L’explosion d’un IED lors du passage d’un bus transportant des policiers a blessé cinq personnes dans le district de Yuregir, dans la région d’Adana, ce mercredi, tôt dans la matinée. Le bus transportait des membres des unités spéciales anti-émeutes de la police. Lundi, deux soldats turcs ont été tués lors d’une attaque de la guérilla kurde dans le nord de l’Irak.

Le bus visé

Trois palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc et des dizaines d’autres ont souffert d’asphyxie après avoir inhalé du gaz lacrymogène, lundi, lors d’affrontements entre des étudiants et les forces israéliennes près de Ramallah, au centre de la Cisjordanie occupée. Les étudiants de la faculté de Bir Zeit avaient organisé une marche en direction du checkpoint de Beit El en solidarité avec les détenus dans les prisons israéliennes et ont exigé la libération des détenus en grève de la faim pour refuser leur rétention administrative. L’armée israélienne a utilisé des balles réelles, des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants qui avaient caillassés les militaires israéliens.

Soldats des forces d'occupation

35 ans de prison, 35 ans de résistance, liberté pour Georges Ibrahim Abdallah, combattant communiste pour la Palestine emprisonné en France depuis 1984 !

Dans le cadre du Mois d’Agitation pour la libération de Georges Abdallah : lire l’appel complet sur www.freeabdallah.red

Cinq maoïstes ont été tués en deux jours par la police de l’état d’Andhra Pradesh, dans la région frontalière entre l’Andhra et l’Odisha. Les policiers de l’unité d’élite « Greyhounds », de la police d’Andhra Pradesh, ont tué dimanche trois maoïstes, dont deux femmes, lors d’une rencontre dans le district de Visakhapatnam. Deux fusils automatiques, un fusil et un pistolet ont été récupérés. Une des femmes était probablement une cadre, membre du comité zonal. Lundi, deux maoïstes ont été tués dans la même région, là, c’est un AK47, un fusil et un pistolet qui ont été retrouvés. Les forces de sécurité quadrillent toujours la région.

Greyhounds en patrouille

 

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Lundi 23 septembre, la garde civile catalane a mené une vaste opération, comprenant 500 agents de police appuyés par deux détachements expressément venus de Madrid,  pour arrêter 9 militant·e·s indépendantistes catalan·e·s. Ces militant·e·s sont  soupçonnés de « se préparer à perpétrer des actions violentes ». Des perquisitions ont également été menées au cours desquelles la police prétend avoir trouvé « du matériel et des substances considérées comme pouvant servir à la confection d’explosifs » (parmi les objets confisqués, on compterait des masques, des lacets, du matériel pyrotechnique de festival et des sifflets).

Ces arrestations ont été ordonnées par l’Audience nationale (haut tribunal madrilène spécialisé dans les affaires de terrorisme) dans le cadre d’une enquête lancée il y a un an et demis et dirigée contre les Comités de défense de la république (CDR). Ces derniers ont lancé plusieurs rassemblements de soutien aux prisonnières et prisonniers dans différentes localités. Le rassemblement le plus massif s’est déroulé à Sabadell et a rassemblé plus de 3000 personnes. Un autre rassemblement de 1000 personnes s’est également tenu à Barcelone devant la caserne de la garde civile où au moins deux des détenus ont été transférés au cours de la journée.

Rassemblement de soutien aux 9 prisonniers indépendantistes catalans à Sabadell

Rassemblement de soutien aux 9 prisonniers indépendantistes catalans à Sabadell

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Ce matin à l’aube, une descente de police a eu lieu chez quatre gilets jaunes de la région liégeoise. Les militant·e·s ont été menottés devant leurs familles et leurs maisons ont été fouillées de fond en comble. Le but de l’opération était d’identifier les personnes qui avaient détruit des horodateurs de la Ville de Liège d’une valeur de 8000 euros en février. Un rassemblement devant le Palais de Justice de Liège ou le commissariat est en préparation.

Édit 16h48 : Deux des Gilets jaunes ont été libérés. Nous n’avons pas de nouvelles des deux autres. Leurs ordinateurs et téléphones ont été saisis par la police. Les quatre miliant·e·s sont accusé.e.s d’association de malfaiteurs.

Gilets Jaunes liégeois

Une vaste opération policière a eu lieu jeudi en Italie. Elle visait les militants anarchistes suspectés d’avoir participé, le 9 février, aux violentes manifestations de protestation contre l’attaque par la police du grand squat historique de Turin, l’asilo occupato (voir notre article). L’opération a donné lieu à 17 perquisitions qui se sont déroulées simultanément dans le Piémont, en Lombardie et en Sardaigne. 37 personnes ont été inquiétées, 14 font l’objet de « mesures de précaution » (notamment l’interdiction de séjourner à Turin) et trois ont été incarcérées. L’opération a conduit à l’arrestation de Patrik Bernardone, un Turinois de 24 ans, de Federico Daneluzzo, 23 ans, et d’un Suisse âgé de 19 ans. Celui-ci avait échappé à son arrestation, mais il s’est rendu à la police après s’être barricadé toute la matinée au centre social Brancaleone à Milan. Ils sont accusés de blessures graves et résistance à un agent public. Onze autres personnes résidant à Sassari, Savone, Livourne, Ravenne et en Suisse, en Slovaquie et en Serbie se sont vu interdire de se rendre à Turin.

L'attaque de l'asilo occupato

 

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Jock Palfreeman, qui avait obtenu la libération conditionnelle avant-hier (voir notre article et son erratum), a finalement été libéré de la prison de Sofia mais transféré immédiatement au centre de détention pour immigrés de Sofia Busmantsi. La raison en serait que Jock n’a pas de passeport ni de documents d’identité en cours de validité. Il restera au centre de détention jusqu’à ce qu’il reçoive un nouveau passeport. Il n’est pas clair s’il restera ensuite en Bulgarie ou quittera le pays.De nombreux secteurs de l’élite politique bulgare se sont montrés scandalisés par la libération de Jock, mais la décision de la libération conditionnelle est définitive.

Jock quittant la prison de Sofia

Journée de manifestations et d’affrontements à Paris avec l’Acte 45 des Gilets jaunes et la grande manifestation climat. La journée de mobilisation a démarré place de la Madeleine, où les forces de l’ordre ont dispersé environ 300 personnes. Des manifestants ont également été bloqués dans le quartier de la gare Saint-Lazare. C’est ensuite autour des Champs-Elysées que la situation s’est tendue, avec des charges des forces de l’ordre et des manifestants qui ont renversé poubelles et barrières. Des slogans antipolice et anticapitalistes ont été entendus. Là encore, chaque attroupement était encerclé et dispersé. Dans le quartier des Champs-Elysées quadrillé par les forces de l’ordre, des touristes interloqués se sont régulièrement retrouvés pris dans le flot des personnes dirigées par la police hors du périmètre. A la mi-journée, déjà plus de cent personnes avaient été interpellées.

A 14h30, de nombreux militants se sont réunis aux abords du jardin du Luxembourg pour la marche pour le Climat qui a réuni entre 15.000 et 50.000 personnes. Mais les policiers sont intervenus à partir de 15H00 pour tenter de  disperser un black bloc, en faisant usage de gaz lacrymogènes et de lanceurs de balle de défense. Les policiers ont même  projeté sans sommation plusieurs grenades de désencerclement dans le cortège. Des poubelles et des scooters ont été incendiés sur le boulevard, entraînant une riposte musclée des forces de l’ordre, qui ont fait reculer les manifestants, scindant en deux la marche. Peu avant 16H00, Greenpeace et Youth For Climate ont appelé à quitter la manifestation parisienne à cause des violences. Les dégâts sont nombreux (une banque a notamment été attaquée).  7.500 policiers et gendarmes avaient été déployés à Paris ce samedi. Au total, 163 personnes ont été interpellées, 395 verbalisées et 99 placées en garde à vue.

De violents incidents ont été enregistrés ce jeudi au chantier de l’entreprise de construction AESA sur le site de la raffinerie YPF de la ville de La Plata. Les affrontements se sont produits vers 5 h 30 du matin, lorsque des salariés d’AESA, après une semaine de fermeture suite à un conflit syndical (conséquence des salaires impayés et de non réengagement d’ouvriers), a pu pénétrer dans le complexe industriel. Un groupe d’ouvriers syndicalistes de l’ Unión Obrera de la Construcción de la República Argentina (UOCRA) est aussi entré dans l’usine et a insulté les jaunes. Les policiers de la province de Buenos Aires sont intervenus et ont été caillassés. Les policiers ont alors utilisé des balles en caoutchouc contre les syndicalistes.

Les affrontements à La Plata