Des échauffourées ont éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi à Matadi, au Congo, entre les éléments de la Police nationale congolaise et les grévistes du secteur routier. Pour cause, les conducteurs et convoyeurs en grève ont bloqué un convoi du véhicule de l’entreprise Trans Gazelle, escorté par la police, en route pour Kinshasa, estimant que les chauffeurs poids lourds de cette entreprise n’ont pas respecté le mot d’ordre de la grève. Les policiers sont intervenus, ont tiré des coups de feu, et tabassé des chauffeurs. Les chauffeurs poids lourds exploitant l’axe Matadi-Kinshasa observent, depuis lundi 16 novembre, une nouvelle grève. Ils revendiquent l’application du protocole d’accord du 19 février 2013 qui prévoit notamment un salaire de 375 dollars américains, pour le chauffeur, et 200 dollars américains, pour le convoyeur.

Grève des chauffeurs sur l’axe Matadi-Kinshasa

Les agriculteurs ont commencé hier soir -18 août- une série d’actions de blocages à travers le pays. Première d’entre elles, le blocage des bâtiments d’Aviapartner et de Qatar Airways à l’aéroport de Liège à l’aide de 400 tracteurs, où des manifestants auraient réussi à rentrer peu après minuit avec des barres de fer et des pétards. Les 600 personnes qui manifestaient à Liege Airport ont été dispersées par la police, à coups de gaz lacrymogènes.

Les actions pour demander une augmentation du prix du lait se poursuivent ce matin, essentiellement par des barrages filtrants sur diverses autoroutes du pays.

Blocages à l'aide de nombreux tracteurs.

La police a dit avoir arrêté plus de 10 personnes dimanche pour jets de pierres sur des policiers et trouble à l’ordre public devant l’hôpital de la ville d’Ashkelon où est hospitalisé Mohammed Allan. Des manifestants arabes israéliens et palestiniens avaient prévu de se rassembler devant l’hôpital Barzilai, mais ont dû faire face à des militants de l’extrême-droite sioniste venus scander des slogans racistes et appelant à la mort de Allan. Des heurts ont éclaté, avec des jets de pierres des deux côtés. Les heurts se sont poursuivis alors que la police repoussait les manifestants arabes à la sortie de la ville.

Mohammed Allan, 31 ans, un avocat présenté par le Jihad islamique comme l’un de ses membres, avait été arrêté en novembre et a entamé une grève de la faim le 18 juin pour dénoncer le renouvellement de sa détention administrative, une mesure qui permet aux autorités israéliennes de le détenir sans inculpation pendant des périodes de six mois renouvelables. Il était toujours inconscient mais dans un état stable, il a été placé sous respirateur artificiel et sous perfusion d’eau salée.

Mise à jour (19 août): M. Allan a vu la mesure de détention administrative qui le concernait levée ce mercredi. La Cour suprême a indiqué que M. Allan devrait être soigné désormais comme n’importe quel autre patient de l’hôpital. Sa famille et ses amis pourront lui rendre visite, pas en tant que prisonnier.

Arrestation devant l'hôpital d'Ashkelon

Les JOC (Jeunes organisés et combatifs) avaient organisé lundi 8 janvier au matin un blocage de la rue Neuve, du côté de la place Rogier, à Bruxelles. La police a procédé à 19 arrestations administratives dès 07H41, les militants ont tous été relâchés vers 11H30, en ce compris deux sans-papiers et deux affiliés CNE arrêtés. Les militants avaient posé un barrage pour bloquer l’accès à la rue Neuve. aux camions de livraison. Il précise que cette action était menée dans le cadre syndical, avec la CNE.

Le Syndicat des Indépendants et des PME (SDI) met également en cause la légalité des dernières actions de grève et demande au gouvernement et à la police d’intervenir afin de « faire cesser toute voie de fait portant atteinte à la liberté de circulation et de travail lors des prochaines manifestations ». Selon le SDI, les actions de grève menées depuis plusieurs semaines en front commun syndical sont politiques et illégales. « Une grève générale d’ampleur nationale née d’une réaction à des mesures gouvernementales, qui n’est pas susceptible d’être contrée par des négociations internes à l’entreprise puisque son issue dépend de décisions d’ordre politique, possède une cause illicite », explique le syndicat. Le Syndicat des Indépendants et des PME demande donc que les services de police démantèlent systématiquement les piquets de grève annoncés par les organisations syndicales pour le 15 décembre et empêchent « l’obstruction de la voie publique par les manifestants et la violation de la propriété privée par des voies de fait illégales ».

Alfon Fernandez avait été arrêté le 14 novembre 2012 lors de la grève générale européenne en se rendant à un piquet. Il était accusé de détention d’explosifs et placé en détention provisoire, sous un régime de haute sécurité (FIES), en attente du jugement. Dans les trois semaines qui ont suivi cette arrestation, ses amis et ses voisins mais aussi de nombreuses organisations politiques et sociales se sont mobilisées pour dénoncer un montage policier et réclamer sa libération. Des manifestations ont eu lieu dans des dizaines de villes espagnoles, mais également ailleurs en Europe et en Amérique du Sud. Suite à cette énorme mobilisation sous le mot d’ordre « Alfon Libertad ! », Alfon avait été libéré le 9 janvier 2013. A présent, le procès d’Alfon arrive et le comité de soutien appelle à des mobilisations partout où cela est possible le 16 septembre. Alfon risque 5,5 ans de prison.
Voir le blog de soutien

Espagne : Mobilisation pour Alfon

1’600 ouvriers du textile venant de 5 usines de Tuba Group sont en grève de la faim depuis le 28 juillet pour réclamer leurs 3 mois de salaires impayés (Un salaire d’ouvrier du textile est de 68$/mois au Bengladesh). Tuba Group est le même groupe qui possédait l’usine dans laquelle 112 ouvriers ont périt dans un incendie en 2012. La police anti-émeute a attaqué les grévistes à l’aide d’auto-pompes, de gaz lacrymogènes et de riot-guns faisant une dizaine de blessés parmi les manifestants. La police a également arrêté des émeutiers solidaires, des représentants syndicaux, le président du Forum pour l’Unité des Travailleurs du Textile et un leader du Parti Communiste du Bangladesh.
La police a également réussi à récupérer la belle-mère d’un patron de Tuba Group qui était capturée par les ouvriers depuis le premier jour de la grève. Une douzaine de travailleurs sont déjà tombés malades depuis le début de la grève de la faim.

La police arrête une ouvrière

De nouveaux incidents ont éclaté mercredi 9 juillet entre des grévistes et des policiers. 220 ouvriers appartenant au syndicat de la métallurgie, Numsa, ont cessé le travail il y a neuf jours pour demander des augmentations de salaire. Treize personnes appartenant au syndicat de la métallurgie, Numsa, ont été arrêtées ce mercredi. Ces syndicalistes sont accusés d’avoir mis à sac une petite entreprise dans la région de Rustenberg. Depuis une semaine, des incidents violents ont éclaté un peu partout dans le pays, notamment dans la zone industrielle à l’est de Johannesburg. A chaque fois, des groupes de grévistes s’attaquent à des entreprises pour les obliger à fermer. Au total, 110 syndicalistes ont été arrêtés en une semaine. L’un d’eux avec une arme à feu.

Afrique du sud: Affrontements entre policiers et métallos grévistes

Depuis plusieurs jours, les ouvriers de l’usine Lear de Buenos Aires sont en grève, ils tentent de bloquer l’autoroute panaméricaine non-loin de l’usine. Aujourd’hui, la police a attaqué les manifestants avec mattraques et autopompes, ces derniers ont répliqués par des jets de pierre.

Argentine : La gendarmerie attaque des grevistes