Quatre guérilleros des FARC ont été tués lors d’un accrochage avec l’armée dans le sud de la Colombie, une semaine avant la reprise de négociations de paix avec le gouvernement. Cinq autres membres des FARC auraient été capturés, dont trois mineurs, durant les combats qui se sont déroulés dans la province du Putumayo, une région frontalière avec l’Equateur et le Pérou. L’armée colombienne a également saisi un arsenal composé de plusieurs fusils et de munitions, ainsi qu’une demi-tonne de vivres et des équipements de radio.

Taser vient de mettre sur le marché le shockwave, une version « batterie » automatisée (déclenchée par des détecteurs) ou télécommandée de son célèbre pistolet électrocuteur. L’engin est modulable, il peut tirer une gerbe de dizaines, voire de centaines de dards délivrant chacun une décharge électrique de plusieurs dizaines de milliers de volts.

Tôt mercredi matin, au moins 25 personnes ont été interpellées à Izmir (ouest de la Turquie) pour avoir répandu sur le réseau social Twitter des « informations trompeuses et diffamatoires ». Un responsable local du parti d’opposition CHP, a déclaré que les suspects étaient détenus pour avoir « appelé les gens à manifester ». Dimanche, le premier ministre turc avait pesté publiquement contre Twitter et les réseaux sociaux, les qualifiant de « faiseurs de problèmes ».

Sur le site tunisien de Fouchada de l’entreprise française SEA Latélec, productrice de câbles aéronautique, filiale du groupe Latécoère, lui-même sous-traitant de Airbus, pendant plusieurs années, les 450 salariées ont travaillé pour moins de 150 euros par mois, et sans représentation syndicale. En 2010, deux ouvrières ont créé une section locale de la puissante UGTT et réussissent à mobiliser une grande partie de leurs collègues. Plusieurs ouvrières sont suspendues ou licenciées, suite à des manifestations, les syndicalistes étant les premières visées et la direction se livre à un chantage à la délocalisation. Mais les salariées tiennent bon et la mobilisation s’étend dans la région, pilier industriel de la Tunisie, gagnant plusieurs usines textile.

Ces derniers jours, plusieurs métropoles chinoises ont mis à l’eau des copies d’un canard en plastique géant, oeuvre d’un artiste néerlandais exposée dans le port de Hong Kong, suscitant une polémique sur un éventuel manque de créativité nationale. Un internaute a eu l’idée de reprendre ce thème pour remplacer, via un montage sur la fameuse photo de 1989. Les autorités chinoises ont aussitôt bloqué toute recherche internet avec les mots « gros canards jaunes », à l’instar de toute recherche sur la date du 4 juin ou des mots tels que « Tiananmen » ou « bougie », bloquée mardi sur internet.

Chine: La recherche « Gros canard jaune » interdit sur internet

Lors de la conférence All things digital qui s’est tenue à San Francisco jeudi 30 mai, Motorola a présenté un cachet (en fait une micropuce) à ingérer chaque matin et qui permet de se connecter à son téléphone, à son ordinateur ou à sa tablette, directement depuis son estomac.
La puce, conçue par Proteus Digital Health, émet un signal de reconnaissance pour se connecter à son ordinateur, à son smartphone ou à sa tablette. Elle ne présente aucun danger pour le corps selon l’agence américaine des produits alimentaires, et ne contient aucune batterie. Son énergie proviendrait des acides contenus dans l’estomac.

Le chef des projets spéciaux chez Motorola a également présenté un tatouage électronique assez spécial sur son avant-bras : un code-barre qui, grâce à un système de capteurs et d’antennes qui détectent votre smartphone, permettrait de télécharger une application. Un tatouage (en fait un autocollant) électronique temporaire est fabriqué par un partenaire de Motorola, MC10.

la puce-tatouage de MC10

la puce-tatouage de MC10

Six « cocaleros » (paysans producteurs de coca) ont été arrêtés et 11 personnes ont été blessées dans des affrontements à Apolo, au nord-ouest de La Paz. Les tensions résultent de l’intervention de 250 militaires de la Force opérationnelle interarmées (FTC) pour éradiquer les cultures illicites de coca, et de 100 autres policiers spécialement formés chargés d’assurer le contrôle et la surveillance. Les petits paysans cultivateurs de coca aurait mis en place un barrage, exigeant le retrait de la FTC de la région. Ils ont également enlevé trois agents FTC ce week-end, qui ont depuis été libérés.

Affrontements similaires ont été enregistrés à la fin du mois de mai, quand une équipe éradication de la coca a rencontré une résistance armée à l’entrée d’Apolo. Le gouvernement avait conclu un accord avec une partie des producteurs de coca de Apolo, les autorisant à cultiver légalement une certaine quantité de coca. Les paysans dénoncent le fait que les cultures de substitution ne sont pas rentables.

Les militaires éradique la coca dans la région d’Apolo

Les militaires éradique la coca dans la région d'Apolo

Glencore Xstrata a licencié 800 grévistes des mines de Helena, Magareng et Thorncliffe dans la province du Limpopo, à la suite de l’échec des pourparlers de la direction du groupe avec l’association des travailleurs des mines AMCU. Ce licenciement porte à 1000 le total des grévistes congédiés, y compris un précédent de 200 personnes de la mine de Helena, après que les grévistes eurent bravé trois ultimatums lancés pour la reprise du travail. Il s’agissait d’une grève de solidarité, partie d’une information faisant état d’une violence exercée par un chef d’équipe sur un mineur de Helena. La grève s’était alors vite propagée aux deux autres mines de Magareng et Thorncliffe.

Glencore Xstrata qualifie le mouvement de grève illégale, donnant aux travailleurs jusqu’au 4 juin à 16 heures pour faire appel. Le groupe Glencore Xstrata détient, en joint-venture avec Merafe, les mines sud-africaines de Helena, Magareng et de Thorncliffe.

La mine Helena de Glencore Xstrata

La mine Helena de Glencore Xstrata

Plus de 250 grévistes de la société Ramu Agri-Industries (qui produit de l’huile de palme), qui demandaient des augmentations de salaire, ont été purement et simplement licenciés en fin de semaine dernière.
La société a justifié cette décision par le fait qu’elle considérait ce mouvement de grève « illégal ». Après l’annonce des licenciements, le président du principal syndicat engagé dans les pourparlers (Ramu Agri National Workers Union), s’est ostensiblement désolidarisé des grévistes, qui n’appartiennent apparemment à aucun groupe ou union de travailleurs. La grève avait commencé fin mai 2013 et duré plus d’une semaine, perturbant fortement la capacité de production de l’usine.