A l’occasion du 14 juillet, plus d’une centaine de personnes se sont réunies devant la résidence de l’ambassadeur français pour exiger la libération immédiate de Georges Abdallah. L’armée et la police libanaises étaient nombreuses et agressives pour tenter d’empêcher la mobilisation. Mais pendant plus d’une heure, les militants ont scandé sans cessé des slogans pour la libération du communiste libanais, en soutien à la libération de la Palestine et contre l’impérialisme français. Un message audio de Georges Abdallah a été diffusé à la fin du rassemblement. Le communiste Anoir Yassine, ancien prisonnier de l’occupant sioniste pendant 17 ans et libéré suite à un échange de prisonnier, a fait une déclaration de soutien.

Manifestants ce dimanche à Beyrouth

Manifestants ce dimanche à Beyrouth

Des étudiants et des travailleurs de la Plate-forme pour la défense de l’éducation et de la santé ont occupé vendredi matin le grand boulevard des forces armées, près de l’Université pédagogique nationale Francisco Morazán (UPNFM), dans la capitale du Honduras, Tegucigalpa. Les forces de l’ordre sont intervenues pour dégager le boulevard et des affrontements violents ont éclatés. Les policiers se sont fait caillasser et ils ont tirés des bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants. Les manifestations au Guatemala durent depuis plus d’un mois s’opposer à la loi sur la privatisation de la santé et de l’éducation (voir cet article et cet article).

Obstacles posés sur le boulevard des forces armées

Obstacles posés sur le boulevard des forces armées

Un responsable de la guérilla maoïste recherché, connu sous le nom de « Julio Chapo », mais s’appellant Hugo Sixto Campos Córdova, a été capturé par des militaires vendredi matin dans le district de Chinchihuasi, province de Churcampa (région de Huancavelica). Il était porteur d’un pistolet lors de son arrestation et a été transféré immédiatement à Lima par avion. Il est accusé d’avoir participé à plusieurs embuscades meurtrières de la guérilla maoïste dans la région VRAEM.

Le prisonnier lors de son transfert à Lima

Le prisonnier lors de son transfert à Lima

Après l’action des « gilets noirs » au Panthéon à Paris, une vingtaine de sans-papiers ont été placés en rétention administrative. Par ailleurs, une personne est en garde à vue pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Le vendredi 12 juillet, environ 700 personnes ont brièvement occupé le Panthéon à Paris avant d’être évacuées par la police. Ces « gilets noirs » sont des sans-papiers qui réclament leur régularisation et un rendez-vous avec le Premier ministre Édouard Philippe.

gilets noirs

gilets noirs

175 personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre à l’occasion du 14 juillet à Paris, où les « gilets jaunes » avaient appelé à manifester. Quelques dizaines d’entre eux ont sifflé le président Macron alors qu’il descendait l’avenue des Champs-Elysées à bord d’un « command car », avant le défilé militaire. En début d’après-midi, les manifestants sont parvenus à se rassembler sur les Champs-Elysées. Les manifestants essayaient d’ériger des obstacles sur l’avenue tandis que les forces de l’ordre tentaient de les disperser par des tirs de grenades lacrymogènes.

Trois figures du mouvement des « gilets jaunes », Jérôme Rodrigues Maxime Nicolle et Eric Drouet, ont été placées en garde à vue dimanche. Les deux premiers pour « organisation d’une manifestation illicite », le troisième pour « rébellion ». C’est la première fois depuis le 16 mars que des « gilets jaunes » parviennent à retourner manifester sur les Champs-Elysées.

Arrestation cet après-midi à Paris

Arrestation cet après-midi à Paris

À la fin d’octobre 2015, une grande opération de la Garde civile a eu lieu dans différents endroits de la Galice (Compostelle, Vigo, Boiro, Muros,…) afin d’arrêter 9 militants de Causa Galiza sous plusieurs accusations, dont celle « d’appartenance à une bande armée ». Finalement, près de quatre ans après l’opération policière, la justice espagnole ne retient plus que l’accusation de « soutien et financement » de Causa Galiza. La gravité des accusations de 2015 avaient conduit la justice espagnole à « suspendre temporairement » les activités de cette organisation politique de la gauche indépendantiste. Cette suspension a aussi été levée.

Manifestation de soutien aux 9 inculpés

Manifestation de soutien aux 9 inculpés

Nikos Romanos, un prisonnier anarchiste, avaient été arrêté en février 2013 et accusé, avec cinq autres militants, d’un double hold-up à la Banque Agricole (Agrotiki) et au Bureau de Poste (ELTA) à Velventos, Kozani. En 2014, Nikos Romanos sera condamné à 15 ans et 10 mois de prison (voir notre article). Il a été libéré ce mercredi 10 juillet après 6 ans de prison. Nikos Romanos était un ami proche d’Alexis Grigoropoulos, 15 ans, tué par un policier en 2008 (voir notre article).

Nikos Romanos (archives)

Nikos Romanos (archives)

Mardi soir à Leipzig, environ 500 personnes ont tenté de bloquer l’expulsion d’un kurde syrien avant que la police ne brise le blocage violemment. Le jeune homme devait être séparé de sa sœur et de ses parents pour être transporté en Espagne, où il avait introduit une demande d’asile pour la première fois. Selon le « règlement de Dublin », c’est donc vers ce pays qu’il devait être expulsé. Les activistes, allemands et immigrés, ont pu retarder l’expulsion de quelques heures en tentant de monter des barricades avec des meubles et des pots de fleurs, mais le blocage a finalement été brisé par la police à l’aide de coups de matraque et de gaz poivré. Les activistes ont répondu par des jets de projectiles.

Leipzig expulsion

Leipzig expulsion

Ce samedi 6 juillet, 22 personnes ont été arrêtées alors qu’elles partaient pour une action « Zombie Sales Invasion » rue Neuve, principale rue commerçante de Bruxelles. Cette action était organisée par « Extinction Rebellion Belgium » dont l ‘événement avait disparu de facebook un ou deux jours avant. Extinction Rebellion (ER) est un « mouvement de désobéissance civile qui lutte contre l’effondrement écologique et le réchauffement climatique ». En avril, lors de la « semaine internationale de rébellion », les différents groupes d’ER avaient menées des actions dans 80 villes de 33 pays.

Participant.e.s du

Participant.e.s du

A Nuremberg, dans la prison de Rosdorf, un prisonnier actif au sein du syndicat des prisonniers, gravement blessé au genou depuis novembre 2018, se voit refuser les soins recommandés par des médecins externes. Le médecin pénitentiaire a refusé de lui accorder un arrêt maladie, alors qu’il se déplace en béquilles, et n’admet désormais plus de consultation avec un médecin externe. Si le prisonnier ne se rend pas au travail dû aux douleurs, il risque des sanctions pouvant aller jusqu’à la détention en isolement.

Cette forme de répression n’en est qu’une parmi les nombreuses représailles qui ciblent les prisonniers et prisonnières engagés au sein du syndicat des prisonniers. Le syndicat signale ainsi que ses militants et militantes sont de plus en plus sous surveillance, mis sous pression psychologique ou placés en isolement à travers les différents établissements pénitentiaires en Allemagne. De plus, plusieurs cellules d’activistes ont fait l’objet de raids. Le syndicat des prisonniers se bat pour le droit à l’organisation syndicale dans les prisons, et pour l’application du salaire minimum légal dans les prisons.

JVA Rosdorf à Nuremberg

JVA Rosdorf à Nuremberg