Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Un millier de manifestants pro-palestiniens se sont rassemblés ce vendredi après-midi sur les marches de la Bourse de Bruxelles pour protester contre le raid israélien contre le convoi humanitaire et contre le blocus de Gaza. Une délégation de notre Secours Rouge était présente avec un calicot exigeant la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Des membres du Secours avaient déjà distrbué des tracts pour la libération de Georges Abdallah la veille, au rassemblement du rond-point Schuman.

Dans une opération contre l’organisation urbaine du PKK, sept personnes ont été interpellées ce vendredi dans la province de Van. Une opération similaire s’est tenue dans trois quartiers de Van contre l’organisation KCK (Kurdish Communities Union).

Arrestation d’un militant du PKK

Jeudi, des militants du PKK ont tiré sur un véhicule de police dans la province de Hakkari, blessant deux officiers. Et tôt ce vendredi, des guérilleros ont fait feu sur une patrouille envoyée sur place pour enquêter, blessant deux autres policiers. Un fonctionnaire du gouvernement de la province a affirmé que l’entrée sur le territoire avait été bloqué et qu’une large opération de sécurité avait été enclenchée. D’autres incidents attribués au PKK ont également eu lieu jeudi soir dans les provinces voisines.

Arrestation d'un militant du PKK

Les quatre militantes belges qui faisaient partie du convoi d’aide humanitaire pro-Palestinien à destination de Gaza, sont arrivées à Istanbul jeudi à 3h00 du matin, heure locale (2h00 heure belge). Les deux néerlandophones devraient prendre un avion d’Istanbul vers Bruxelles jeudi soir. Mais rien n’est encore clair à propos des deux francophones.

La 8ème personne, recherchée depuis février dans le cadre de l’ »affaire » autour de l’agitation contre la machine à expulser (sabotages de distributeurs automatiques de billets de différentes banques, balades sauvages, etc…) a été arrêtée jeudi 27 mai en fin d’après-midi lors du rassemblement contre une expulsion de squat dans le 13ème arrondissement de Paris. Elle a été emmenée dans les bureaux de la Brigade Criminelle Section AntiTerroriste pour être longuement auditionnée par les policiers de la SAT sur toutes les dégradations commises durant cette période d’agitation contre la machine à expulser et en solidarité avec les inculpés de Vincennes.

Le gardé à vue à refusé de déclarer et de signer quoique ce soit, et a également refusé de donner empreintes digitales et photos, ainsi que de procéder au prélèvement ADN. Il sera sans doute poursuivi pour ce dernier délit. La SAT (le groupe Loriot) ont saisi un téléphone portable, une clé USB, un trousseau de clés, ainsi que divers papiers que l’interpellé avait dans un sac. Ils ont aussi sa ceinture et sa casquette afin de tenter d’établir son profil ADN. Après 23h de garde à vue, cette personne a été relâchée sans être passée devant la juge Rosso en charge du dossier et sera peut-être ultérieurement convoquée…

Il y a eu 7 arrestations mercredi après-midi lors de l’occupation de Carlson Wagonlit à Lille. Cette action était organisé par No Border Lille dans le cadre de la semaine sur l’immigration. Carlson Wagonlit Travel (CWT) est une agence de voyage qui a le monopole pour réserver les places d’avions et de bateaux pour les sans-papiers expulsés, et les flics de l’escorte.

Un policier a été tué et deux d’autres ont été blessés quand les guérilleros de FARC ont pris en embuscade une patrouille dans une zone rurale dans la province de Cauca mardi 2. Des fonctionnaires de police ont par ailleurs affirmé que les combattants des FARC et de l’ELN s’étaient affrontés dans la municipalité Arauquita (province d’Arauca); cette déclaration est évidement à prendre avec la plus grande réserve.

Verbania est une ville touristique née de la fusion d’Intra et de Pallanza située au bord du Lac Majeur. Son conseil municipal, en concertation avec un consultant en sécurité, a décidé de concevoir un système de surveillance d’une ampleur inédite. Verbania a installé dix réseaux motorisés de caméras, qui sont dirigés depuis deux centres de contrôle. Les nouvelles caméras Sony SNC-RX550 (photo) disposent de fonctions d’analyse intelligente d’image, ont une sensibilité élevée pour fournir des images claires même dans des conditions de pénombre, la qualité de sa lentille permet de filmer des objets et des événements situés jusqu’à une distance de 200 mètres, et un zoom optique très puissant qui garanti une couverture de larges zones avec des images exceptionnellement précises.

Le système de surveillance installé par Sony fonctionne sur une plateforme spécifique, qui rend les systèmes de contrôle plus intelligents, efficaces et attentifs. La technologie de cette plateforme libère le réseau et les ressources du moteur du logiciel, entraînant une meilleure qualité de la surveillance, une utilisation réduite de la bande passante, des délais de recherche plus courts et une capacité d’archivage optimisée. Selon le consultant en sécurité de la ville, on pourrait les décrire comme des caméras intelligentes ou autodidactes, qui une fois programmées, peuvent détecter les menaces sans interventions humaines. la technologie qui reconnait directement les objets et lit les plaques d’immatriculation. La totalité du système est programmé pour exécuter un enregistrement continu de haute qualité 24 heures par jour, 7 jours par semaine. Les moniteurs reliés aux dix réseaux de caméras sont installés dans les locaux de la Police Municipale. Le système ne nécessite pas l’intervention d’opérateurs spécifiques de sécurité. Une intervention humaine n’est nécessaire que lors d’événements majeurs ou lorsque l’alarme s’enclenche. En outre, le Commandant de la Police s’est doté d’un ordinateur portable qui peut être utilisé pour contrôler les caméras par radio et les pointer dans une direction particulière.

Caméra de vidéo-surveillance Sony SNC-RX550

Caméra de vidéo-surveillance Sony SNC-RX550

Invitée à prendre la parole lors d’une conférence sur le thème ‘La guerre contre le peuple’ ce mercredi, la militante et écrivain Arundhati Roy a une nouvelle fois exprimé son rejet de la politique gouvernementale indienne. Elle a affirmé qu’actuellement en Inde, il y a un large spectre de résistance, qui inclut le mouvement maoïste, qui se pose de sérieuses questions à propos de la démocratie et de la civilisation en Inde. ‘L’Etat, en poursuivant son agenda économique, a déchaîné une violence sous forme de guerre contre ses propres citoyens en les déplaçant par millions et en leur enlevant leurs ressources. Ce totalitarisme économique ne peut réussir qu’à travers un Etat armé. La classe moyenne et les médias se battent pour un Etat armé’. Selon elle, le gouvernement a besoin de cette guerre pour justifier ses actions violentes pour saisir les terres et que les multinationales puissent les exploiter. Et pour mener cette guerre, il doit avoir un ennemi. Il a désigné les maoïstes qui s’opposent, comme les tribaux, aux manoeuvres de privatisation de la terre. Les problèmes existent parce que les réformes terriennes n’ont pas été mises en place. La population sait que si elle ne résiste pas, elle n’ira nulle part. Pour conclure, et suite à la proposition de cessez-le-feu du Ministre de l’Intérieur envers les maoïstes, elle a exigé que le gouvernement ait une politique claire de non-aggression contre son peuple et qu’il n’était pas question que les maoïstes abandonnent la résistance, vu que cela signifierait la reddition, ce qui n’est pas la bonne manière de faire.

Depuis l’attaque sur la caravane de solidarité qui se rendait au village autonome de San Juan Copola en région Triqui (Etat d’Oaxaca) le 27 avril, intégrée d’observateurs internationaux ainsi que de membres des groupes et syndicats locaux, la communauté indigène Triqui à San Juan Copola continue a être victime d’une grande répression à cause des conditions de violence institutionnelle et d’impunité dont jouissent les paramilitaires dans cette région du Mexique. Sans accès quotidien à l’eau potable, aux soins médicaux, à l’électricité et la nourriture, leurs conditions de vie sont depuis des mois révoltantes.

Deux personnes faisant partie de la caravane ont perdu la vie durant l’attaque du 27 avril. Il s’agit là d’une action de provocation du groupe paramilitaire Unidad de Bienestar Social de la Región Triqui (UBISORT) et qui sera sûrement utilisée afin de justifier la militarisation de la région, déjà victime de grande répression. En contrôlant le terrain, les dissidents peuvent être massacrés dans l’impunité, leurs terres achetées ou volées et vendues pour exploiter des mines horribles créant des conditions parfaites de pauvreté, de dépendance et d’isolement. Pour rompre cet état de siège dans laquelle vit la communauté de San Juan Copola, une nouvelle caravane humanitaire est organisé le mardi 8 Juin.

En soutien avec les communautés autonomes de l’état de Oaxaca, et en soutien avec la nouvelle caravane, un, rassemblement se tiendra devant l’ambassade du Mexique ce mardi 8 juin à 16 heures.

Des journées de bombardement d’artillerie par des forces iraniennes poursuivant des guérilleros du Parti pour une Vie Libre au Kurdistan (PJAK) ont provoquées un exode de réfugiés. D’autre part, des sources militaires turques ont annoncé que quatre guérilleros PKK ont été tués le 20 mai lors des bombardements de l’aviation militaire turque dans le nord de l’Irak.