En août 2009 s’est ouvert à Vilnius le procès de Michael Campbell, 39 ans, originaire du comté de Louth en Irlande du Nord et soupçonné d’être membre de la Real-IRA. Il était accusé d’avoir tenté d’acheter des armes, dont des grenades, des fusils, des détonateurs et des explosifs en vue de les ramené dans son pays. Au cours du procès, des images et des conversations enregistrées clandestinement ont été produites devant le juge. Parmi celles-ci, un entretien téléphonique au cours duquel il aurait été en train de planifier une action à l’explosif à Londres. Campbell avait été arrêté à Vilnius en janvier 2008 dans le cadre d’une vaste opération menée conjointement par les autorités lituaniennes et irlandaises. Aujourd’hui, il a été reconnu coupable de soutien à une organisation terroriste, de possession illégales d’armes et de tentative de contrebande. Il écope d’une peine de douze ans fermes.

Michael Campbell

Michael Campbell

Le 16 octobre, après vingt jours de grève de la faim, Ahamad Sa’adat a été emmené à l’hôpital de la prison de Ramleh. Hier, il a annoncé qu’il poursuivait sa grève de la faim, et ce malgré son hospitalisation. Il a fait parvenir ses félicitations à tous les prisonniers libérés dans le cadre de l’échange avec les autorités israéliennes. Il a surtout rappelé la victoire remportée grâce à la ténacité et à la capacité de résistance des prisonniers, à savoir la fin des mesures d’isolement imposées aux prisonniers politiques palestiniens. Il a néanmoins affirmé qu’il ne mettrait pas un terme à sa propre grève de la faim afin que cette victoire soit réellement mise en oeuvre. Aujourd’hui, Sa’adat a cessé de s’alimenter depuis 24 jours, a perdu plus de dix kilos et est confronté à de très graves problèmes de santé, parmi lesquels de nombreux évanouissements et vomissements. Ceux-ci sont principalement dus au refus de l’administration pénitentiaire israélienne de lui permettre de prendre du sel, qui avec l’eau, est le seul aliment qu’il ingère durant sa grève.

Le 16 octobre, après vingt jours de grève de la faim, Ahamad Sa’adat a été emmené à l’hôpital de la prison de Ramleh. Hier, il a annoncé qu’il poursuivait sa grève de la faim, et ce malgré son hospitalisation. Il a fait parvenir ses félicitations à tous les prisonniers libérés dans le cadre de l’échange avec les autorités israéliennes. Il a surtout rappelé la victoire remportée grâce à la ténacité et à la capacité de résistance des prisonniers, à savoir la fin des mesures d’isolement imposées aux prisonniers politiques palestiniens. Il a néanmoins affirmé qu’il ne mettrait pas un terme à sa propre grève de la faim afin que cette victoire soit réellement mise en oeuvre. Aujourd’hui, Sa’adat a cessé de s’alimenter depuis 24 jours, a perdu plus de dix kilos et est confronté à de très graves problèmes de santé, parmi lesquels de nombreux évanouissements et vomissements. Ceux-ci sont principalement dus au refus de l’administration pénitentiaire israélienne de lui permettre de prendre du sel, qui avec l’eau, est le seul aliment qu’il ingère durant sa grève.

Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais, est un résistant qui a combattu l’invasion israélienne du Liban en 1982 comme membre du FPLP. Arrêté à Lyon en 1984, a été condamné à la réclusion à perpétuité pour des actions menées par les FARL contre des diplomates US et israéliens. Il entrera le 24 octobre 2011 dans sa 28ème année de détention. Il a terminé sa peine de sûreté depuis 1999. Son maintien en captivité est un choix politique de l’État français. A ce sujet, la DST a déclaré en 2007 : “Personnalité emblématique de la lutte anti-sioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un évènement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans la lutte révolutionnair e”.

Notre Secours rouge appelle ce vendredi 21 à une participation au rassemblement hebdomadaire pro-palestien de Bruxelles (sur les marches de la Bourse, de 16H00 à 18H00) pour appeler à la libération de Georges Abdallah. Des rassemblements pour la libération de Georges Abdallah auront lieu à Toulouse (samedi 22 – 14h30 – Place Arnaud Bernard, Métro Compans Cafarelli) et à Clermont-Ferrand (lundi 24).

France/Belgique: Rassemblements pour G. I. Abdallah

René Gonzalez, l’un des cinq Cubains accusés d’espionnage par l’administration des Etats-Unis et condamnés à de lourdes peines de prison en 2001, a été libéré ce vendredi après treize ans passés en prison dans un isolement presque total. Sa situation reste néanmoins préoccupante dans la mesure où le gouvernement américain a décidé de lui imposer une probation de trois années aux Etats-Unis. Il devra rester en résidence surveillée (pour des raisons évidentes de sécurité) mais surtout, ne pourra voir ni sa femme ni sa mère, qui restent toutes deux interdites de territoire par la justice américaine. Son avocat a déjà déposé un appel contre cette nouvelle sanction. Dès sa sortie, Gonzalez a affirmé que sa priorité était de poursuivre la lutte pour la libération de ses quatre co-accusés qui sont toujours détenus.

Les prisonniers palestiniens ont suspendu leur grève de la faim pour 3 jours, après que les autorités pénitentiaires israéliennes aient accepté de mettre un terme à la politique d’isolement des prisonniers. La grève avait débuté le 27 septembre en réponse à la fermeté des nouvelles conditions imposés aux détenus par les Autorités Pénitentiaires Israéliennes, qui allaient jusqu’à la confiscation des habits et des livres, la limitation des visites familiales à 30 minutes par mois, la mise en oeuvre de fouilles corporelles quotidiennes, et la mise en isolation de tous les leaders politiques palestiniens prisonniers.

Le renforcement des conditions de détention avait été imposé par Benjamin Netanyahu, qui avait décidé de révoquer les droits des prisonniers suite au refus du Hamas de laisser la Croix Rouge Internationale rendre visite au soldat israélien Gilad Shalit, capturé par le Hamas. La libération de Shalit a probablement joué un rôle certain dans la décision d’abolir la politique de l’isolement.

Les prisonniers politiques de La Voz del Amate, de l’Autre Campagne de Mitziton et du camarade de Voces Innocentes entament leur vingtième journée de grève de la faim. La répression est forte, et les pressions contre les prisonniers aussi. Une gréviste de la faim s’est vue menacée qu’on lui retire son fils, les visites sont fortement limitées… Les familles des victimes qui faisaient un sitt-ing sur la place de la cathédrale de San Cristobal, ont été priées de partir avant le « Sommet mondial pour un tourisme d’aventure » que le président Calderon doit inaugurer dans une ville intégralement repeinte pour l’occasion…

Tous ont subis actes de torture au moment de l’arrestation et continuent d’en souffrir sous la forme d’isolement et de traitement humiliants. Tous les camarades ont été brutalement battus, la plupart ont été asphyxiés avec des sacs plastique, humiliés et menacés, certains ont été soumis à des chocs électriques. Les femmes sont harcelées sexuellement ou violées. Les prisonniers souffrent tous de maladies, dues à la mauvaise qualité et au peu de nourriture qu’ils reçoivent,à l’insalubrité des prisons, au refus des autorités à l’accés aux soins médicaux, et bien sûr, dans de nombreux cas aux effets de la torture. La camarade Rosa Lopez souffre d’une hernie ombilicale, Alberto Patishtàn d’une cécité qui pourrait être en phase terminale. Seule bonne nouvelle: la libération vendredi de deux grévistes de la communauté de mitziton.

Après ses deux co-accusés en août et en septembre, Billy a aussi été transféré. Jusqu’à présent détenu à Thune, il se trouve à présent à la prison de Pfäffikon.

– Luca Bernasconi
– Gefängnis Pfäffikon
– 55, Hörnlistrasse
– CH 883 Pfäffikon
– SUISSE

Billy, Silvia et Costa ont tous les trois été condamnés en juillet dernier à des peines de prison ferme pour actes préparatoires dans l’exécution d’un incendie et pour transport et dissimulation d’explosifs.

Le 7 octobre, Patricio Gallardo et Alejandro Rodríguez ont été libérés. Emprisonnés depuis le 2 aout 2010, ils sont accusés de braquages mais l’Etat chilien leur reproche leurs passés d’anciens guérilleros du Mapu Lautaro et étyablissait des liens avec les arrestations de militants anarchistes (parmi lesquels d’anciens « lautaristas ») survenues suite à une série d’actions à l’explosif au Chili, .

Chili: Deux libérations

Le parquet de Diyarbakir (sud-est de la Turquie) a requis aujourd’hui un total de 150 ans de prison contre trois députées du parti pro-kurde BDP (Peace and Democracy Party) pour ‘propagande du terrorisme’ et pour avoir participé à des ‘manifestations non autorisées’. Cinq déclarations publiques de l’une d’entre elles, notamment lors de la campagne électorale du BDP et aux funérailles de guérilleros du PKK, ont été jugées criminelles. Selon le BDP, plus de 200.000 personnes ont été jugées depuis 2009 en vertu de la loi anti-terroriste du code pénal turc qui permettent de condamner toute personne accusée d’être membre d’une organisation terroriste ou de la soutenir. Le parti kurde a ajouté qu’aucune de ses dirigeants n’avait pas été condamné ou poursuivi dans ce cadre. Plus de 4200 membres du BDP ont été interpellés en Turquie ces six derniers mois et près de 1600 d’entre eux sont actuellement en prison.