dans la journée.

France/Réunion: Raid patronal chez SICA Lait

Enrique Kuadra Etxaendía est né à Barakaldo (Bizkaia, Pays Basque) le 9 juin 1950. Militant communiste, membre du PCE(r) et des GRAPO. Sauvagement torturé à son arrestation, emprisonné à deux reprise, d’abord pendant trois ans, puis pendant dix-neuf ans. Il est âgé de 62 ans et souffre d’un cancer, il sera libéré après-demain matin 22 juillet de la prison de Daroca (Saragosse).

Espagne: Libération d’un prisonnier révolutionnaire

Dix-neuf personnes se trouvaient toujours en garde à vue dimanche matin suite à la manifestation de soutien aux Palestiniens. Elles sont soupçonnées de violences aggravées (en réunion ou avec arme) sur personne dépositaire de l’autorité publique, outrages, rébellion, dégradations aggravées ou encore participation à un attroupement. En tout, 44 personnes ont été interpellées samedi durant les violences qui ont émaillé le rassemblement dans le nord de la capitale. Dix-sept policiers et gendarmes ont été blessés.

France/Palestine: Bilan des affrontements d’hier à Paris

Plus de 5000 personnes ont manifesté de la Place Rouppe à la Place Albertine à Bruxelles. 500 autres se sont rassemblées à Liège. A Bruxelles, notre Secours rouge était présent et a distribué des tracts en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah. Quelques incidents ont éclaté après la manifestation dans le quartier de la gare centrale.

Manifestation à Bruxelles


Tract pour Georges Abdallah

Manifestation à Bruxelles
Tract pour Georges Abdallah

La nouvelle législation sécuritaire du gouvernement Mariano Rajoy a été adopté le 11 juillet, après neuf mois de controverses. Le nouveau dispositif est clairement taillées sur mesure pour répondre aux diverses formes de protestations nées avec la crise, en accordant à l’administration un pouvoir punitif arbitraire sans précédent depuis Franco.

Contre les campements dans des lieux publics popularisés par le mouvement des Indignés, le texte punit le « refus de dissolution de réunions et de manifestations dans des lieux de passage public ». Contre les rassemblements visant à empêcher les expulsions immobilières, innombrables avec la crise et combattues par différents collectifs, la nouvelle loi punit « l’obstruction visant à empêcher à toute autorité ou employé public » l’exécution des « résolutions administratives ou judiciaires ». Contre les incidents qui ont émaillé les fins de manifestations au cours des dernières années : un article vague dédié à « la perturbation au déroulement d’une réunion ou manifestation » donne le champ libre aux interprétations policières.

Pour ces différentes atteintes à l’ordre public, la sanction encourue s’échelonne de 600 à 30.000 euros. Le même tarif s’applique aux rassemblements non-autorisés aux abords du Congrès des députés, du Sénat ou des Assemblées régionales. Pour les fautes qualifiées de « très graves » (parmi elles, l’organisation de manifestations non autorisées dans des infrastructures publiques susceptibles de mettre en danger les personnes ou simplement de « perturber le fonctionnement des services publics » ), l’amende peut aller jusqu’à 600.000 euros, 70 ans du salaire minimum espagnol. Ces peines n’ont pas besoin de juge pour être prononcées. Elles sont à la discrétion du Ministère de l’intérieur pour les plus graves, voire du Secrétaire d’État à la sécurité pour les autres.

Espagne: Une législation ultra-répressive adoptée