Nouvel épisode de notre feuilleton de l’été, qui passe en revue de grands éléments de la culture politique anti-répression: la mort de Bobby Sands et de ses neuf camarades dans la grande grève de la faim des prisonniers républicains irlandais.

Lire ce huitième épisode

Des membres de l’IRA tirent une salve d’honneur aux funérailles de Bobby Sands

Des membres de l'IRA tirent une salve d'honneur aux funérailles de Bobby Sands

LGL Ressources SA, filiale du groupe New Crest Mining Limited a demandé l’autorisation auprès de l’inspection du travail de licencier « pour raiqson économique » onze délégués et responsables du Syndicat National des Travailleurs des Mines et Carrières (SYNTRAMICAR-New Crest exploration) travaillant sur son site.

Côte d’Ivoire: Une société minière veut licencier les syndicalistes

Pour écrire aux militants No TAV arrêtés le 19 juillet lors de l’attaque nocturne du chantier de Chiomonte :

– Alberto DE STEFANIS
– Ennio Edoardo DONATO
– Gabriele TOMASI
– Luke MOLINA
– Marcello BOTTE
– Matthias MORETTI
– Piero ROSSI

Casa Circondariale “Lorusso e Cotugno”
via Maria Adelaide Aglietta 35
10151 TORINO

Le procès contre Christian et Sonja, les anciens militants des Cellules Révolutionnaires (RZ) continue en Allemagne. Les problèmes de santé de Christian ne lui permettent pas de suivre le procès, les affaires ont été disjointes (sans que les poursuites contre lui soient abandonnées).

Sibylle S., qui avait déjà été convoquée devant la cour en octobre 2012 et condamnée à une amende pour refus de témoigner, a dû se présenter à nouveau en avril. Au début des années 1980, Sibylle avait été condamnée lors de son propre procès sur la base des déclarations extorquées sous torture à son ex-compagnon Hermann Feiling. Elle refuse d’être à nouveau confrontée à des déclarations obtenues de la sorte, qui ont été démenties par Hermann, et qui sont les seules armes de l’accusation dans ce procès. Elle a donc refusé de témoigner.

Lire la déclaration de refus de témoignage

La juge a alors utilisé contre elle la procédure du « beugehaft » qui permet d’envoyer un témoin en prison pendant six mois pour le contraindre à parler. Sibylle a été menottée pendant l’audience et emmenée directement à la prison de Preungesheim. La même prison où Sonja se trouve en quartier de sécurité renforcée. La campagne de solidarité s’étant donc maintenant au cas de Sybille S. Il semblerait que la juge veuille faire venir Sibylle S à l’audience du 6 août pour voir si la détention l’a fait « plier »…

Pour suivre (en français) l’actualité du procès

Allemagne: Emprisonnée pour refus de témoigner au procès RZ

La police turque a tiré hier mercredi des grenades lacrymogènes et utilisé des canons à eau près de la place Taksim à Istanbul pour disperser plusieurs centaines de personnes qui dénonçaient la répression des manifestations du mois de juin. Les forces de l’ordre ont bloqué les manifestants dans une rue proche de la place, théâtre le mois dernier de violents affrontements. Les manifestants voulaient marquer leur soutien à un adolescent plongé dans le coma après avoir été atteint à la tête par une grenade lacrymogène lors des troubles de juin, qui ont fait cinq morts et des milliers de blessés.

Un programme secret de la NSA de surveillance d’internet, baptisé XKeyscore, permet au renseignement américain de suivre à peu près tout ce qu’un utilisateur lambda fait sur le réseau, selon des documents publiés hier par le quotidien britannique The Guardian. Contrairement aux autres systèmes dont l’existence a déjà été révélée, il offre la possibilité de travailler sans connaître un identifiant « fort » d’une cible – son adresse mail par exemple. XKeyscore permet par exemple de remonter jusqu’à une personne à partir d’une simple recherche effectuée sur internet.

Sur son site, le quotidien reproduit une série de pages apparemment issues d’une séance de formation destinée à des agents du NSA. Quatre de ces 32 pages n’ont pas été reproduites parce qu’elles révèlent des éléments sur des opérations spécifiques de la NSA. XKeyscore permet aux agents qui l’utilisent de surveiller en temps réel les emails, les recherches, l’utilisation des réseaux sociaux ou toute autre action effectuée sur internet pour remonter vers une cible. Le programme repose sur l’utilisation de quelque 500 serveurs disséminés dans le monde, y compris en Russie, en Chine ou au Venezuela.

[Les détails du fonctionnement de XKeyscore sur le site du Guardian->]

XKeyScore

Pour fixer la peine d’une personne reconnue coupable, les juges belges pourront bientôt tenir compte de condamnations subies dans un autre pays de l’Union européenne pour des faits comparables, selon un projet de loi de la ministre de la Justice récemment approuvé au Conseil des ministres. Le parlement se prononcera sur ce projet d’ici la fin de l’année.

Les pays membres de l’Union européenne ont convenu de faciliter l’accès des juges au casier judiciaire d’un suspect dans un autre pays. En Belgique, la récidive donne lieu à des peines plus lourdes, mais les juges ne peuvent actuellement pas tenir compte de condamnations encourues dans un autre pays européen par une personne poursuivie en Belgique.

Un groupe de neufs maoïstes dirigés par une femme qui travaillait à établir un réseau de soutien à Barangay Caarosipan, dans le nord de la province de Tarlac est tombé sous le feu de soldats du 3e Bataillon d’infanterie mécanisée. Six maoïstes ont été tués dans ce que l’armée présente comme une « fusillade » (l’armée prétendet trois autres ont pu s’échapper dans la jungle. Les militaires n’auraient subi aucune perte. ils auraient récupérés une mitrailleuse M60, et cinq fusils d’assaut. La guérilla maoïste est active dans la province de Tarlac depuis 1969.

Le parquet de Colombie a annoncé hier mardi avoir lancé des poursuites exceptionnelles à l’encontre de chefs paramilitaires et de guérilleros pour quelque 11.000 violations des droits de l’homme perpétrés dans le cadre du conflit armé entre les guérillas communistes, en lutte contre les autorités depuis près d’un demi-siècle, et les milices paramilitaires d’extrême droite créées dans les années 80. Au total 16 personnes sont poursuivies par le parquet colombien, 13 paramilitaires et trois guérilleros. Les procès se dérouleront dans plusieurs tribunaux, à Bogota, Medellin, Barranquilla et Bucaramanga.