Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

La police du district de Kondagaon (Chhattisgarh) a détruit ce mercredi un camp maoïste situé à proximité du village de Sejan et y a découvert un plein camion d’explosifs et d’autres matériaux de destruction. D’après l’inspecteur général local, la police avait reçu un renseignement selon lequel les guérilleros accumulaient une grande quantité d’explosifs dans cette zone densément forestière, à 225 kilomètres de Raipur, la capitale de l’état. Une équipe conjointe de la police du district et de soldats des Chhattisgarh Armed Forces ont encerclé la zone, entrainant une intense fusillade avec les guérilleros lorsque ceux-ci ont eu repéré la manoeuvre. Le combat a duré plus d’une heure avant que les maoïstes ne parviennent à battre en retraite. En plus de matériel destiné à la vie quotidienne, les forces de sécurité ont saisi quatre lance-roquettes, deux bombes sous pression, quatre paquets de grenades, cinq kilos de poudre à canon, du fil, des détonateurs, des batteries, des chargeurs et de la littérature maoïste.

L’administration pénitentiaire marocaine de la carcel negra (prison noire) à la ville d’El Aaiun occupée, a procédé lundi à une violente agression contre les prisonniers politiques sahraouis. 14 prisonniers politiques sahraouis qui croupissent dans cette prison, ont été condamné la semaine dernière à de lourdes peines allant de 8 mois à à 3 ans de prison ferme.

Les prisonniers politiques saharaouis incarcérés à la prison marocaine de Salé 2 ont déclenché hier une grève de la faim de 24 heures pour protester contre les conditions inhumaines et les mauvais traitements infligés par les autorités marocaines à leur encontre. Ces 23 prisonniers ont été arrêté en novembre 2010 à la suite des évènements du camp de protestation de Gdeim Izik, près d’El Aaiun. Connus sous le nom du « groupe de Gdeim Izik », ils ont également appelé à ouvrir une enquête sur les actes de torture physique et psychologique qu’ils ont endurés avant et après leur transfert à la prison de Salé 2 et la décision des autorités marocaines de les traduire devant le tribunal militaire de Rabat à la fin d’octobre.

Des affrontements ont eu lieu mardi matin entre des habitants du quartier Ard Daoula à Tanger et les forces de l’ordre venues exécuter un ordre d’évacuation prononcé la veille par le tribunal de première instance à l’encontre d’une famille. Cette dernière a refusé de quitter les lieux. Voulant exprimer leur solidarité, des voisins ont attaqué les éléments des forces de l’ordre à coup de pierres. Les forces de l’ordre auraient fait usage de bombes lacrymogènes. Bilan : des blessés des deux côtés et des arrestations.

Maroc: Résistance aux expulsions

La grève des travailleurs du transport à Cali débouche sur des incidents de plus en plus nombreux et violents. 500 travailleurs se sont affrontés aux policiers anti-émeutes del’ESMAD qui ont blessé six manifestants. Par ailleurs, cinq personnes ont été blessées alors qu’un cocktail Molotov ait été lancé contre un bus conduit par un jaune.

500 – 600 personnes ont manifesté samedi contre la répression policière à Bâle. La manifestation tolérée mais non autorisé, a finalement été réprimée par la police. La manifestation, animée, est passée à travers la ville en dénonçant la répression policière toujours plus violente, usant de gaz et de produits toxiques ainsi que de balles en caoutchouc, mais aussi les harcèlements racistes des policiers contre les migrants et sans papiers, ainsi que les évacuations des squats.

La police a soudainement bloqué la manifestation près de la place du marché. Les manifestants ont pu s’engouffrer en courant sur un pont non gardé pour déborder le dispositif policier. La police a tiré des gaz lacrymogènes et une grande quantité de balles en caoutchouc en visant le visage des manifestants. Des blessés ont du recourir à des soins côté manifestants et des vitrines ont été brisées. Trois policiers ont été gravement blessés par un liquide corrosif.

Suisse: Plusieurs blessés après la manifestation antirépression

Hier, les forces de sécurité turques ont tué douze militants du PKK dans un affrontement qui s’est déroulé dans le sud-est du pays. Les guérilleros ont pris d’assaut un poste militaire dans le district de Semdinli (province de Hakkari), mais ont échoué à infiltrer le bâtiment qui se trouve dans une zone montagneuse à la frontière avec l’Irak et l’Iran. La fusillade déclenchée par cette tentative a donc fait douze morts dans le camp de la guérilla. Entre-temps, une autre brigade du PKK a attaqué un convoi de véhicules militaires à vingt kilomètres de Cukurça avec une mine terrestre, mais n’est pas parvenue à atteindre sa cible.

L’établissement de défense sociale de Paifve est un centre où sont en autres accueillis des détenus condamnés à l’internement. Hier, les syndicats des travailleurs a introduit une proposition. Ils souhaiteraient que le personnel dispose de ‘moyens de défense’ contre les internés du centre. Par ces moyens, ils entendent Taser et spray au poivre, dont ils voudraient que les gardiens puissent faire usage. La demande a été introduite auprès du Ministère de l’Intérieur.

Des heurts ont opposés des manifestants palestiniens aux gardes-frontières israéliens lundi dans le quartier de Ras al-Amoud (Jérusalem-Est). Les habitants palestiniens ont résisté à une opération de la police des frontières israéliennes qui voulait de procéder à des arrestations en lien avec un incident qui avaient eu lieu dimanche. Deux policiers israéliens ont été blessés par des jets de pierres et de barres de fer. On ignore encore le nombre des blessés palestiniens.

Palestine: Affrontements à Ras al-Amoud

Dans la nuit du 29 au 30 septembre, le commissariat de police de l’Acropole à Athènes a été attaqué. Sept véhicules ont été incendiés (une voiture de patrouille de police, une voiture de police banalisé, quatre motos) et deux voitures qui avaient été confisqués par la police. Il n’y a eu aucune arrestation.

Lire le communiqué

Grèce: Encore une attaque contre la police