Samedi 9 novembre 2019, la police grecque a envahi l’Université d’économie et de business d’Athènes pour expulser un local d’étudiant·e·s anarchistes. Le lendemain, le conseil de l’université a, sur conseil de la police, imposé la fermeture de l’université pendant une semaine afin d’empêcher les étudiant·e·s de commémorer l’anniversaire de la révolte étudiante du 17 novembre 1973 contre la dictature des colonels. Cette décision a outragé les étudiant·e·s qui ont décidé d’occuper leur université le 11 novembre. Ils/elles ont été attaqué·e·s par la police anti-émeute à coups de matraque et de gaz lacrymogène. Après l’attaque de la police, les étudiant·e·s ont participé à une manifestation rassemblant plusieurs millier de personnes pour dénoncer l’état d’urgence de fait qui a été progressivement imposé en Grèce, et pour demander l’abrogation de la loi abolissant « l’asile universitaire » (voir notre article).

La police anti-émeute envahit l'Université d'économie et de business d'Athènes

 

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Vendredi 8 novembre, la police antiterroriste grecque a mené une opération d’envergure. Elle a effectué une descente dans 13 maisons et emmené 15 personnes pour les interroger. Selon les médias grecs, deux militants anarchistes ont par la suite été arrêtés et accusé d’avoir mené des « actes de terrorisme », d’avoir été en possession d’explosifs, d’avoir enfreint la loi sur les armes et d’avoir falsifié des documents officiels. Une militante a également été arrêtée et accusée de violation de la loi sur les armes. La police antiterroriste est à la recherche d’une quatrième personne. Une des personnes arrêtées aurait, selon la police, été emprisonnée en 2010 pour son appartenance à Lutte Révolutionnaire et aurait été libérée en février 2018.

La police prétend avoir trouvé différentes armes dans les maisons perquisitionnées (5 Kalachnikov, 4 grenades à main avec des charges de gaz CS, 17 détonateurs, dont 9 télécommandés, ainsi que divers explosifs). Elle prétend également que l’examen balistique des armes aurait montré qu’une Kalachnikov avait été utilisé lors d’une attaque que le groupe d’Autodéfende Révolutionnaire avait revendiquée. Un des anarchistes arrêté nie les accusations mais rappelle qu’il continuera à lutter fermement contre l’état et le pouvoir, à l’extérieur ou à l’intérieur des prisons.

Une des Kalachnikov prétendument saisie par la police

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Samedi, 2 novembre, dans le cadre d’une manifestation en réponse à l’expulsion du squat de Vancouvert dans le quartier d’Exarchia à Athènes, une équipe de 30 anarchistes a mené une attaque contre un checkpoint de la police anti-émeute. L’équipe s’est organisée en deux groupes : Un premier groupe offensif qui a attaqué le checkpoint à l’aide de cocktails molotov et de pierres, et un second qui a aidé le groupe offensif à regagner un lieu sûr et qui a repoussé la police qui pourchassait leurs camarades. Après l’attaque, certains bâtiments ont ouverts leurs portes à l’équipe en solidarité, ce qui lui a permit d’attaquer les policiers qui les poursuivaient avec des objets lourds ou enflammés depuis les toits. Tou·te·s les militant·e·s qui ont participé à l’action ont pu quitté la zone sans se faire arrêter, mais les policiers ont arrêté au moins deux personnes au hasard dans le quartier d’Exarchia en les accusant d’avoir participé à l’émeute.

Attaque contre un checkpoint de la police à Athènes

 

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Voici les initiatives prises lors du mois d’agitation pour Georges Abdallah: 30/10: Affichages en Seine-Saint-Denis ; 29/10: Tags à Bruxelles ; 29/10: Rassemblement à La Haye ; 29/10: Stand d’information à Paris ; 28/10: Initiative à Saïda ; 28/10: Affichages à Milan ; 27/10: Rassemblement à Beyrouth ; 26/10: Manifestation et tags à Lille ; 26/10: Rassemblement à Montréal ; 24/10: Rassemblement à Athènes ; 24/10: Tags à Clermont-Ferrand ; 24/10: Initiative à Toulouse ; 24/10: Rassemblement à Patra (Grèce)21-22-23/10: Trois journées solidaires à Bir-Zeit23/10: Soirée de soutien à Montréal23/10: Affichages à Paris et en Seine-Saint-Denis23/10: Rassemblement à Milan22/10: Initiative à Alger20/10: Intervention à Thessalonique20/10: Initiatives à Tripoli ; 19/10: Initiative à Göteborg ; 19/10: Soirée de soutien à Genève ; 19/10: Rassemblement et tags à Tunis ; 19/10: Initiatives à Beyrouth ; 19/10: 500 manifestants à Lannemezan ; 19/10: Initiative à Rafah ; 19/10: Rassemblement à Istanbul.

18/10: Tags à Milan ; 18/10: Grande soirée de soutien à Toulouse ; 18/10: Affichages et stickers à Zürich ; 17/10: Initiative à La Corogne ; 17/10: Soirée de soutien à Hambourg15/10: Stand d’information à Toulouse14/10: Tags à Genève14/10: Initiative à l’ambassade de France à Beyrouth13/10: Nouvelle vidéo “Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier des raisons d’Etats”12/10: Soirée de soutien à Montpellier11/10: Rassemblement à Bruxelles11/10: Soirée de soutien à Bordeaux11/10: Salut solidaire de Gaza10/10: Conférence à Nanterre9/10: Débat à Toulouse9/10: Intervention à Bruxelles6/10: Stand et expo à Charleroi5/10: Intervention à Zürich5/10: Rassemblement à Göteborg4/10: Banderole et fumi à Liège3/10: Soirée solidaire à Toulouse2/10: Tag géant et collages à Toulouse01/10: Manifestation à Zürich29/9: Brunch à Toulouse26/9: Conférence à Genève24/9: Stand d’information à Toulouse21/9: Collage géant à Bruxelles21/9: Conférence à Bruxelles.

Manifestation pour la libération de Georges Abdallah à Lannemezan

Lire l’appel au mois d’agitation

Une nouvelle manifestation d’étudiants s’est terminée jeudi par de violents affrontements dans le centre d’Athènes. Plusieurs centaines de manifestants ont tenté de forcer les barrages de la police anti-émeute qui les empêchaient d’atteindre le Parlement grec. Il s’agissait d’un incident presque identique à celui qui s’est produit au même endroit il y a deux semaines (voir notre article). Les policiers ont également utilisé des gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants. Un étudiant et un policier auraient été blessés à la suite des affrontements. En même temps, des affrontements ont éclaté devant le Ministère de la Macédoine et de la Thrace à Thessalonique, où les étudiants ont organisé une autre manifestation. Les étudiants sont opposés à la décision du gouvernement d’abolir l’«asile universitaire», ce qui permettra aux policiers de pénétrer dans les locaux des universités.

Les affrontements à Athènes

 

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Une manifestation organisée par des associations d’étudiants de gauche a pris fin vendredi après-midi par des affrontements avec la police anti-émeute grecque (MAT) dans le centre d’Athènes. Les manifestants ont tenté de forcer le barrage des camions de la MAT qui avaient été positionnés avenue Vasilissis Olgas afin de les empêcher d’atteindre le Parlement grec. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour les forcer à s’arrêter et à rebrousser chemin. Les étudiants protestent contre l’intention déclarée de la nouvelle direction du ministère de l’Education d’introduire des mesures qui permettront le renvoi des étudiants qui n’ont pas obtenu leur diplôme dans un délais donné.

Manifestant vendredi à Athènes

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Déclaration de Nikos Maziotis et Pola Roupa, membres emprisonnés de l’organisation « Lutte Révolutionnaire » au sujet du feu vert américain à l’invasion turque du Nord de la Syrie.

Après une période de positionnement hypocrite de la part de l’État américain envers les Kurdes et les autres peuples rebelles du Nord de la Syrie qu’ils ont soutenus militairement tandis qu’ils donnaient leurs vies dans la bataille contre Daesh et que leurs forces armées composées de d’hommes et de femmes libéraient une ville après l’autre en étendant le projet révolutionnaire du Confédéralisme Démocratique, le régime US a montré son vrai visage en donnant le feu vert à l’État turc pour une invasion militaire de la région. C’est le développement attendu de la part de l’État « démocratique » américain et de l’Occident « démocratique » en général. Il faut attendre de l’histoire elle-même et de la facilité avec laquelle les « grandes puissances » ont utilisé les peuples en lutte dans l’échiquier de leurs intérêts géopolitiques et économiques à travers les années, qu’elles étendent leur propre pouvoir. Cela doit aussi servir d’exemple pour le peuple de ce pays dans les moments présents, alors que l’État grec offre une fois encore « la terre et l’eau » à ses « alliés » américains pour son intervention militaire dans la région, un fait défendu comme un succès par le gouvernement suite à sa rencontre avec Mr. Pompeo et la présence militaire « mise à jour » en Grèce sous le pacte de coopération sur la défense.

L’invasion militaire des forces armées turques dans le Nord de la Syrie noiera une fois encore la région et la Révolution dans le sang. L’existence d’un projet social révolutionnaire qui devrait être une lueur d’espoir pour tous les peuples opprimés, un exemple pour la libération de tous les peuples, un modèle de liberté pour l’Occident « démocratique », est menacée. La Révolution du Rojava, la révolution de notre époque, est menacée.

Les États sont les seuls terroristes, longue vie à la Révolution du Rojava et du Nord de la Syrie, longue vie à la révolution sociale !

Pola Roupa & Nikos Maziotis, membres de Lutte Révolutionnaire, 7 octobre

Vendredi à l’aube, cinq coups de feu ont été tirés dans la rue Trikoupi, à Exarcheia, en direction du check point de la police anti-émeute (MAT). Aucun policier n’a été touché. Un communiqué des Combattants Armés Anarchistes Révolutionnaires (GANA) a revendiqué l’action: « Ceci est un avertissement pour ceux qui militarisent et occupent notre quartier, puisqu’une armée est dans notre voisinage, la réponse devrait donc également être armée; ce que nous faisons, c’est rendre la violence que nous avons déjà reçue. Les vrais terroristes sont des États, pas nous en tant que mouvement de résistance sociale. »

Policiers en opération à Exarcheia

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Ce vendredi 20 septembre, c’était le troisième anniversaire de l’occupation du squat « Spirou Trikoupi 17», qui hébergeait des réfugiés au cœur d’Exarcheia, et qui avait été évacué le lundi 26 août  par un raid policier massif (voir notre article). Pour cette occasion, une manifestation a défié la loi «militarisée» imposée à Exarcheia et, prenant les brigades de la police anti-émeute par surprise, elle a réussi à pénétrer dans le bâtiment qui avait été muré. Les manifestants l’ont symboliquement réoccupé, accrochant sur sa façade une immense banderole portant l’inscription «No Pasaran», allumant des fusées éclairantes et tirant des feux d’artifice. De nombreuses personnes solidaires se sont rassemblées devant l’immeuble. La manifestation a ensuite quitté l’endroit, prenant les forces de police de vitesse.

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La réoccupation du Spirou Trikoupi 17

 

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