Le 10 janvier de cette année, la chambre de l’application des peines de la cour d’appel de Paris avait décidé que Georges Abdallah pouvait être libéré dès le moment ou le ministère de l’intérieur rendait un avis d’expulsion contre lui. Le ministre avait empêché cette libération en ne signant pas cet arrêt, et le parquet avait été en cassation contre cette décision de libération. Il vient d’avoir gain de cause, ce 4 avril la cours de cassation a cassé et annulé la décision du 10 janvier 2013 et déclaré irrecevable la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah.

EDIT: Voici les motifs de la cassation : Les juridictions de l’application des peines ne peuvent accorder la libération conditionnelle tant que le condamné n’a pas été placé sous le régime de la semi-liberté. Disposition applicable à un étranger condamné qui n’est pas l’objet de l’une des mesures d’éloignement du territoire (cf article 729-2).

Des mouvements de protestation de détenus palestiniens ont éclaté ce mardi dans plusieurs prisons israéliennes après la mort des suites d’un cancer d’un prisonnier dont Israël avait rejeté les demandes de libération pour raisons de santé. Condamné à la prison à vie en 2002, Maïssara Abou Hamdeïa, 64 ans, est le deuxième Palestinien à mourir en détention en Israël cette année. Des affrontements ont éclaté à Jérusalem, à Hébron, ville natale du prisonnier, en Cisjordanie, et dans plusieurs prisons, dont celle de Ramon, où des détenus et mêmes six gardiens ont reçu des soins après avoir inhalé du gaz lacrymogène.

Palestine: Affrontements après la mort d’un prisonnier palestinien

Herrira, l’association qui milite pour le rapprochement des prisonniers basques et Etxerat, qui réunit des familles de prisonniers se sont réunies lundi matin, lors d’une conférence de presse, à Bayonne. Yolanda Molina, l’avocate de Xabier Lopez Peña, le militant d’ETA, décédé vendredi dernier, à Paris. L’avocate a annoncé l’intention des proches de Javier Lopez Peña de déposer plainte contre l’administration pénitentiaire et les Hôpitaux de Paris. Samedi soir, des manifestations devraient être organisées par les associations Herrira et Etxerat dans plusieurs villes du Pays basque.

Lire le texte intégral de la conférence de presse

France/Pays basque: Sur la mort de Xabier Lopez Peña

Ce mardi s’est ouvert, devant les assises spéciales de Paris, le procès de trois membres présumés de l’ETA accusés du meurtre de deux gardes civils espagnols en décembre 2007 à Capbreton (Landes). Quatre autres etarras devront également répondre de faits en lien avec ces morts. D’emblée, l’avocat d’un des accusés a demandé l’annulation de la procédure, dénonçant l’information tardive de la défense concernant la découverte de l’arme du crime. Celle-ci avait été découverte en octobre 2009, mais la défense n’a été officiellement informée que quelques semaines avant le début du procès. Par ailleurs, la défense a également demandé la libération d’un des accusés incarcéré depuis près de cinq ans et demi, ce qui, pour la défense, n’est pas un temps de détention préventive raisonnable. Les trois accusés principaux sont passibles d’une peine de prison à perpétuité.

Le 30 mars dernier, le prisonnier politique basque Xabier Lopez Peña est décédé des suites de problèmes cardio-vasculaires. Transféré de la prison de Fleury vers l’hôpital parisien de la Pitié-Salpétrière le 13 mars, il y est donc décédé quelques jours plus tard. Ce mardi, un vaste mouvement de grève de la faim a été déclenché par les prisonniers basques pour dénoncer la politique pénitentiaire concernant les prisonniers malades et les conditions de détention qui ont entraîné la mort de Xabier Lopez Peña. Georges Ibrahim Abdallah s’est joint à cette grève de la faim alors qu’il fête aujourd’hui son 62ème anniversaire. Rappelons que le prisonnier libanais est toujours en attente de l’arrêté d’expulsion du territoire français nécessaire à sa libération conditionnelle. Une décision devrait être rendue ce 11 avril.

A l’occasion du ‘Jour de la patrie basque’, l’ETA a publié ce dimanche son traditionnel communiqué par le biais du site internet du journal basque Gara. Ecrit alors que l’annonce du décès de Javier Lopez Pena n’avait pas encore été rendu public, le texte réclame une nouvelle fois la libération des quelques 700 prisonniers détenus en France et en Espagne pour le liens, prétendus ou avérés, avec l’organisation séparatiste basque. Cette exigence est réitérée alors que tant la France que l’Espagne continuent à refuser catégoriquement toute négociations avec l’ETA et ses dirigeants.

Le prisonnier politique basque Xabier Lopez Peña est décédé ce 30 mars à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, où il avait été admis le 13 mars. López Peña avait déjà eu des problèmes cardio-vasculaires, mais la situation s’était détériorée dans la prison de Fleury. Personne, ni sa famille ni ses avocats n’avait eu de nouvelles de lui du 11 au 19 mars et personne n’avait été informé de son hospitalisation. Xabier était de Galdakao et avait 54 ans. Il était en prison depuis mai 2008, quand il avait été arrêté dans un appartement à Bordeaux avec 3 autres militants basques, Jon Salaberria, Igor Suberbiola et Ainhoa ​​Ozaeta.

France: Xabier Lopez Peña est mort

Xabier Lopez Pena est dans un état critique son état de santé s’est considérablement aggravé au cours de ces dernières heures. L’avocat du prisonnier basque a passé l’après-midi avec lui et a indiqué qu’il pouvait conserver une certaine communication avec lui, mais seulement par des mouvements oculaires et les mains. Il ne parle pas. Le 11 mars dernier il avait été transféré ce jour-là de la prison de Fleury-Mérogis à l’hôpital de Corbeil-Essonnes, pour être soigné de la maladie cardio-vasculaire dont il souffre. Après quelques complications, le 13 mars, il a été emmené au service de cardiologie de la Pitié-Salpêtrière de Paris où il a été opéré le lendemain. Aujourd’hui, il se trouve toujours dans l’aile pénitentiaire de cet hôpital. Ni la prison, ni l’hôpital, ni aucune autorité n’a prévenu la famille ou les avocats de Xabier de son transfert et du lieu dans lequel il se trouvait. Personne n’a eu aucune nouvelle de lui du 11 au 19 mars et personne n’a été informé de son hospitalisation.

Sa situation médicale est très complexe et il aura besoin d’un suivi et d’un traitement particuliers dans les mois qui viennent. Mais nous qui connaissons le traitement réservé aux prisonniers politiques basques savons parfaitement qu’il est très difficile, voire impossible, de recevoir des soins adéquats en prison. Pour cette raison, ses avocats ont déposé une demande de mise en liberté.

Pandwanga Reddy, alias Sagar, était jugé par le tribunal de Tirupati pour avoir prononcé des slogans pro-maoïste. Sagar avait déjà comparu il y a six mois, étant un des accusés pour l’attaque à l’explosif à l’encontre d’un ancien chef de gouvernement à proximité d’Alipri. Acquitté dans le cadre de cette affaire, il était néanmoins resté en détention en raison de cette seconde affaire. Ce mardi, il a une nouvelle fois été acquitté, toujours pour manque de preuves. Sagar ne sortira pourtant pas de prison. Il reste en effet accusé dans le cadre de diverses autres affaires pour lesquelles il doit encore comparaître.

Pandwanga Reddy

Pandwanga Reddy

Condamné à la mi-mars à vingt ans de prison pour avoir séquestré une famille espagnole dans le cadre d’une action de l’ETA dont il était à l’époque le chef militaire, Mikel Garikoitz Asipazu Rubina, alias ‘Txeroki’, était jugé par le tribunal correctionnel de Pari dans le cadre d’une autre affaire révélée au moment de son arrestation le 17 novembre 2008. Il avait été arrêté en compagnie de Leire Lopez Zurutuza, et tous deux étaient accusés par le tribunal de détention d’armes de poing sans autorisation, d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes terroristes, de recel de véhicules volé, de détention frauduleuse de documents administratifs et de recel de faux documents. Alors que le substitut du procureur réclamait dix ans de prison pour ‘Txeroki’ et sept ans pour Leire Lopez, le premier écope d’une peine de huit ans d’emprisonnement et sa co-accusée de cinq ans. Le tribunal a exigé leur maintien en détention.