Les révolutionnaires accusés d’avoir participé à l’action ciblant l’ICE au centre de détention de Prairieland à Alvarado, au Texas (voir nos articles ici et ici), sont confrontés à des conditions de détentions extrêmement dures à la prison du comté de Johnson où ils sont détenus. Dix personnes sont détenues pour l’accusation d’avoir participé à l’action, six autres sont accusés de complicité. Les inculpations associent des accusations étatiques et fédérales, notamment la tentative de meurtre d’agents fédéraux et la décharge d’une arme à feu par rapport à un crime de violence.
Elles sont à l’isolement depuis des semaines, et la prison invoque des « documents incomplets » pour les priver de visite d’avocats, alors qu’ils refusent de faire quelque déclaration que ce soit sans la présence de leurs avocats. Elles sont privées de douche, de visite, interdit d’avoir de quoi écrire, parfois placé dans des cachots couverts d’excréments, leur cellule est l’objet de raid où tout est jeté pêle-mêle au sol, vêtement et nourriture.
Les familles, amis et colocataires des inculpés ont fait la cible de violents raids policiers avec lancement et explosion de grenades flashbang, arrestation et pression sur un enfant d’un·e des activistes, arrestations sans motif, etc. Un comité de soutien aux personnes inculpées a été créé : le site de ce groupe
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