Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le 72e anniversaire de la victoire sur le fascisme nazi en Ukraine a été marquée par des affrontements et des arrestations. Fascistes et policiers ont provoqués de nombreux incidents. Quelque 50.000 personnes ont participé aux diverses célébrations à l’occasion de la Journée de la Victoire. A Kiev, quelques 3000 personnes ont marticipé à la marche du « Régiment immortel » une tradition qui consiste à défiler avec la photo d’un parent mort en combattant l’envahisseur nazi. Des affrontements ont eu lieu avec les néo-nazis qui voulaient bloquer le défilé – il y a eu plusieurs blessés et arrestations.

Les police est régulièrement intervenue contre des manifestants arborant le symboles traditionnels, le ruban de Saint-Georges et la Bannière de la Victoire, un drapeau interdit en Ukraine depuis 2015. Des dizaines de porteurs de ces symboles ont été arrêtés dans toute l’Ukraine et notamment à Kharkov, à Odessa, à Mykolaïv, à Jitomir, à Melitopol et à Dnipro (anciennement Dnipropetrovsk).

Grenade fumigène jetée par les fascistes sur le défilé à Kiedv

Grenade fumigène jetée par les fascistes sur le défilé à Kiedv

Les commissariats de police et les institutions stratégiques des districts de Wayanad, Malappuram, Palakkad et Kozhikode ont vu leur niveau d’alerte augmenté par les autorités. La sécurité a été augmentée autour du commissaire de police Devesh Kumar Behra, qui était à la tête de l’opération Nilambur l’an dernier. Au cours de cette dernière, deux dirigeants maoïstes haut placé, Kuppu Devaraj et Ajitha avait été abattus. Les autorités suspectent les maoïstes d’avoir formé une nouvelle unité opérationnelle de combat afin de mener une mission de représailles à la jonction entre le Kerala, le Tamil Nadu et le Karnataka.

Forces de sécurité dans le Kerala

Forces de sécurité dans le Kerala

Un rassemblement de soutien aux prisonniers politiques palestiniens en grève de la faim dans les prisons israéliennes depuis le 17 avril dernier aura lieu vendredi devant le siège du Comité International de la Croix Rouge. Ce dernier, pourtant garant de l’application de la 4ème Convention de Genève pour les prisonniers en temps de guerre, ne fait rien face à la détérioration depuis des années de la situation des prisonniers.

Manifestation à Ramallah

Rassemblement devant le siège du Comité international de la Croix Rouge le vendredi 12 mai 2017 de 16h à 19h30 247 BD Raspail 75014 Paris – Métro Raspail

Manifestation à Ramallah

La CRPF va bientôt déployer de nouvelles forces vives appartenant aux bataillons CoBRA spécialisés dans la lutte contre la guérilla dans le district de Sukma (Chhattisgharh) pour lutter contre les maoïstes. Cette offensive des autorités fait suite aux succès des attaques menées en mars et en avril au cours desquelles un total de 37 soldats ont été tués dans ce district. Vingt cinq companies CoBRA vont être aéroportées dans la zone, sachant que chacune d’elle compte cent hommes; « Les CoBRA mène des opérations basées sur des renseignements fournies par l’administration et a été créée pour former une équipe de commandos hautement entrainés pour neutraliser l’ennemi et détruire ses planques. Les équipes CoBRA seront spécifiquement utilisées pour augmenter la proportion de morts dans les rangs de la guérilla et pour porter de sévères coups à cette dernière ». Pour assister ces commandos, il est également prévu d’ajouter des heures de vol à la Indian Air Force afin qu’elle effectue davantage de sorites pour soutenir les opérations CoBRA. Entre outre, les membres de la CRPF se verront assister par des experts en IED et autres explosifs, ceux-ci ayant blessé ou tué plus de 300 soldats cette année.

Commando CoBRA

Commando CoBRA

Malgré la pluie, une centaine de personnes se sont rassemblées à Toulouse ce mercredi 10 mai en soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim dans les prisons israéliennes. La solidarité avec Georges Abdallah a elle aussi été affirmée et plusieurs pancartes et affiches revendiquaient la libération des prisonniers palestiniens et notamment Ahmad Saadat, secrétaire général du FPLP.

Toulouse : Solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim

Sous la bannière «Fin de la dette», la Confédération des étudiants du Chili et la Fédération des étudiants universitaires du Chili ont manifesté pour demander au gouvernement d’annuler toutes les dettes pour financement d’études. 250.000 étudiants ont protesté à travers le pays, dont 80.000 à Santiago. Des affrontements ont éclaté avec la police au cours de la marche, les forces de sécurité déployant des canons à eau et tirant des gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants qui franchissaient le cordon de sécurité. Les étudiants chiliens luttent depuis plusieurs années pour la gratuité des études.

Les incidents d’hier à Santiago

Les incidents d'hier à Santiago

Parmi les internationalistes qui combattent Daesh en Syrie, des militants du PML(RC) espagnol sont poursuivis pour “soutien au PKK”. Introduction sur la situation au Rojava et sur la répression des internationalistes en Europe, par un membre d’une délégation solidaire du Secours Rouge au Kurdistan. Conférence d’un militant du PML(RC) et de la ‘Plateforme de Soutien aux Prisonniers du 27 Janvier’ sur la situation des inculpés en Espagne. Ce 9 juin à 19h au Local Sacco-Vanzetti (54 Chaussée de Forest, 1060 Saint-Gilles).

Entrée à prix libre, profits au bénéfice la campagne de soutien aux internationalistes au Rojava (rojava.xyz).

Voir sur Youtube

Soirée de soutien aux internationalistes espagnols réprimés pour leur engagement au Rojava

La police fédérale a encerclé mardi soir une dizaine de protestataires sur la place Saint-Pierre à Gand, à proximité d’un auditoire où le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Theo Francken tient une conférence pour un cercle étudiant, le Katholiek Vlaams Hoogstudenten Verbond. L’auditoire affiche quasiment complet mais au commencement de la conférence, une dizaine de jeunes ont également protesté contre la politique de Theo Francken. La police fédérale et locale est mobilisée, avec une trentaine d’agents en uniforme, assistés de chiens, ainsi que des agents en civil.

Francken à l’université de Gand

Francken à l'université de Gand

Le dernier smartphone de Samsung, le Galaxy S8, ne sont pas encore sur les étals que déjà quelques utilisateurs ont pu mettre la main dessus. Une première faille a déjà été découverte qui remet en cause la sécurité du verrouillage du smartphone et la nouvelle technologie utilisée, la reconnaissance faciale. C’était l’une des grandes nouveautés de Samsung pour son smartphone haut de gamme : la possibilité de déverrouiller le smartphone par reconnaissance faciale, tout simplement en le mettant devant son visage, donc sans recours au code ou au pictogramme.

Mais une vidéo postée iDeviceHelp et relayée par Gizmodo montre une personne qui réussi à débloquer un Galaxy S8 avec une photo afichée par un autre téléphone qui l’on passe devant le scanner de reconnaissance faciale. Il suffit que quelqu’un ait une photo du propriétaire sur son smartphone pour qu’il puisse débloquer le téléphone. Le Galaxy S8 embarque cependant d’autres solutions biométriques beaucoup plus sûres : le lecteur d’empreintes digitales et le scanner d’iris.

Le show vidéo de Samsung sur la reconnaissance faciale du Galaxy S8

Le show vidéo de Samsung sur la reconnaissance faciale du Galaxy S8

Les policiers des forces antiémeutes se sont affrontées lundi avec des milliers de manifestants de la ville de Qingyuan, dans la province chinoise du Guangdong, qui s’opposent à un projet de construction d’une usine d’incinération de déchets à proximité de leurs maisons. Environ 10 personnes ont été blessées et 300 ‘arrêtées après que les autorités locales aient appelées des renforts de police suite à une protestation d’environ 10.000 manifestants dimanche soir dans la ville de Qingyuan. Les policiers étaient munis lundi de chiens policiers et de longues matraques métalliques. Toute la ville est en grève pour trois jours en protestation.

Protestation d’habitants de Qingyuan contre l’incinérateur

Protestation d'habitants de Qingyuan contre l'incinérateur