Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Sur l’indication de leur service de renseignement sur un camp de la guérilla maoïste, les équipes spéciales de la CRPF et de la force anti-naxalite ont mené une vaste opération contre les guérilleros dans la jungle du Bengale occidental au cours de la nuit. Les maoïstes, qui auraient été pris par surprise, ont répliqué à cette attaque qui aura duré plus de quatre heures. De source policière, il semblerait que six d’entre eux aient été tués, ainsi qu’un membre de la force anti-naxalite. Douze armes ont été saisies sur les lieux de la fusillade, dont des SLR et des fusils INSAS.

L’explosion d’un IED a blessé six soldats ce lundi dans la province de Diyarbakir. L’explosion a touché un véhicule transportant une troupe des forces de sécurité de retour d’une patrouille de routine sur la route entre les villes de Lice et de Kulp. La police a déclenché une opération de ratissage dans la région afin de les localiser les guérilleros qui ont monté cette embuscade.

L’examen des procédures anti-islamiste doit être fait car ce sont eux qui, le plus souvent « essuient les plâtres » de nouvelles mesures répressives qui sont par la suite étendues. Nizar Trabelsi a été condamné à dix ans en Belgique pour un projet d’attentat contre la base aérienne de Kleine-Brogel. Sans donner beaucoup de détails, Washington réclame depuis 2007 son extradition pour « participation à une association de malfaiteurs visant l’assassinat de ressortissants des Etats-Unis, en dehors des Etats-Unis; participation à une association de malfaiteurs pour l’usage et la tentative d’usage d’armes de destruction massive; participation à une association de malfaiteurs pour fournir un soutien matériel et des ressources à une organisation terroriste étrangère ». Il encourt théoriquement la perpétuité aux Etats-Unis. Il serait donc jugé et condamné une seconde fois sur base du même dossier…

La chambre des mises en accusation de Bruxelles a pourtant rendu au ministre de la Justice, Stefaan De Clerck, un avis dans lequel elle affirme qu’il n’existe pas d’objection juridique à l’extradition vers les Etats-Unis de Nizar Trabelsi. Cet avis, qui est en principe secret, et n’est pas contraignant, laissant la décision finale au ministre de la Justice. Mais la chambre des mises en accusation aurait néanmoins posé plusieurs conditions, dont celle que Nizar Trabelsi ne soit pas condamné à mort aux Etats-Unis.

C’est le 20 juillet 2010 que s’est déroulée à Lucca la dernière audience du procès contre Leo, un anarchiste arrêté le 4 novembre 2009 après un an et demi de clandestinité et accusé du braquage d’une Poste en juin 2007 à finalité terroriste. Dans cette même instruction, Francesco Goia et Daniele Casalini ont déjà été condamnés à 4 ans ferme en octobre 2009]. Le parquet avait requis 6 ans pour braquage, avec l’aggravation de terrorisme, la cour n’a pas retenu cette dernière circonstance aggravante, mais a quand même confirmé la condamnation à 6 ans de réclusion.

Trois membres présumés de l’ETA, actuellement en détention en France pour d’autres faits, ont été mis en examen dans le cadre de l’enquête sur la fusillade de Dammarie-lès-Lys qui a eu lieu le 16 mars dernier. Mikel Karrera Sarobe, suspecté d’être le numéro un de l’ETA, Arkaitz Aguirregabiria de Barrio et Joseba Urbieta Alkorta ont été mis en examen pour l’ensemble des chefs d’accusation suivants: homicide volontaire en bande organisée, détention et transport d’armes, recel de faux et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. De source judiciaire, on affirme que ce sont des analyse de traces recueillies sur les lieux de la fusillade qui auraient permis de remonter aux trois hommes. Ces trois mises en examen s’ajoutent à celle de Joseba Fernandez Aspurz, interpellé sur les lieux de la fusillade qui a fait état de son appartenance à l’ETA et est aujourd’hui écroué.

La force spéciale anti-naxalite a interpelé ce vendredi quatre militants d’extrême gauche, parmi lesquels un proche du dirigeant maoïste Kishenji au cours d’une opération dans le district de Salboni, dans le Bengale occidental. Ils sont actuellement interrogés par une équipe conjointe de la Special Action Force (SAF) et de la police locale. La SAF est un effectif spécialisé au sein de la CRPF créé pour mener des opérations anti-maoïstes.

Les médias colombiens rapportent que deux attaques distinctes ont eu lieu ce jeudi contre des membres des forces armées dans le centre du pays. Le premier incident a eu lieu au nord-ouest du département d’Antioquia alors que des soldats et des policiers patrouillaient pour désamorcer une bombe dont ils supposaient qu’elle avait été posée par les FARC. Un soldat est mort et six autres ont été blessés par l’explosion d’une mine dans la zone qu’ils ratissaient. La seconde attaque s’est tenue dans la région de Bajo Cauca. Selon la police, deux personnes et quatre guérilleros ont été tués au cours de l’offensive des FARC.

L’enquête de la section antiterroriste de la DIGOS sur les Cellules de Résistance Prolétarienne a débouché sur des perquisitions et l’arrestation de trois personnes: Patrizio Pietralunga 30 ans, , Fabrizio Sante Antonini 50 ans, (déjà impliquées dans des enquêtes pour des actions similaires menées entre 1999 et 2001, et revendiqué par les Noyaux Armés pour le Communisme, et Angel Liberati, 27 ans. L’enquête s’est basée notamment sur l’expertise scientifique des enregistrements téléphoniques de revendication et les images des caméras de vidéosurveillances proches des cabines.

Les CRP, qui font explicitement référence au projet des Brigades Rouges, sont connues pour l’envoi d’un colis piégés en juin 2007 à un producteur de cinéma, une tentative d’incendie et un incendie de concessionnaire FIAT (15 et 24 juillet 2008), une tentative d’attaque incendiaire contre l’Inspection du travail le 21 avril 2009, deux attaques à la bombe artisanale contre des sièges de partis politiques le 8 mai 2009, et l’explosion d’une bombe de forte puissante, le 20 janvier 2010, devant le siège de la police nationale à Montesacro.