1’600 ouvriers du textile venant de 5 usines de Tuba Group sont en grève de la faim depuis le 28 juillet pour réclamer leurs 3 mois de salaires impayés (Un salaire d’ouvrier du textile est de 68$/mois au Bengladesh). Tuba Group est le même groupe qui possédait l’usine dans laquelle 112 ouvriers ont périt dans un incendie en 2012. La police anti-émeute a attaqué les grévistes à l’aide d’auto-pompes, de gaz lacrymogènes et de riot-guns faisant une dizaine de blessés parmi les manifestants. La police a également arrêté des émeutiers solidaires, des représentants syndicaux, le président du Forum pour l’Unité des Travailleurs du Textile et un leader du Parti Communiste du Bangladesh.
La police a également réussi à récupérer la belle-mère d’un patron de Tuba Group qui était capturée par les ouvriers depuis le premier jour de la grève. Une douzaine de travailleurs sont déjà tombés malades depuis le début de la grève de la faim.

La police arrête une ouvrière

La police arrête une ouvrière

De nouveaux incidents ont éclaté mercredi 9 juillet entre des grévistes et des policiers. 220 ouvriers appartenant au syndicat de la métallurgie, Numsa, ont cessé le travail il y a neuf jours pour demander des augmentations de salaire. Treize personnes appartenant au syndicat de la métallurgie, Numsa, ont été arrêtées ce mercredi. Ces syndicalistes sont accusés d’avoir mis à sac une petite entreprise dans la région de Rustenberg. Depuis une semaine, des incidents violents ont éclaté un peu partout dans le pays, notamment dans la zone industrielle à l’est de Johannesburg. A chaque fois, des groupes de grévistes s’attaquent à des entreprises pour les obliger à fermer. Au total, 110 syndicalistes ont été arrêtés en une semaine. L’un d’eux avec une arme à feu.

Afrique du sud: Affrontements entre policiers et métallos grévistes

Depuis plusieurs jours, les ouvriers de l’usine Lear de Buenos Aires sont en grève, ils tentent de bloquer l’autoroute panaméricaine non-loin de l’usine. Aujourd’hui, la police a attaqué les manifestants avec mattraques et autopompes, ces derniers ont répliqués par des jets de pierre.

Argentine : La gendarmerie attaque des grevistes

La direction de la poste française vient d’envoyer des ordonnances judiciaires menaçant d’astreintes de 500€ par heure et par gréviste, de présence dans les bureaux de postes parisiens. Depuis , des jours, des postiers sont en grève pour lutter contre un plan de licenciements. 14 postiers ont déjà été menacés ou réprimés pour leurs actions (gardes à vues, licenciements, menaces,…) et 3 autres seront convoqués le 2 juillet par la Sûreté Territoriale et accusés de ‘Violence en réunion’.

Un rassemblement est appelé le 2 juillet à 9h devant la Sûreté Nationale, 27 Boulevard Bourdon à Paris.

Rassemblement contre la répression des postiers

Rassemblement contre la répression des postiers

Des milliers de prisonniers participent à l’action contre les nouvelles lois pénitentiaires qui seront votées le 3 juillet. Avec les nouveaux participants, le nombre de grévistes s’élevaient hier à environ 4360 prisonniers -240 de plus que la veille. Les parlementaires grecs doivent voter le nouvel amendement sur le système pénitentiaire le 3 juillet alors qu’un mouvement de prisonniers politiques, sociaux, migrants et de prisons pour jeunes ont déclarés cette grève de la faim massive.

Banderole solidaire :

Banderole solidaire :

Près de 3900 prisonniers ont suivi la grève de la faim au premier jour d’une mobilisation de masse contre les nouvelles mesures pénitentiaires. La première mesure visée sont les ‘prisons de type C’, des prisons spéciales pour les prisonniers politiques et rebelles.

Dans la seule prison d’Athènes (Koridallos), 1300 prisonniers ont refusés le repas. Dans les autres prisons : Patras 550, Grevena 400, Larissa 300, les trois prisons de Alikarnassos, Chania et Crete: 280, Domokos 240, Amfissa 200, Corfu 120, Trikala 120, Malandrino 120, Avlonas 100, Nigrita et Serres 80, Nafplion 50.

Tous les prisonniers (politiques, sociaux, migrants et prisons pour jeunes) participent à la grève. D’autres rejoindront probablement l’action dans les prochains jours.

C’est la solution high-tech qu’ont trouvé les propriétaires de mines en Afrique du Sud pour mater les futures révoltes. Des drônes équipés de caméras et 4 fusils paintball au poivre seront bientôt utilisés pour le contrôle anti-émeutes. Le drône baptisé ‘Skunk Riot Control Copter’ fabriqué par la société sud-africaine Desert Wolf pourra tirer simultanément plusieurs types de munition : balles en plastiques, projectiles de peinture et capsules de gaz poivré. Les premiers engins seront déployés à la fin du mois dans des mines.

Le Skunk Riot Control Copter en démonstration

Le Skunk Riot Control Copter en démonstration

Les mineurs en grève de la mine de platine Anglo American Platinum’s Union située à proximité de Northam se sont heurtés aux forces de l’ordre après avoir mis le feu à des barricades de pneus sur une route menant à la mine. Depuis le 23 janvier, des dizaines de milliers de mineurs mènent des actions dans le but d’obtenir une augmentation de salaire. Hier, la police est intervenue pour faire lever le blocage de la route. Les grévistes ont répliqué en lançant des pierres, entrainant de violents affrontements. Un gréviste est décédé dans les heurts. Il s’agit d’un membre haut placé de l’Association of Mineworkers and Construction Union, une organisation à la tête du mouvement de contestation.

Bâtiment de l’Anglo American Platinum’s Union

Bâtiment de l'Anglo American Platinum's Union

Les membres du syndicat minier Amcu mènent actuellement un mouvement de grève dans les mines de platine des provinces du Nord-Ouest et de Limpopo. Ils revendiquent une augmentation du salaire mensuel minimum. Hier matin, la police et des membres du service de sécurité de la mine de Khuseleka, à Rustenberg, propriété du groupe anglo-américain Platinum, ont tiré des balles en caoutchouc pour disperser un groupe de grévistes. Un large contingent de police a été déployé sur place pour contenir les manifestants qui s’organisent en barricadant les voies d’accès au site.

Policiers contre grévistes à Rustenburg

Policiers contre grévistes à Rustenburg