Le rassemblement (autorisé) de 300 personnes à 16h30, devant le Palais de justice de Bruxelles, pour contester les violences policières lors de la manifestation antifasciste du 17 juin, a évolué en manifestation sauvage.
Les participants ont emprunté la petite ceinture (bloquant un moment la circulation) avant d’emprunter la chaussée d’Ixelles et la chaussée de Wavre. Les manifestants se dirigeaient vers le siège du CDH lorsque l’un d’eux a endommagé une limousine et une petite voiture de luxe. Une discussion générale a alors bloqué la dynamique de la manifestation qui a reflué en se dispersant jusqu’au square de Meeus. Le rassemblement était co-organisé par la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), la jeunesse FGTB et l’Antifa Bruxelles. Une trentaine de groupes (dont le Secours Rouge) avaient co-signé l’appel.

Ce mercredi, les maoïstes avaient appelé à la grève générale au Jharkhand pour protester contre la récente condamnation de cinq guérilleros du CPI(maoïste) par un tribunal de l’Uttar Pradesh. Cette action visait également à pousser le gouvernement à mettre un terme à l’Opération Green Hunt. La grève a affecté le trafic ainsi que les activités minières de l’état. Dans le cadre de cette action, une brigade de guérilleros a pris un bus de la police en embuscade hier soir dans le district de Dhanbad (Jharkhand). Le bus, qui patrouillait à proximité du commissariat de Topchachi, a été pris d’assaut par les maoïstes. Un policier a été tué et douze autres blessés au cours de l’attaque. Diverses autres actions ont visé des infrastructures gouvernementales telles que les chemins de fer et les voies de circulation routière.

Hier à l’aube, une fusillade a opposé les forces de sécurité et les guérilleros du PKK dans la province de Hakkari (est du pays). Un soldat a été tué. Par ailleurs, la police a découvert 80 kilos d’explosifs dans la province de Mus, explosifs qu’elle a pu désamorcer. Ils étaient équipés d’un système de télécommande et étaient câblés à une distance de 400 mètres de l’autoroute Mus-Diyarbakir. Les forces de sécurité ont commencé les fouilles dans les zone et des experts ont ouvert une enquête. Toujours hier, l’explosion d’un engin dans un container a blessé trois soldats dans la province de Trabzon (nord-est du pays). L’explosion a eu lieu alors que les soldats venaient détruire le contenu du container à 7h du matin. L’explosif a été déclenché à distance, mais l’action n’a pas pu être formellement attribuée à la guérilla du PKK, contrairement à tous les événements des derniers jours.

Briana Waters, une californienne de 36 ans membre du Front de Libération de la Terre (ELF) était la dernière accusée de l’affaire de l’incendie de 2001 à l’Université de de l’Etat de Washington. Elle avait plaidé coupable et a été condamné vendredi en appel à quatre ans de prison par un tribunal fédéral. Considérant le temps de la préventive et l’échelle de réduction de peine, elle devrait être libérée après 11 mois supplémentaires de détention. L’incendie du Centre de l’UW’S pour l’Horticulture Urbaine à Seattle avait causé 6 millions de dollars de dégâts. Les membres de l’ELF le soupçonnait (à tort semble-t-il) de modifier génétiquement des peupliers. Trois autres accusés ont été reconnus coupables et un quatrième s’est suicidé en prison.

La procureur du roi de Marche-en-Famenne a indiqué qu’un dossier était à l’information au parquet à la suite de la découverte lundi matin de cinq bombes artisanales, sur des grues sur le chantier de la future prison de Marche-en-Famenne. A ce stade, la mise du dossier à l’instruction n’a pas été jugée nécessaire. « Des devoirs d’enquête vont être dirigés afin de vérifier si des engins de la sorte ont déjà retrouvés ailleurs, les engins vont aussi être analysés afin de déterminer quelle aurait été la conséquence en cas d’explosion, ou encore si ceux-ci auraient pu être actionnés à distance ou bien si l’explosion aurait été provoquée lors de la mise en marche des grues », a déclaré la procureur du roi. Les « bombes artisanales », confectionnées à l’aide de bouteilles, ont été trouvées près des boîtiers électriques.

Hier, les autorités turques ont mené une vaste opération visant la KCK (Kurdistan Communities Union – branche urbaine présumée du PKK) dans onze provinces, dont Ankara, Eskisehir, Aydin, Hakkari, Addana, Izmir, Siirt et Diyarbakir. Une descente a, entre autre, été effectuée au siège du KESK (Confederation of Public Sector Trade Unions) à Ankara vers 6h du matin. Un peu plus tôt, c’est la section de Egitim-Sen (un syndicat de professeurs de gauche) de Diyarbakir qui a été visitée par la police. Au total, les autorités ont arrêté 71 personnes, parmi lesquelles de nombreuses figures syndicales haut placé du pays. Toutes ont été accusées d’être membre de la KCK. Les autorités ont également saisi une énorme quantité de documents.

Opération au siège du KESK

Opération au siège du KESK

Une nouvelle application destinée aux smartphones va être mise en circulation par la police londonienne. Celle-ci espère par ce biais identifier les personnes qu’elle recherche toujours dan sel cadre des émeutes de l’été dernier. 2800 images issues des caméras CCTV vont être téléchargées dans l’application, laquelle permettra aux utilisateurs de trier les photos par code postal. Ensuite, elle leur donnera la possibilité de donner des renseignements sur les personnes identifiées en envoyant un nom et une adresse aux autorités. Le commissaire adjoint a déclaré lors de la présentation de l’application que la police espérait que les 2/3 de Londoniens qui possèdent des smartphones téléchargeront le logiciel pour tenter d’identifier les personnes recherches. ‘Nous avons besoin que les habitants naviguent à travers l’application environ toutes les semaines étant donné que de nouvelles images apparaîtront régulièrement’. En outre, l’application contiendra également 2000 images de personnes recherchées pour des délits non relatifs aux émeutes d’août 2011.

Hier, plus de mille personnes s’étaient rassemblées pour s’opposer à la décision gouvernementale d’expulser les habitants de maisons érigées sur les collines bordant la capitale avant de procéder à leur destruction. Les autorités affirment être obligées de démanteler tous ces quartiers/bidonvilles pour mettre en place un programme de reforestation. Les manifestants ont érigé des barricades enflammées afin d’empêcher le passage de la police qui a utilisé des gaz lacrymogène pour les disperser. Les échauffourées ont fait au moins un blessé.

Les autorités françaises ont annoncé ce matin avoir arrêté deux personnes qu’elles suspectent d’être des membres de l’ETA. Les arrestations ont eu lieu à Albi, dans le sud-ouest de la France. D’après le communiqué du ministère de l’Intérieur, il pourrait s’agir de Ugaitz Errazquin Telleria et de José Javier Oses Carrasco. Tous deux étaient recherchés par la Guarda Civil espagnole qui a collaboré à l’opération ayant conduit à l’interpellation des deux hommes.