Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

A l’occasion du 21 juillet, des « indignés » de Liège, Bruxelles et Namur ont voulu se rendre à Bruxelles pour faire quelques « actions ludiques et festives » (sic) et distribuer quelques tracts pacifistes. Dès leur arrivée, ils se sont tous fait arrêter par surprise, soudain encerclés par des dizaines de policiers en uniforme ou en civil. Sans plus avoir le droit, devant les yeux de centaines de passants, ni de fumer, ni de téléphoner, ils ont été entravés avec des colsons. Embarqués au Commissariat Central, dit l’Amigo, ils ont été maintenus en cellule jusqu’à 18h.

Un député sarkoziste veut proposer une loi contre la grève en période de grand départ suite au préavis de grève déposé par Air France. Les syndicats veulent protester contre les réductions du nombre de stewards et hôtesses de l’air au nombre de 3 au lieu de 4 sur les Airbus A-319 et lancent à Air France un ultimatum qui expire le 1er août pour trouver un terrain d’entente avec eux. Le secrétaire général du Syndicat national des personnels navigants a déclaré que cette grève était « le seul moyen pour obliger l’entreprise à négocier ».

Les opérations de contre-guérilla s’intensifient dans la région d’Ayacucho, jusqu’à présent sans résultat autre que la découverte, dans le district de Luricocha, (province de Huanta), d’un petit dépôt d’armes du PCP-SL. Les guérilléros maoïstes se sont cependant montrés actifs dans la localité d’Huancavelica. Tandis que le chef des forces armées annonçait l’intensification des opérations de contre-guérilla, le ministre de la Défense a fait avant-hier une déclaration triomphaliste, affirmant que « l’aire d’action » de la guérilla du PCP-SL avait été réduite, en cinq ans, de 34.000 à 5.000 kilomètres carrés.

Un nouveau rapport de Human Rights Watch publié le 19 juillet dénonce l’implication de l’armée dans des exécutions extra-judiciaires et des disparitions forcées de militants de gauche depuis l’entrée en fonction du président Benigno Aquino III le 30 juin 2010. Le rapport de est basé sur plus de 80 entretiens menés dans 11 provinces avec des victimes d’exactions, des membres des familles de victimes, des témoins, des fonctionnaires de la police ainsi que des responsables militaires. Un ancien soldat a témoigné que des commandants militaires lui avaient ordonné de tuer des militants de gauche et d’intimider des témoins.

Au terme d’un procès sous haute sécurité à Bellinzone, le Tribunal pénal fédéral les a condamnés vendredi à des peines de plus de trois ans de réclusion. Une centaine de manifestants étaient présents devant le tribunal.
Ils ont été tous trois reconnus coupables d’actes préparatoires dans l’exécution d’un incendie intentionnel ainsi que de transport et dissimulation d’explosifs. Leur objectif était le centre de recherche d’IBM en voie d’achèvement à Rüschlikon, au bord du lac de Zurich.

Les peines vont de trois ans et quatre mois à trois ans et huit mois. Ils ont droit à une déduction de peine de 464 jours, soit la durée de la détention préventive. Le jugement est en partie plus sévère que ce que demandait le Ministère public de la Confédération, à savoir au maximum trois ans et six mois de réclusion.

Suisse: Verdict pour Billy, Costa et Silvia

En mai dernier, la France avait accepté de transférer, à titre temporaire, Garikoitz Aspiazu Rubina, alias ‘Txeroki’ vers l’Espagne à la demande de la justice espagnole. C’était la première fois que la France remettait à l’Espagne un membre de l’organisation indépendantiste basque ETA en phase d’instruction judiciaire. Txeroki a finalement été jugé à Madrid par l’Audience Nationale, et condamné ce vendredi à 377 ans de prison. Le tribunal l’a jugé responsable de vingt tentatives d’assassinat terroriste et d’un délit d’actes terroristes.

Espagne/Pays-Basque: Lourde condamnation pour un militant ETA

Les autorités indiennes ont révélé ce jeudi avoir arrêté trois maoïstes appartenant au noyau dur du CPI(M). L’opération s’est déroulée dans le district de Ganjam (Odissa), d’où sont issus les trois hommes, Jaya Nayak, Biswamitra Pardhan et Rabindra Mallik. Selon la police, le trio aurait pris part à plusieurs opérations menées par les maoïstes dans l’état. Elle affirme également qu’ils faisaient partie des guérilleros qui avaient pris une patrouille des forces de sécurité en embuscade en mai dernier, dans le district de Kandhamal, embuscade au cours de laquelle un policier était décédé. Enfin, les autorités les accusent d’être impliqué dans le meurtre d’un marchand ainsi que dans plusieurs autres affaires. Les trois hommes sont pour l’instant interrogé par la police du Ganjam.

Depuis hier matin, une grève paralyse les services de la chambre consulaire de Guyane. Une partie des salariés de l’aéroport de Rochambeau, du port de Degrad-des-Cannes et de l’espace consulaire se sont arrêtés de travailler. Depuis hier, aucune marchandise ne pouvait entrer ou sortir du port de Degrad-des-Cannes, à l’exception de celles destinées aux hôpitaux. La gendarmerie est intervenue tôt ce matin pour débloquer le port et l’aéroport. Depuis ce matin, les grévistes bloquent l’accès au siège de la Chambre de commerce.

Ce mercredi, des guérilleros maoïstes ont pris un convoi de 25 véhicules en embuscade dans une zone forestière du district de Raipur (Chhattisgarh). Ceux-ci étaient occupés par des membres de la section du Chhattisgarh du parti du Congrès, dont son président Nandkumar Patel. Quatre militants du Congrès, qui se trouvaient dans une voiture située en queue de convoi, sont décédés durant l’attaque. Patel, ainsi que plusieurs autres membres haut placés du parti présents, ont immédiatement été emmené au commissariat de Raipur, distant de 150 kilomètres, avant qu’une équipe de policiers ne se rende sur les lieux de l’embuscade pour effectuer une mission de ratissage.

L’Italie a fait les premiers pas pour étendre sa législation anti-grève aux réglementations européennes. La législation italienne sur la réglementation des grèves dans les transports est destinée à garantir « le droit à se déplacer librement » aux citoyens. Adoptée en 1990 et confirmée en 2000, la législation interdit les grèves dans les entreprises de transport aussi bien privées que publiques – même les taxis y sont soumis – durant les périodes de vacances.

La loi prévoit également une interdiction de grève dans les transports trois jours avant et trois jours après les consultations électorales. En dehors de ces périodes appelées « franchises », la législation impose en cas de grève dans les entreprises de transport la suspension de l’arrêt de travail de 7 heures à 10 heures du matin et de 18 heures à 21 heures. La loi prévoit de sanctionner financièrement syndicats et grévistes.