Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le Secours Rouge/APAPC ouvre aujourd’hui son nouveau site. Vous y trouverez tout ce que vous aviez l’habitude d’y trouver, mais ce site ajoute les fonctionnalités suivantes:

-Fonction ‘mots clés’ (cliquez sur un des mots clés énumérés sous chaque article et apparaîtra la liste des articles liés à ce sujet)
-Fonction ‘recherche’ (introduire n’importe quel mot ou nom)
-Fonction ‘flux RSS’ (abonnez-vous et recevez nos nouveaux articles dans votre lecteur de flux RSS)
-Fonction ‘dictionnaire’ (passez la flèche de votre souris sur un nom d’organisation et de mouvement pour faire apparaître une petite notice d’explication)

Après le transfert systématique et les représailles contre le groupe de Zahra Boudkour, les militants sont sujets aux provocations de la part des directeurs des prisons qui les ont notamment privés de leur droit aux lits : depuis leur arrivée, ils ont été obligés de dormir par terre. Ils ont été aussi privés du droit à la visite et à l’utilisation des téléphones. Encore plus ils reçoivent des insultes et des agressions verbales. Les prisonniers vont entamer une grève d’avertissement de 48 heures.

Les forces de l’occupation israélienne ont violemment réprimé samedi une manifestation à Laban, dans le district de Ramallah, qui était organisée pour protester contre l’assassinat d’une jeune femme par un colon israélien. Les soldats de l’occupation ont blessé un garçon à la jambe et tabassé un autre pendant une confrontation entre les soldats et les écoliers qui organisaient la manifestation. Les soldats ont dispersé les manifestants à coup de balles caoutchouc-acier et grenades lacrymogènes.

Dans le district de Naplouse, à Irak Burin les troupes de l’occupant ont réprimé une marche organisée hier samedi pour protester contre la confiscation des terres du village. L’armée a décrété l’endroit ‘zone militaire fermée’ et a arrêté 14 personnes. De nombreux manifestants, dont des activistes de la solidarité internationale, ont dû être traités pour des difficultés respiratoires après que les troupes aient tiré un barrage de gaz lacrymogènes, ainsi qu’une pluie de balles caoutchouc-acier, pour disperser la foule. Les soldats de l’occupation ont tué deux enfants dans le village le mois dernier pendant une marche de protestation similaire.

L’administration Obama a autorisé l’assassinat ciblé d’un citoyen américain, Anwar al-Awlaki, un islamiste qui était soupçonné par les services de renseignement et de l’antiterrorisme d’être un agent d’Al Qaeda dans la Péninsule Arabique. Il est très rare, pour ne pas dire sans précédent, qu’un américain soit désigné ainsi pour un assassinat. Un ancien haut-officiel de l’administration Bush a dit qu’il ne connaissait aucun cas sous l’ancienne administration d’un Américain désigné pour assassinat. Aucune accusation. Aucun procès. Aucune preuve à présenter, ni de possibilité offerte à l’accusé pour se défendre de ces accusations (qu’il a fermement rejetées par l’intermédiaire de sa famille). Rien de tout ça. Dans l’Amérique de Barack Obama, la culpabilité des citoyens américains est décidée – et la peine de mort prononcée – par l’exécutif.

Lawrence Wilkerson, chef d’état-major de l’ancien chef de la diplomatie américaine Colin Powell, affirme dans une déclaration jointe à une plainte d’un prisonnier de Guantanamo, que l’ancien vice-président Dick Cheney et l’ex-secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld savaient que la majorité des personnes détenues en 2002 sur la base, soit à l’époque 742, étaient innocentes mais qu’il était ‘impossible politiquement de les relâcher’.

MM. Cheney et Rumsfeld ne voulaient pas relâcher les innocents car cela aurait révélé la confusion incroyable qu’a été leur arrestation. De nombreux détenus ont été livrés aux Etats-Unis par des Afghans ou des Pakistanais pour 5.000 dollars mais sans réelles preuves d’une quelconque implication dans le terrorisme. Environ 180 personnes sont encore détenues à Guantanamo.

Les prisonniers palestiniens détenus dans les prisons de l’Etat sioniste ont entamé une grève de la faim depuis le début du mois d’avril. Ils protestent contre la détérioration de leurs conditions de détention, mais également contre les conditions humiliantes dans lesquelles se déroulent les visites familiales. La grève de la faim durera dix jours, depuis le 7 jusqu’au 17 avril. Parallèlement, ils ont arrêté volontairement de recevoir les visites de leurs familles pendant tout le mois d’avril. Ce mouvement est suivi dans les dix prisons centrales sionistes, par hommes, femmes et enfants, arabes ou palestiniens.

Une augmentation de la répression vis à vis des prisonniers est en effet visible ces derniers mois. Privés de plusieurs moyens d’information indépendants, de livres amenés de l’extérieur, ils sont interdits, au moins dans une prison, de fréquenter la bibliothèque. Les visites des membres de leurs familles relèvent du parcours humiliant. Récemment, deux femmes de prisonniers ont été fouillées à nu alors qu’elles se rendaient aux visites des leurs. Certains prisonniers en sont cependant totalement privés, pour des ‘raisons sécuritaires’, ou parce qu’ils viennent de la bande de Gaza.

Parmi les revendications du mouvement des prisonniers, figure l’autorisation à passer les examens du baccalauréat, le suivi régulier des cas des prisonniers malades et gravement atteints. Ils demandent à ce propos que des médecins indépendants puissent examiner les prisonniers et les soigner. Le mouvement des prisonniers réclame aussi la fin de la mise en isolement de plusieurs dirigeants de la lutte nationale palestinienne.

Prisonnier palestinien

Prisonnier palestinien

Ce vendredi a eu lieu devant le consulat général d’Italie un rassemblement pour s’opposer à l’extradition du militant révolutionnaire Avni Er de l’Italie vers la Turquie. Une délégation de notre Secours Rouge était présente à ce rassemblement qui était non autorisé et qui a été écourté par la police (qui a procédé à un contrôle d’identité général).

Rassemblement pour Avni Er

Rassemblement pour Avni Er

Cela fait maintenant 24 jours que des afghans ont arrêté de s’alimenter. Ils sont trente cinq à avoir investi les locaux de l’ASBL Subterra à Ixelles depuis le 13 mars. Ils ne veulent pas être renvoyés dans leur pays d’origine. La moitié d’entre eux ont dû passer par l’hôpital. Les grévistes de la faim ont accepté de prendre des vitamines B, du sucre et de l’eau seulement depuis lundi.

Suite à un rapport des pompiers, le bourgmestre d’Ixelles a pris un arrêté les contraignant à réduire leur nombre. Celui-ci devait entrer en vigueur mercredi, mais les autorités communales ixelloises ont reporté la date de l’expulsion au 16 avril. D’ici là, ils doivent réduire drastiquement le nombre d’occupants dans les locaux de l’ASBL qui les héberge.

Quarante-huit heures après l’embuscade géante contre la CRPF dans l’Etat de Chhattisgarh, le Ministère de l’Intérieur a demandé au Ministère de la Défense le prêt de deux drones pilotés par le personnel d’Armée de l’air pour les opérations anti-maoïstes dans le Chhattisgarh. Le Ministère de la Défense précise que les drones seront utilisés seulement pour des opérations défensives, comme le sauvetage, la recherche et la surveillance.

Ce jeudi, la manifestation de soutien aux six salariés de Continental de Clairoix jugés au civil, au TGI de Compiègne, dont le délégué CGT Xavier Mathieu, figure emblématique de la lutte des ‘Conti’ a réuni un millier de personnes. Dans le cortège, des délégations venues de Total, de Goodyears Amiens ou encore de Sodimatex, ainsi que des représentants de forces politiques. L’avocate de l’Etat a demandé 11.957 euros, et a également demandé au tribunal de condamner les salariés à verser 3.500 euros au titre des frais de justice. La décision a été mise en délibéré au 2 juin.

Manifestation de soutien aux ‘Conti’, 7 avril 2010

Manifestation de soutien aux 'Conti', 7 avril 2010