Dans une vidéo mise en ligne, les Anonymous menacent le gouvernement de la Turquie, s’il n’arrête pas de soutenir le Daesh, de continuer à attaquer son internet, ses serveurs, ses noms de domaines, ses banques et mettre ses sites gouvernementaux hors connexion. Après les serveurs et les noms de domaines, ils menacent de s’en prendre aux aéroports, actifs militaires, connexions privées de l’État et infrastructures bancaires.

Il y a une semaine, des serveurs turcs ont été la cible des cyberattaques d’Anonymous. Cette manoeuvre serait la cyberattaque la plus intense jamais arrivée dans l’histoire du pays. Selon la firme de recherche en sécurité Radware, plus de 400.000 sites turcs auraient été mis hors connexion. Le gouvernement turc a finalement été contraint de bloquer l’accès Internet à des sites venant de l’extérieur du pays. Les noms de domaine officiels turcs (les sites se terminant par «.tr») ont été mis hors d’usage pour stopper la cyberattaque.

Donnant un coup de fouet dans leurs opérations de contre-insurrection dans la région de Malkangiri (district de Malkangiri, Odisha), les polices de l’Odisha et du Chhattisgarh vont s’unir afin de déclencher le lancement d’une opération afin de ‘libérer la région de la guérilla maoïste’. L’objectif avoué de cette coopération est de réduire à néant le Darbha Division Committee du CPI(Maoist) actif dans le district. Selon les autorités, les soldats de la District Reserve Force du Chhattisgarh ont récemment participé à un nouveau programme d’entraînement qui, selon elles, devient efficace. Depuis quelques semaines, les opérations des forces de sécurité seraient plus opérantes, avec de nombreuses arrestations, découvertes d’armes, etc. Par ailleurs, et toujours selon les autorités locales, il y aurait eu moins de victimes dans le camp de l’armée. La nouvelle vaste opération de coopération débutera début 2016.

L'état d'Odisha

L’état d’Odisha

Depuis 2007, en vertu de la « loi caméra », la police fédérale a théoriquement accès, en temps réel, aux caméras de vidéosurveillance de la STIB. Par contre, ce n’était pas le cas de la police locale. Un accord a été trouvé il y a peu entre le gouvernement bruxellois, la STIB et les six zones de police bruxelloises pour que celles-ci puissent désormais exploiter les images de la STIB. Par contre, le système n’est pas encore opérationnel car il attend toujours un arrêté d’exécution émanant du ministère de l’Intérieur.

La vidéosurveillance de la STIB est actuellement en cours de développement. Un marché public est en cours d’exécution afin de passer de la vidéo analogique à la vidéo numérique. Le passage au numérique permettra un partage quasiment illimité des images vers d’autres entités, telles que la police fédérale ou la police locale. Le nouveau système permettra de visionner et d’enregistrer les images de l’ensemble des caméras gérées par la STIB, soit 15.000 caméras estimées à l’horizon 2025. Il s’agit des caméras installées dans les stations, dans les espaces privés de la STIB, dans les rames de métro ainsi que dans les bus et trams en surface. Il coûtera 2.280 millions d’euros nécessaires pour installer les 15.000 caméras prévues d’ici 2025 et les relier à un logiciel centralisant l’information.

Caméra de la STIB

Caméra de la STIB

Un maoïste a été abattu dans la forêt de Darbha, à proximité du district de Malkangiri (Odisha) le long de la frontière entre le Chhattisgarh et l’Odisha durant une fusillade entre les forces de sécurité et une brigade de guérilleros vendredi matin. Sur place, les soldats ont découvert une grande quantité d’armes et de munitions. Selon les autorités, la police du Chhattisgarh et des membres de la CRPF avait lancé une opération de ratissage conjointe dans la forêt en question, opération au cours de laquelle ils sont tombés sur la brigade. Un échange de tir s’en est suivi, suite à quoi un guérillero a été tué, tous les autres parvenant à battre en retraite. Les autorités locales ont immédiatement déclenché une vaste opération de recherche afin de retrouver les maoïstes ainsi que d’éventuels campements dans la forêt.

Toujours vendredi, mais dans le district du Bastar, un guérillero a été abattu par les forces de sécurité. Le combat aurait commencé vendredi matin à proximité du village de Kapnar, dans une zone forestière. Une équipe conjointe de la Chhattisgarh Armed Force, du District Reserv Group et de la police locale menait une opération de ratissage dans la région. C’est alors que les soldats étaient en train d’encercler une zone précise qu’ils auraient été pris pour cible par des tirs auxquels ils ont immédiatement répondu, entrainant une fusillade. Les guérilleros ont rapidement battu en retraite. Plus tard, en ratissant la zone, le corps d’une guérillero en uniforme et portant une arme a été retrouvé sur place.

Les pressions exercées sur les prisonniers politiques dans le secteur 7 de la prison d’Evin à Téhéran ont conduit à des manifestations des prisonniers et de leurs proches lundi. En réaction à ces manifestations, les forces de sécurité et agents des services secrets, avec d’autres hommes de main, ont attaqué les prisonniers et ont interdit les visites.

La prison d'Evin à Téhéran

La prison d’Evin à Téhéran

Un groupe des forces spéciales de la police colombienne a donné l’assaut à une maison dans une zone rurale de la municipalité de Bolivar (département de Cauca), où se tenait une réunion de plusieurs responsables du Front « Manuel Vasquez Castano » de l’ELN. Il y a eu une fusillade avec les guerrilleros assurant la sécurité de la réunion et finalement, les policiers ont réussi à capturer huit membres de l’ELN et saisir trois fusils, 25 grenades, deux lance-grenades, six pistolets, un revolver, des munitions, des ordinateurs et 20 téléphones mobiles. Parmi les prisonniers, un des principaux dirigeants de l’ELN dans le Cauca, connu sous le nom de guerre de « Jairo ».

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Des centaines de Palestiniens ont manifestés près du point de passage de Nahal Oz, entre Israël et la bande de Gaza. Ils ont tenté d’endommager la barrière de sécurité en y jetant des blocs de pierre et des pneus enflammés, a-t-elle affirmé. Les militaires israéliens ont ouvert le feu, tuant un manifestant de 22 ans, Hani Wahdan, et blessant une quarantaine d’autres.

Militaires israélien devant Gaza

Militaires israélien devant Gaza

En juin dernier, le professeur de l’université de Delhi, G.N. Saibaba avait été libéré pour des raisons médicales après plus d’un an d’incarcération pour de prétendus liens avec la guérilla maoïste. Handicapé à 90% et se déplaçant en chaise roulante, l’homme a donc passé Noël en prison, les autorités lui ayant ordonné de se rendre à la police avant le 25 décembre au matin. L’ordonnance annulant sa libération conditionnelle pour raison de santé déclare qu’il y a suffisamment d’informations pour que le tribunal considère que les accusations à son égard en vertu de la loi anti-terrosite Unlawful Activites Prevention Act sont vraies, et que donc il doit être réincarcéré. Le texte affirme également que le Revolutionary Democratic Front (organisation de solidarité pour le respect de la démocratie), dont Saibaba est un membre actif, toujours actuellement autorisée par le gouvernement ‘pourrait être qualifiée d’organisation de front du CPI(Maoist).

Le professeur GN Saibaba

Le professeur GN Saibaba

C’est par ailleurs le même tribunal qui a lancé des poursuites à l’encontre de l’auteur et activiste Arundhati Roy dont nous vous parlions hier.

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Un détachement de la force anti-guérilla « Fuerza de Tarea Conjunta » (FTC) a arrêté un membre recherché de l’EPP, José Domingo Duran Martinez 31 ans, dans la municipalité de San Vicente (département de San Pedro). José Domingo Duran Martinez serait un des responsables de la logistique de l’EPP, et il est sous le coup de plusieurs mandats d’arrêts pour enlèvement, homicide, terrorisme, etc. Il a essayé d’éviter l’arrestation en moto avec une autre personne, mais ils ont chuté. Il avait en sa possession 300 cartouches en calibre 5,56mm (pour fusils Galil, M-16) et plus 500 cartouches de 9mm.

José Domingo Duran Martinez et les munitions saisies

José Domingo Duran Martinez et les munitions saisies

De violents incidents ont opposé mardi des manifestants qui bloquaient depuis cinq jours l’accès au plus grand aéroport d’Argentine et les forces de l’ordre qui les ont dispersés avec du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc. Quelque 250 hommes de la gendarmerie argentine en tenue anti-émeutes et équipés de canons à eau ont lancé dans la matinée une opération pour débloquer l’autoroute d’accès à l’aéroport international d’Ezeiza, près de Buenos Aires. Plusieurs manifestants ont été blessés lors d’affrontements au corps à corps avec les gendarmes.

L’entrée de l’aéroport était partiellement bloquée depuis la semaine dernière par des employés d’une entreprise avicole locale, Cresta Roja, qui réclament leurs salaires impayés. La décision d’envoyer les forces de l’ordre débloquer l’autoroute marque l’entrée en vigueur de dispositions adoptées par le nouveau pouvoir pour interdire les blocages de routes.

Les manifestants de Buenos Aires

Les manifestants de Buenos Aires