Les salariés d’Itron sont mobilisés contre le plan de restructuration qui prévoit 109 suppressions de postes sur le site de Chasseneuil-du-Poitou. Alors que les grévistes bloquent l’accès au site de l’usine depuis une semaine, 11 salariés d’Itron Chasseneuil, ont été assignés par leur direction pour « délit d’entrave ». Ils ont comparu ce matin devant le juge aux référés du tribunal de grande instance. L’avocat de la direction demande une astreinte de 500 euros par salarié et par heure de blocage.Plusieurs dizaines de leurs collègues ont tenu à les accompagner dans cette épreuve.

Pour le moment, le blocage de l’usine est maintenu. Dans le même temps, un huissier accompagné de trois véhicules de gendarmerie envoyés par la direction nationale s’est rendu sur le site bloqué par les salariés pour saisir quelques compteurs. Un cortège jugé « démesuré » par les employés, qui n’ont montré aucune résistance.

La grève chez Itron

La grève chez Itron

Le projet ANGELAS, (Analyse Globale et Evaluation des technologies et méthodes pour la Lutte Anti UAS) a été retenu par l’Agence Nationale de la Recherche pour le programme de protection de zones sensibles vis-à-vis des drones. Ce projet de développement expérimental, d’une durée de 18 mois. ANGELAS vise à mieux maitriser les signatures électromagnétiques, optroniques et acoustiques des drones par l’adaptation de moyens existants ou en proposant des nouvelles technologies, comme l’optronique (imagerie laser 2D/3D…), l’électromagnétisme (radar passif et actif) et l’acoustique. Il s’agit aussi d’étudier la complémentarité des différents systèmes et leurs traitements associés, à enrichir la gamme de solutions d’évitement et de neutralisation (brouillage, pistage…) et à pratiquer des expérimentations sur site.

L’Onera coordonne le projet et apporte son expertise « système drones » qui comprend ses savoir-faire dans le domaine des capteurs (optroniques, électromagnétiques et acoustiques), les traitements de type détection-poursuite, classification – identification et la fusion multi capteurs. Il met également à disposition son site d’essai. Le consortium réunit également Thales, Telecom SudParis, le CEA Leti et Exavision, qui apportent au projet des moyens de détection, de géolocalisation et de neutralisation, EDF, qui apporte ses connaissances des risques et des besoins ainsi qu’un premier retour d’expérience des solutions proposées. Partenaire et utilisateur final, EDF coordonnera les démonstrations opérationnelles à l’issue du projet en mobilisant ses infrastructures représentatives. L’Institut de Criminologie de Paris fait également partie du consortium, tout comme un comité d’utilisateurs finaux dont l’Armée de l’Air, la Marine nationale, la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale et la Préfecture de Police de Paris.

Un petit drone radioactif a été découvert ce mercredi sur le toit de la résidence du premier ministre japonais

Un petit drone radioactif a été découvert ce mercredi sur le toit de la résidence du premier ministre japonais

Votée par le parlement genevois en septembre dernier, la LPol, la nouvelle loi sur la police fera l’objet d’une référendum le 8 mars. Cette loi très controversée prévoit l’appel au secteur privé pour certaine taches spécifiques et techniques », un élargissement des possibilité « d’enquêtes préventives », des « mesures d’éloignement » (du canton) qui seraient décidées non par un tribunal mais par la police elle-même. En outre, la loi exige la nationalité suisse pour être policier, la disparition de la gendarmerie en tant qu’unité constituée et la création de cinq services destinés à autant de missions principales (police-secours, police judiciaire, police de proximité, police internationale et police routière).

Le gendarme qui a lancé la grenade responsable de la mort de Rémi Fraisse lors de heurts avec les forces de l’ordre sur le site du barrage de Sivens a été placé en garde à vue. Le parquet de Toulouse a ouvert une information judiciaire pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Cette enquête, ouverte contre X, vise des « faits commis par une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions ». Deux juges d’instruction ont été désignés pour mener les investigations.

Une enquête administrative, demandée début novembre par le ministre de l’Intérieur à l’Inspection générale de la gendarmerie (IGGN), avait écarté, début décembre, toute faute professionnelle des gendarmes.

France: Un gendarme inculpé pour la mort de Rémi Fraisse

Le gouvernement a publié mercredi 24 décembre le décret d’application du très contesté article 20 de la loi de programmation militaire qui prévoit un accès très vaste des services de l’État aux télécommunications (téléphone, SMS, Internet, etc.) des Français, et à toutes les informations qui transitent par les réseaux nationaux. La mesure de surveillance, pudiquement nommée « accès administratif aux données de connexion », avait été votée fin 2013 et entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Le décret du 24 décembre présente « le groupement interministériel de contrôle […], un service du Premier ministre chargé des interceptions de sécurité et de l’accès administratif aux données de connexion ». Ce groupement est chargé de centraliser les demandes des agents et de les transmettre aux opérateurs concernés, en les épurant de toute information sensible. Ainsi, les fournisseurs d’accès ne sauront même pas de quel service ou ministère émane une demande, ni à quelle date elle a été formulée.

Le décret se réfère à l’article 20 de la LPM, sans vraiment le préciser. Peuvent donc être interceptés les « informations ou documents traités ou conservés par les réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques, au recensement de l’ensemble des numéros d’abonnement ou de connexion d’une personne désignée, à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu’aux communications d’un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelants, la durée et la date des communications ».

Trois ministères sont habilités à émettre des demandes. Au ministère de l’Intérieur : la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), la Direction générale de la police nationale (unité de coordination de la lutte antiterroriste, Direction centrale de la police judiciaire, Direction centrale de la sécurité publique, Direction centrale de la police aux frontières), la Direction générale de la gendarmerie nationale (sous-direction de la police judiciaire ; sous-direction de l’anticipation opérationnelle ; service technique de recherches judiciaires et de documentation ; sections de recherches), la préfecture de police (Direction du renseignement ; direction régionale de la police judiciaire ; service transversal d’agglomération des événements ; cellule de suivi du plan de lutte contre les bandes ; sûreté régionale des transports ; sûretés territoriales). Au ministère de la Défense : la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), la Direction de la protection et de la sécurité de la défense, la Direction du renseignement militaire. Au ministère des Finances et des Comptes publics : la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières, le service de traitement du renseignement et d’action contre les circuits financiers clandestins.

Plusieurs personnes ont été interpellées la semaine passée, soupçonnées d’être impliquées dans des attaques au cocktail molotov contre deux gendarmeries en Bretagne en juin. Les personnes, interpellées par les hommes de la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire française, dont le nombre n’a pas été précisé, appartiennent toutes à la mouvance nationaliste bretonne.

Dans la nuit du 12 au 13 juin, les gendarmeries de Huelgoat (Finistère) et d’Uzel (Côtes-d’Armor), avaient été la cible de jets de cocktails molotov qui n’avaient pas fait de dégâts. Le sigle « ARB » (Armée révolutionnaire bretonne) avait été tagué sur un muret de la gendarmerie d’Uzel et sur le portail de celle de Huelgoat.

France/Bretagne: Arrestations suite aux attaques contre les commissariats

Trois personnes ont été tuées samedi dans Libreville et de nombreuses autres blessées au cours d’une manifestation contre le pouvoir du président Ali Bongo Ondimba. Les unités spéciales de la gendarmerie et de la police, s’en sont pris samedi dans la capitale à une manifestation de l’opposition interdite par le ministère de l’Intérieur. Les heurts ont été violents. Au moins une vingtaine de personnes ont été interpellées.

Gabon: Trois manifestants tués

L’enquête administrative confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) après la mort fin octobre de Rémi Fraisse lors d’affrontements sur le site du barrage de Sivens, ne conclut à aucune « faute professionnelle » des gendarmes, a annoncé mardi son chef. « En l’état des informations recueillies dans cette enquête et au plan strictement administratif, je ne dispose pas d’éléments permettant de caractériser une faute professionnelle », a déclaré le général Pierre Renault lors de son audition par la commission des Lois de l’Assemblée nationale. « Il reviendra à l’enquête judiciaire de déterminer l’exacte responsabilité et le degré de responsabilité imputable au lancer », a-t-il ajouté.

France: « Aucune faute » pour la mort de Rémi Fraisse

En Mauritanie, plusieurs militants de la lutte contre l’esclavage ont été arrêtés mardi par la gendarmerie alors qu’ils participaient à une manifestation. Au moins neuf personnes sont toujours détenues à Rosso, une ville du sud du pays. Les militants ont été interdits de pénétrer dans la ville. On leur a fait comprendre que la marche de protestation n’avait pas été autorisée. Or, les militants avaient fait une demande écrite au préalable pour demander l’autorisation. Ce n’est pas la première fois que des militants anti-esclavagistes sont soumis à des intimidations. Les membres de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), qui a fait partie de la « caravane anti-esclavagiste » de mardi, ont déjà été arrêtés plusieurs fois.

Mauritanie: Arrestations de militants anti-esclavagistes

Suite au meurtre de Rémi Fraisse, la mobilisation ne faiblit pas. La thèse avancée à présent par le gouvernement -alors qu’il commence à admettre que c’est effectivement un gendarme qui a lancé la grenade- est que les gendarmes ont réagi en ‘légitime défense’ en lançant des grenades offensives mêlant TNT et gaz lacrymogène. Le gouvernement a précisé qu’il n’y aurait pas de suspension dans la gendarmerie et que les grenades offensives au TNT continueraient à être utilisées contre des manifestants.

A Paris, des centaines de personnes ont manifesté avec des casques hier soir.180 personnes ont été arrêtées suite à des affrontements. 33 personnes ont été gardées-à-vue (27 pour refus de prévèvement et 6 pour attroupement armé). Plusieurs personnes sont toujours en état d’arrestation.
A Rouen, une trentaine de manifestants ont occupé un centre de recrutement de la gendarmerie, quatre personnes ont été arrêtées puis relâchées. Voir la vidéo.

Des dizaines de rassemblements ont eu lieu et continuent à avoir lieu partout en France, en Italie et à Bruxelles (voir notre article).
Vous pouvez consulter une liste à jour de tous les rassemblements ici (désolé c’est sur Facebook, mais il ne faut pas de compte pour consulter la liste).

France : La mobilisation pour Rémi Fraisse ne faiblit pas