Le gouvernement du Pérou renforcera aux forces policières dans la zone amazonienne pour combattre la guérilla du PCP-SL a annoncé le ministre de l’intérieur. Le Plan d’action antiguérilla pour la région de la vallée des rivières Apurimac, Ene et Mantaro (VRAEM) sera réévalué, de nouveaux effectifs et de nouveaux équipements y seront déployés.

Levent Capa a été libéré en 2011, après 11 ans de prison pour ses activités dans Devrimci Sol (Gauche Révolutionnaire), il se rend en Europe, redoutant un second procès et une lourde peine. Lors d’un premier contrôle de police en Suisse, il est contraint de donner ses empreintes. Dans la foulée, il dépose une demande d’asile. Puis, il s’en va en France où il séjourne quelques mois. Il se montre actif notamment au collectif des mal logés, dans les assemblées contre les expulsions, et au bâtiment occupé de la rue des Pyrénées.

En juin, Levent apprend par les autorités françaises qu’il a un laissez-passer pour la Suisse. En effet, le fichier d’empreintes digitales Eurodac indique qu’il est entré dans l’espace Schengen par la Suisse. Aussi dans le cadre du règlement Dublin 2, il est contraint d’y retourner. Il a également une convocation des autorités suisses. Avant de partir, il se rend au consulat suisse à Paris pour savoir s’il risque d’être expulsé vers la Turquie une fois arrivé en Suisse. Le consulat le rassure: il pourra poursuivre sa demande d’asile, il recevra un hébergement et une allocation pour demandeur d’asile et il obtiendra le statut de réfugié politique dans les 2 mois du fait de ses activités politiques et de la gravité de la répression qu’il a subie et qu’il risque de subir à nouveau s’il retourne en Turquie.

Levent se rend en Suisse le 21 juillet. Le 23, il est arrêté et emprisonné. Nous savons aujourd’hui, que la demande d’asile a été rejetée et que le délai de recours est dépassé. Il a entamé une grève de la faim. Il est question d’une expulsion vers la Turquie demain 27 juillet, dans 2 jours. Toutes initiatives et aides sont les bienvenues. Contact : libertepourlevent@gmail.com

Le 12 juillet 2012, la chambre de deuxième degré de la Cour d’appel de Rabat a procédé à l’audience du procès en appel de Brahim Chleih, Lahbib Mansour, Ahmed Ayoub, Mohamed Barak, Sleima El Mousaa, Abaili Said, six étudiants sahraouis, et annoncé que le résultat sera rendu public le 23 août. Ils avaient été arrêtés le 16 avril 2011 après des manifestations pacifiques à la cité universitaire et sont accusés d’appartenance à un gang criminel, entrave à la circulation et les voies publiques, dommages à la propriété publique, possession d’armes blanches. Ils avaient été condamnés en première instance le 27 février 2012 à 3 ans de prison ferme.

D’autre part, les détenus politiques sahraouis de la prison de Salé 2 entament une grève de la faim de 48h en solidarité avec Essahel Rtimi, en grève de la faim illimitée depuis 37 jours contre des conditions de détention très dures et discriminatoires dans la prison d’ait Meloul. Rtimi a été arrêté le 3 décembre 2009 après une manifestation pacifique organisée pour commémorer la déclaration de la RASD et condamné à quatre ans de prison ferme.

De violents affrontements ohnt opposés lundi des policiers anti-émeutes de l’Escadron Mobile Antitroubles (ESMAD) et à peu près 600 travailleurs de Conalvías à Puerto Libertador. Les ouvriers bloquaient complètement une route depuis plus de 24 heures la route qui menait à Montelíbano, San José de Uré et à la mine de Cerro Matoso. C’est un changement abusif de condition d’embauche pour des travailleurs ré-engagés qui est à l’origine du conflit. Des véhicules lourds barrant la route ont été incendiés et 20 ouvriers ont été arrêtés.

Colombie: Emeute ouvrière à Puerto Libertador

Une colonne de 80 guérilleros maoïstes a fait exploser huit charges de 50 kg dans le chantier d’un futur complexe policier prévoyant des casernes et armureries près de la ville de Giridih. Une fusillade a eu lieu avec les forces de police stationnées à seulement 500 mètres du chantier. Deux civils ont été tués.

Inde: La guérilla détruit des futurs bâtiments de police

Mecit Gumus, un militant âgé de 58 ans, arrêté le 14 juillet 2011 en République d’Adygué, dans la Fédération de Russie, a été rendu aux autorités turques, le 11 juillet dernier, après avoir passé un an seul dans une cellule. Le 15 juin, il avait été transféré vers une prison Krasnodar. Mecit Gumus avait déjà passé 15 ans dans les prisons turques pour avoir milité pour la cause kurde, il avait demandé l’asile politique auprès des autorités russes. Alors qu’il faisait toujours l’objet de poursuite par le régime turc, la Russie a refusé d’accorder l’asile politique et a pris la décision d’extradition.

Deux mille manifestants NoTav ont assiégé le chantier de Chiomonte samedi soir. Les manifestants ont arraché des barrières ‟new jersey” (fameuses pour leur solidité), abattu plusieurs mètres de la clôture en béton et démoli les phares de chantier. Les tirs continus de gaz lacrymogènes par les militaires ont provoqué un incendie qui a été contrôlé par les NoTAV, et ont fermé l’autoroute dans la direction de Bardenecchia-Torino. La police parle de 11 blessés dans ces rangs, dont 1 plus sérieusement touché.

De nouveaux et violents affrontements ont opposé travailleurs grévistes de la Mauritanian Copper Mine (MCM), opérant dans l’extraction de l’or dans la ville d’Akjoujt, aux forces de l’ordre, dimanche. Ces affrontements ont éclaté au moment où des ouvriers grévistes ont tenté de s’opposer à l’entrée d’un camion transportant des jaunes. La police est intervenue faisant usage de grenades lacrymogènes et de matraques. Plusieurs grévistes ont été blessés. Il y a une dizaine de jour un ouvrier avait été tué à la suite d’une intervention des forces de l’ordre pour réprimer une manifestation des travailleurs.

La police est intervenue vendredi avant l’aube pour ouvrir les portes du site sidérurgique du groupe Hellenic Halyvourgia, situé à Aspropyrgos à 50 kilomètres à l’ouest d’Athènes, et s’est opposée à des salariés en grève présents sur les lieux. Le 6 juin, un tribunal d’Athènes avait déclaré « illégale » la grève des ouvriers de ce groupe, la plus longue grève anti-rigueur dans le pays, entamée il y a neuf mois. La police a procédé à l’arrestation de neufs membres du piquet.

Grèce: La police force les piquets de grève de l’aciérie d’Asprogyros