La justice russe a commencé mardi à condamner les partisans de l’opposant Alexeï Navalny, qui a écopé lui-même de 30 jours de détention, au lendemain d’une journée de mobilisation massivement réprimée. Au moins quatorze personnes à Saint-Pétersbourg ont été condamnées à 10 jours de détention et 10.000 roubles d’amende (156 euros). Les manifestants risquent jusqu’à quinze jours de prison, une peine qui peut être alourdie s’ils sont reconnus coupables de violence contre les forces de l’ordre. Deux manifestants font ainsi l’objet d’enquêtes judiciaires pour avoir fait usage de violences contre les forces de l’ordre, et risquent jusqu’à cinq ans de prison.

Au total, la police a interpellé 1.720 personnes à travers la Russie. Des milliers de manifestants avaient répondu à l’appel d’Alexeï Navalny à descendre dans la rue dans les villes du pays pour dénoncer la corruption, de Vladivostok, dans l’Extrême-Orient, à Kaliningrad sur la mer Baltique. A Moscou, ses partisans s’étaient rassemblés sur la rue Tverskaïa, artère centrale de Moscou qui mène à la place Rouge et au Kremlin. Les forces de l’ordre ont réagi avec fermeté, avec coups de matraques et interpellations en masse.

Arrestation le 12 juin à Moscou

Arrestation le 12 juin à Moscou

Le camp militaire de Lagland, situé à Arlon, accueille dès aujourd’hui lundi, et pour quatre jours, un « workshop antiterroriste Interdépartemental » réunissant La Défense, la Police, le Département de la Nature et des Forêts et, pour la première fois, les Douanes et Accises dans un forum commun sur de nouvelles techniques et tactiques. Le but de ces échanges d’expériences entre les différents départements impliqués, et leurs organes de sécurité respectifs, a pour objectif d’améliorer sensiblement la coopération sur le terrain. Une dizaine d’ateliers pratiques seront organisés pour 350 participants, allant de techniques de tir à la détection de pièges en passant de la fouille de bâtiments. Outre les organismes belges, la police suisse et une unité des Forces Spéciales française participera à ce forum.

Entraînement au combat urbain dans le camp de Lagland (Arlon)

Entraînement au combat urbain dans le camp de Lagland (Arlon)

Suite aux rencontres de la communauté SPIP à Toulouse, des versions de maintenance ont été publiées le 9 juin. Il s’agissait des versions 3.0.26 (pour la branche 3.0.X)n 3.1.5 (pour la branche 3.1.X) et 3.2 (pour la branche beta). Un certain nombre de corrections de bugs ont été apportées (8 pour la 3.0, 25 pour la 3.1, 40 pour la 3.2). Pas de failles de sécurité selon l’équipe de Spip. Mais ce 12 juin, une nouvelle série de mises à jour a été publiée : 3.1.6 et 3.2 beta 3. La branche 3.0 n’est pas concernée par le problème. Le problème en question est une faille de sécurité plus ancienne.

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Mise à jour de Spip

Mise à jour de Spip

Dossier(s): Archives Sécurité IT Tags:

Les combattants du PKK ont attaqué un poste de gendarmerie, vendredi, dans la commune de Bekirhan rattachée au district de Kozluk, dans la province kurde de Batman. L’explosion d’un véhicule piégé a tué un des gendarmes et blessé plusieurs autres. Plusieurs ambulances et des forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux. Le même jour, l’aviation turque amené plusieurs de frappes aériennes turques dans la province kurde de Sirnak, et dans la région de Zap, au Kurdistan irakien. Le lendemain, un autre gendarmes a été tué (et deux miliciens anti-guérilla ont été blessés) dans des échanges de tir lors d’une opération anti-PKK dans une zone rurale la région de Sirnak.

Arrivée à l'hôpital des gendarmes blessés dans l'attaque du PKK

Arrivée à l’hôpital des gendarmes blessés dans l’attaque du PKK

Alors que des marches «anti-charia» étaient organisées dans une vingtaine villes des Etats-Unis samedi comme à New York, Chicago, Seattle, Atlanta ou encore Orlando. La gauche américaine ont lancé des contre-manifestations, souvent plus nombreuses que les rassemblements anti-musulmans. Des incidents ont éclaté dans certaines villes. A Seattle notamment, des affrontements ont impliqué des militants antifascistes (voir la video), provoquant l’intervention de la police.

Contre-manifestants à New-York

Contre-manifestants à New-York

Des soldats israéliens ont ouvert le feu vendredi après que des affrontements ont éclaté avec des centaines de Palestiniens qui marchaient sur la barrière de séparation israélienne dans le nord de la bande de Gaza. Les militaires israéliens ont d’abord lancé du gaz lacrymogène et tiré des coups de semonce sur les manifestants palestiniens qui lançaient des pierres et brûlaient des pneus, puis ils ont tiré à balle de guerre. Un homme de 35 ans a été tué et six autres Palestiniens ont été blessés dans ces affrontements. Deux autres Palestiniens ont été blessés par balles dans un autre incident, à l’est du camp de réfugiés de Bureij, dans la bande de Gaza.

A la frontière de la bande de Gaza, le 9 juin

A la frontière de la bande de Gaza, le 9 juin

Le 7 juin, la juge a rendu le verdict dans l’affaire contre deux anarchistes accusés d’avoir braqué une agence de la PaxBank à Aachen en novembre 2014 (voir notre dernier article). Une anarchiste qui avait été extradée de Catalogne a été condamnée à sept ans et demi de prison. Son co-inculpé a été acquitté. Le matin, une route d’accès à Barcelone avait été barrées par des pneus enflammés. A midi, la Chambre de Commerce allemande a été taguée et le soir même du 7 juin, une manifestation de dénonciation de la condamnation a eu lieu dans le quartier de Gracia. Le collège des économistes de Catalogne, a été attaqué lors de cette manifestation, ainsi que plusieurs agences bancaires et immobilières.

L'affiche de la mobilisation solidaire à Barcelone

L’affiche de la mobilisation solidaire à Barcelone

Ce 9 juin au Local Sacco-Vanzetti, une quarantaine de personnes ont pu écouter l’intervention d’un invité du PML(RC) (Parti Marxiste-Léniniste – Reconstruction Communiste) qui a pu exposer la situation des internationalistes inculpés et accusés d’avoir combattus au Rojava dans les rangs du Bataillon International de Libération.

Solidarité avec les internationalistes du PML(RC)

Solidarité avec les internationalistes du PML(RC)

Des affrontements ont opposé manifestants et policiers vendredi après-midi, à Imzouren, une localité de la province d’Al-Hoceïma, dans le Rif. Plusieurs centaines de jeunes s’en sont pris à coups de pierres aux forces anti-émeutes, qui de leur côté ont fait usage d’un canon à eau, lançaient des pierres et chargeaient à intervalles réguliers, protégées derrière leur bouclier, pour disperser les émeutiers et démanteler les quelques barricades de fortune. Un mot d’ordre de boycott des prêches officiels dans les mosquées a été très suivi ce vendredi à Imzouren. La ville observe également depuis vendredi un mouvement de grève générale, avec la quasi-totalité des commerces fermés.

Affrontements à Imzouren

Affrontements à Imzouren

Dossier(s): Archives Monde arabe et Iran Tags:

Un Thaïlandais de 34 ans a été condamné vendredi à trente-cinq ans de prison pour «crimes de lèse-majesté» par un tribunal militaire, pour avoir posté sur Facebook une dizaine de messages, photos ou vidéos concernant la famille royale. Dans un pays où le roi est une figure semi-divine, toute critique ou moquerie de la famille royale, chien compris, est très mal vue. Mais le prétexte de «lèse-majesté» est aussi une arme absolue contre toute revendication républicaine et toute critique de l’immense fortune amassée par la famille royale. Depuis l’arrivée au pouvoir des militaires à la suite d’un coup d’Etat en mai 2014, les condamnations pour ce motif se sont multipliées (voir notre article).

On ne peut savoir ce que contiennent les messages postés par Vichai Thepwong, un vendeur d’assurances qui avait été arrêté dans la ville de Chiang Mai en 2015, car les médias qui les évoqueraient tomberaient eux aussi sous le coup de l’article 112, qui punit l’insulte à la monarchie. L’accès du tribunal avait été interdit à la presse. L’homme a été condamné à sept ans de prison pour chaque post, et la peine a été réduite de moitié car il a plaidé coupable. Le même jour, la cour a condamné à cinq ans de prison, ramenés à deux ans et demi pour la même raison, un tailleur identifié sous le nom de Chaliew, pour des propos «diffamatoires pour la famille royale» tenus sur une radio en ligne. Chaliew se trouvait en détention préventive depuis trois ans. Une centaine de personnes sont en prison pour «lèse-majesté», y compris un adolescent de 14 ans accusé d’avoir mis le feu à un portrait du roi défunt.

Vichai Thepwong

Vichai Thepwong