T. Ramanjaneyamma, une maoïste originaire de Atchampet dans le district de Guntur (Andhra Pradesh) a été arrêtée ce lundi lors d’un contrôle routier de routine à proximité de Vinukonda (Andhra Pradesh). Elle circulait avec l’un de ses proches, Yohan, également membre du CPI(Maoïste). Les autorités l’accusent d’être responsable du meurtre de Kateswara Rao dans le village de Karampudi en 2000 ainsi que d’être impliqué dans plusieurs affaires de destruction de biens de l’état.

Les forces de sécurité turques ont capturé, le 11 mars dernier, cinq spécialistes en cryptage informatique du PKK au cours d’une opération à une dizaine de kilomètre de la frontière turco-irakienne. C’est la première fois que des unités spéciales de la police traversent la frontière pour y procéder à des actions dans le nord de l’Irak. Celles-ci ont pisté les cinq hommes durant plus de six mois avant de les arrêter dans une cave dimanche dernier, au cours d’une opération où elles étaient assistées par des UAV (Unmanned Aerial Vehicule). D’après leurs premiers rapports, les hommes ont riposté à l’attaque avant de se rendre. Ils sont accusés par les autorités d’avoir, en tant qu’experts en cryptage informatique, relayé des messages codés du PKK entre les monts Kandil dans le nord de l’Irak et les militants des cellules urbaines de l’organisation en Turquie. Les autorités les accusent également d’être impliqués dans deux incidents distincts dans lesquels ils auraient transmis des ordres cryptés depuis les monts Kandil pour organiser des raids de guérilleros dans le sud-est de la Turquie.

Sadanala Ramakrishna, le responsable du comité technique central du PCI(M) a exposé devant un tribunal que lui et ses trois co-inculpés avaient été torturés et forcés à signer des pages d’aveux blanches. Ramakrishna a dit qu’il avait été blessé aux mains et aux pieds, et qu’un de ses co-inculpés avait été blessé aux oreilles. Leur avocat a demandé que l’on constate ces blessures.

Plusieurs centaines de Réunionnais en lutte se sont rassemblés au boulodrome Ravine Blanche ce dimanche 11 mars pour un pique-nique solidaire. Concerts, expositions et surtout des prises de paroles se sont succédé. Pour terminer, une action s’est déroulée devant la prison de Saint-Pierre pour montrer leur solidarité avec les Réunionnais interpellés pendant les émeutes. Du 21 au 25 février 2012, 12 communes de La Réunion ont connu des émeutes contre l’apartheid social qui fait que plus de la moitié des Réunionnais vivent sous le seuil de la pauvreté. Plus de 250 personnes ont été interpellées. Une trentaine de Réunionnais ont été condamnés à de la prison ferme.

Alexander Beltran Herrera, 35 ans, membre présumé des FARC, accusé d’avoir pris en otage trois Américains dont le petit avion s’était écrasé en Colombie en 2003, avait été extradé vers les États-Unis le week-end dernier pour répondre de ces accusations et d’autres de nature terroriste. Le gouvernement américain affirme que deux autres passagers avaient été exécutés par les FARC.

L’avocat d’Herrera a enregistré le plaidoyer de non culpabilité au nom de son client, lundi. Herrera compte parmi les 18 membres présumés des FARC mis en accusation le mois dernier. Il est passible de la prison à vie s’il est reconnu coupable. Les 17 autres accusés sont toujours recherchés, selon le département de la Justice des États-Unis. Les trois Américains avaient été secourus par l’armée colombienne en 2008, après plus de cinq ans de captivité.

Alexander Beltran Herrera

Alexander Beltran Herrera

Ezedine Eroussi, militant communiste et syndicaliste étudiant, a été arrêté le 1er décembre dernier par une trentaine de policier qui l’ont immédiatement battu jusqu’à évanouissement. Dans les locaux de la police, les interrogatoires ont porté sur l’organisation du mouvement communiste « basiste » et se déroulaient suivant une alternance de question et de tortures (coups, supplice de la baignoire, etc.). Ezedine Eroussi a pu faire parvenir le témoignage de ces journées. En grève de la faim, il est actuellement à l’hôpital, menotté en croix sur un lit et nourri de force.

Azzedine Eroussi


Lire le témoignage d’Ezedine Eroussi

Azzedine Eroussi

La campagne pour la libération de G. I. Abdallah s’est intensifiée ce début d’année: rassemblement d’une soixantaine de personnes devant la Préfecture avec distribution de tracts à Pau, conférence de presse à Paris avec une cinquantaine dez participants à
Paris, rassemblement devant l’ambassade à Tunis, conférence de presse et rassemblement devant l’ambassade de France à Beyrouth (voir la vidéo), etc., tractage et tagage du consulat du Liban à Marseille (voir la vidéo), etc.

Oier Oa Pujol, 28 ans, qui aurait revendiqué son appartenance à ETA, transportait dans un sac à dos de faux documents, une fausse carte de la Guardia Civil ainsi que de l’argent liquide. Originaire de Saint-Sébastien, dans la clandestinité depuis deux ans, il vivait au Pays basque français. Il a été transféré le 28 février de la PJ de Bayonne à la direction anti-terroriste (SDAT) de Levallois-Perret (Hauts de Seine).

Voilà plus de 70 jours que le prisonnier politique Azzedine Eroussi était en grève de la faim au Maroc. Militant communiste âgé de 22 ans, arrêté le 1er décembre dans l’enceinte de la faculté de Taza, il a été condamné pour son appartenance à la mouvance des communistes «basistes» et son activité syndicale étudiante. Quatre autres militants l’ont rejoint dans sa protestation et ont entamé à leur tour une grève de la faim le 23 janvier. Dans une lettre de la famille d’Azzedine, on peut lire: «Notre fils a subi toutes sortes de torture, ils lui ont fracassé les bras, les doigts et les pieds après l’avoir dévêtu… Les rares fois où on a pu lui rendre visite, les gardes nous ont provoqués et nous ont parfois même interdit de le voir.»

Azzedine Eroussi

Le nombre d’arrestations illégales de Palestiniens par les Israéliens dans les territoires occupés a augmenté en février: Israël a kidnappé plus de 380 Palestiniens en Cisjordanie, dans le bande de Gaza, Jérusalem Est occupée et les territoires de 1948. Parmi eux 54 enfants et 6 femmes et
6 Palestiniens (dont une femme) qui avaient été libérés aux termes de l’accord d’échange des Prisonniers contre Shalit.