Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Par un communiqué paru hier, la FGTB wallonne condamne « les dérives sécuritaires dans les manifs ». Le communiqué mentionne entre autres que : la FGTB wallonne refuse la répression dont sont de plus en plus régulièrement victimes des militants qui choisissent des modes d’action et d’expression alternatifs non violents. Nous ne cautionnons en aucun cas l’amalgame qui est fait entre ces militants et de dangereux émeutiers et ne serons jamais complices des dérives sécuritaires qui les visent. Notons que quand elles s’accompagnent d’intimidations et de violences policières, ces pratiques se rapprochent dangereusement de celles des pires régimes politiques. » La FGTB fédérale de pour sa part envoyé un courrier au bourgmestre de Bruxelles-Ville et responsable de la zone de police, Freddy Thielemans.

Rappelons cependant que le service d’ordre commun avait pour consigne d’aviser la police si elle voyait des clowns, ces personnes déguisées pour baisser la tension entre policiers et manifestants. Par conséquent la FGTB fédérale dénoncerait ce à quoi elle a contribué (pour ne pas parler de l’attitudfe honteuse de certains délégués se faisant les auxiliaires duirects des arrestations et des violences policières).

Lire ici le communiqué de la FGTB wallone

Une dizaine de personnes vêtues d’habits sombres, portant capuchons et bonnets ont lancé lundi soir peu après 23heures des feux d’artifice en direction de la prison de Forest où sont incarcérés les quatre personnes accusées de l’attaque du commissariat des Marolles. La police de la zone Midi a interpellé deux suspects après ratissage du quartier.

Un riverain est sorti de chez lui et leur a demandé de partir. Il a dû retourner rapidement vers sa maison car l’un des individus l’aurait menacé. La police qui a ratissé le quartier avec le témoin et a arrêté deux personnes. Reconnus par le riverain, ils ont été privés de leur liberté. Les policiers auraient trouvé sur eux un papier mentionnant l’adresse et le numéro de téléphone de la prison. Âgés de 22 et 31 ans, les deux personnes arrêtées ont respectivement les nationalités suisse et autrichienne.

Une manifestation de protestation contre les violences policières et les arrestations préventives survenues lors de la semaine « No Border » avait été annoncée pour ce samedi à 13H00 Porte de Hal. Cette manifestation a été reportée au samedi 16 octobre.

Par contre un rassemblement se tiendra ce dimanche à 15H00 devant la prison de Saint-Gilles, 106 avenue Ducpétiaux, en soutien aux inculpés de la semaine « No Border ».

Voici le sujet du JT à propos du rassemblement de mercredi le palais de justice:

La police de Malines s’est dotée de nouveaux véhicules de patrouille équipés d’une caméra fixée sur le toit de la voiture de police, pour scanner les numéros de plaques d’immatriculation de tous les véhicules qui passent à côté d’elle. Lorsque la caméra détecte une plaque d’immatriculation d’un véhicule volé ou non-assuré, les policiers en sont directement avertis.

A l’automne, toutes les voies d’accès à la E19 seront également équipées de caméras qui enregistreront les numéros de plaques d’immatriculation. Tous les numéros enregistrés seront conservés pendant trente jours. La police pourra ainsi savoir où et quand un numéro de plaque déterminé a été remarqué. Le coût total de ce dispositif – 820.000 euros – est le plus important investissement en caméras effectué par la ville de Malines.

C’est ce matin que la chambre du conseil de Bruxelles devait décider ou non du maintien en détention des quatre personnes arrêtées dans le cadre de la semaine du ‘No Border Camp’. Elles sont suspectées d’avoir attaqué le commissariat de police des Marolles suite à la vaste répression de la manifestation de vendredi dernier à la gare du Midi. Une cinquantaine de personnes, dont une délégation de notre Secours Rouge, s’étaient rassemblées devant le Palais de Justice en solidarité avec les inculpés.

La détention provisoire de deux d’entre eux a immédiatement été confirmée par la cour, alors qu’elle a décidé de libérer les deux autres. Néanmoins, les quatre personnes restent en détention, étant donné que le parquet a directement fait appel de la décision de libération.

Un accord a été signé à l’usine Plastiflex de Beringen. Le plan de fermeture a été accepté moyennant une hausse des primes de licenciements. La grève a duré deux semaines face à un patronat qui ne voulait pas aller au-delà du strict minimum légal. Le piquet de grève avait reçu la visite d’un huissier escorté de policiers avec une injonction pour laisser embarquer les outils servant à fabriquer les aspirateurs Miele dont Plastiflex est sous-traitant. Devant la résistance des travailleurs, la police avait fait usage de la force, arrêté et menotté les grévistes.

La majorité des détenus Mapuche en grève de la faim depuis 82 jours ont mis fin à leur jeûne après un accord avec le gouvernement selon lequel ils seront jugés pour des délits de droit commun et non plus pour terrorisme, a annoncé le prêtre médiateur du conflit.

14 prisonniers politiques Mapuche ont confirmé dimanche 3 octobre leur décision de poursuivre la grève de la faim. 3 d’entre eux sont incarcérés à la prison d’Angol, 7 autres se trouvent à l’hôpital de Victoria, 3 sont incarcérés à Temuco et le jeune Luis Marileo Cariqueo, en grève de la faim depuis 31 jours au Centre de réclusion pour mineurs de Chol Chol, a décidé lui aussi de continuer en dénonçant, dans une déclaration, les conditions de détention des enfants prisonniers politiques Mapuche.

Les prisonniers grévistes considèrent totalement insuffisant l’accord avec le gouvernement que 23 de leurs camarades ont signé. Ils respectent leur décision mais déclarent qu’ils iront quant à eux jusqu’aux ultimes conséquences pour obtenir satisfaction aux revendications qui ont été à la base de leur grève de la faim, initiée le 12 juillet dernier. Ils déclarent que l’engagement du gouvernement à retirer les plaintes pour terrorisme n’empêchera pas les tribunaux d’appliquer la loi anti-terroriste héritée de Pinochet, ni l’utilisation de témoins masqués.

Manifestation Mapuche au Chili

Manifestation Mapuche au Chili

Une vidéo, où des policiers sont filmés dans un commissariat administrant des décharges de Taser à un Aborigène, a été dévoilée, lundi 4 octobre, déchaînant une vague d’indignation en Australie. L’incident, qui a eu lieu dans la ville de Perth en 2008, a été rendu public dans le cadre d’un rapport de la commission criminelle de l’Etat d’Australie-Occidentale présenté au Parlement sur l’usage des Taser par la police.

Ce cas a été cité comme exemple de la mauvaise utilisation des pistolets à impulsion électrique par la police et a relancé le débat en Australie. La veille, un homme était mort à Sydney après avoir reçu une décharge de Taser dans la poitrine. Sur la vidéo rendue publique, un homme aborigène non armé se voit administrer huit décharges de Taser dans un commissariat, après avoir refusé de se soumettre à une fouille au corps. On le voit à l’agonie après les décharges. Selon le rapport, l’homme, dont les actes précédant l’incident semblaient traduire un désordre mental ou un abus de drogue, a été soumis à cinq décharges supplémentaires hors caméra. Après enquête interne, deux agents ont été condamnés à payer des amendes de 1 200 et 750 dollars australiens (environ 840 et 525 euros) pour utilisation excessive de la force.

Des heurts ont eu lieu vendredi à Amsterdam entre la police et des manifestants protestant contre l’interdiction des squats, et plusieurs personnes ont été blessées. Quelque 200 manifestants ont lancé des pierres, endommagé des voitures et incendié un véhicule. La police a riposté avec des tirs de gaz lacrymogène.

Scandant « les squats continueront », les manifestants ont également lancé des briques et des bouteilles face à une charge de la police montée. Cette dernière intervention de la police a provoqué la dispersion du rassemblement. Onze personnes ont été arrêtées vendredi. La police a annoncé que deux agents et trois chevaux avaient été blessés, et que des manifestants l’avaient très probablement aussi été.

Les autorités municipales prévoient de faire évacuer quelque 200 immeubles occupés par des squatteurs, dans le cadre d’un plan destiné à améliorer l’image de la ville. On estime à 1.500 le nombre de squatteurs à Amsterdam, soit bien moins que dans les années 1980, lorsque leurs effectifs d’environ 20.000 faisaient d’eux une force politique non négligeable.

Manifestation pour les squatts à Amsterdam

Manifestation pour les squatts à Amsterdam