Actuellement, l’armée allemande compte trois divisions (deux blindées et une de réaction rapide), fortes de 60 000 militaires au total. L’Allemagne pouvant devenir une zone de transit et un centre logistique majeur dans le cas où l’OTAN serait engagé à l’Est, son armée doit d’être en mesure de protéger les infrastructures critiques. D’où l’annonce faite le 10 janvier de créer en avril prochain une quatrième division, la « Heimatschutzdivision » [Division de la sécurité intérieure]. En temps de paix, cette division se concentrera sur des missions relevant de la « sécurité civile ». On sait ce que parler veut dire.

Après de nombreux retards, le système d’entrée/sortie de l’UE (EES) devrait être mis en place cette année. Cet EES sera un système d’enregistrement automatisé pour les voyageurs des pays qui n’ont pas besoin de visa pour entrer dans l’UE (suisses ou britanniques par ex.). Les voyageurs devront scanner leur passeport ou tout autre document de voyage à une borne chaque fois qu’ils franchiront une frontière extérieure de l’UE. Le système ne s’appliquera pas aux citoyens ou résidents légaux de l’UE, ni aux personnes titulaires d’un visa de long séjour.
Le système enregistrera le nom du voyageur, ses données biométriques, ainsi que la date et le lieu d’entrée et de sortie. Les scans faciaux et les empreintes digitales seront relevés tous les trois ans et seront valables pour plusieurs voyages au cours de cette période. Ce système est mis en place pour renforcer la sécurité aux frontières et identifier les voyageurs qui dépassent la durée de séjour autorisée dans l’espace Schengen. Cette mesure s’appliquera à l’entrée dans tous les États membres de l’UE, à l’exception de Chypre et de l’Irlande, ainsi que dans quatre pays tiers de l’espace Schengen : l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.

Ancien délégué CGT de l’entreprise Toray-CFE à Abidos (Pyrénées-Atlantiques), le militant syndical Timothée Esprit, Secrétaire fédéral de la FNIC-CGT, a appris son licenciement au printemps dernier. En cause ? Son soutien pour la Palestine. Officiellement licencié pour avoir publié une photo du logo du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) sur son compte Facebook personnel, le délégué syndical a saisi le tribunal des prud’hommes afin de le contester. Le tribunal a écarté la compétence du juge des référés, le 28 juin dernier, et a ainsi refusé les demandes légitimes du délégué syndical. Un nouveau procès se tenait le mercredi 8 janvier devant la Cour d’appel de Pau pour réexaminer le référé contre ce licenciement abusif chez le premier fabricant mondial de fibres de carbone.  Plus de 500 syndicalistes de la CGT ont manifesté ce 8 janvier devant le tribunal en solidarité avec Timothée Esprit.

Le 4 janvier, l’aviation des Philippines a organisé une cérémonie pour la mise hors service de ses hélicoptères AH-1S Cobra et ses avions OV-10 Bronco. Cette cérémonie marque le renouvellement complet de l’aviation antiguérilla des Philippines. Les OV-10 ont cédé la place a six Embraer A-29B Super Tucano (six autres ont été commandés) et les AH-1S Cobra ont été remplace par six hélicoptères d’attaque TAI T129 ‘ATAK’ (photo). Le Super Tucano est un monomoteur à turbopropulseur produit par le brésilien Embraer, armé de mitrailleuses belges .50 de la FN de Herstal – il peut emporter une vaste gamme de bombes et de roquettes. Le T129 est un hélicoptère bimoteur produit par Turkish Aerospace Industries sur base de l’hélicoptère italien A129 Mangusta. Son armement comprend un canon rotatif de 20 mm, huit missiles guidés et jusqu’à quatre paniers de roquettes.

Amir Reisiyan, l’avocat de la prisonnière politique kurde Pakhshan Azizi, a annoncé que la Cour suprême iranienne avait confirmé la condamnation à mort de sa cliente. Dans une déclaration sur son compte de médias sociaux, l’avocat a indiqué que les documents soumis à la Cour pour la défense de Pakhshan Azizi ont également été rejetés.
Le 23 juillet, accusée d’être membre du Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK), elle sera condamnée à la peine de mort par pendaison pour « rébellion armée contre le système » (voir notre article). Son dossier a ensuite été transmis à la Cour suprême.
Début août 2024, Aziz Azizi (le père de Pakhshan), Parshang Azizi (sa sœur) et Hossein Abbasi (son beau-frère) ont été condamnés dans une affaire commune avec Pakhshan Azizi. Chacun d’entre eux a été condamné par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran à un an de prison pour avoir « aidé un criminel à se soustraire à son procès et à sa condamnation ». Le 26 septembre, la cour d’appel a confirmé ces décisions. Aziz Azizi, Parshang Azizi et Hossein Abbasi avaient été arrêtés en même temps que Pakhshan Azizi, puis libérés sous caution.

Les syndicats avaient mené plusieurs actions au printemps 2023 pour contester le plan de franchisation des magasins Delhaize. Plusieurs centres de distribution avaient été bloqués et des piquets de grève installés devant des magasins dans tout le pays. Pour lever les blocages, Delhaize a déposé des requêtes unilatérales auprès de différents arrondissements judiciaires, notamment pour plusieurs magasins à Gand. Le patronat a demandé et obtenu en avril 2023 une interdiction des piquets de grève empêchant l’accès au personnel, aux fournisseurs ou aux clients.
Des responsables syndicaux avaient contesté cette décision en tierce opposition et le tribunal de première instance avait suivi leurs arguments (voir notre article). Cependant, la cour d’appel donne désormais raison à Delhaize. Elle estime que la condition d’urgence était remplie et considère que les mesures de la chaîne de supermarchés n’ont pas violé le droit de grève. “Ce droit de grève, y compris l’installation de piquets de grève, est absolu”, explique la cour d’appel. “Toutefois, le droit à d’autres actions collectives que la grève n’est pas illimité. (…) La conduite d’actions collectives, autres que la grève, ne peut porter atteinte à l’exercice de ces droits fondamentaux de Delhaize et Delhome. Le blocage de l’entrée des magasins pour les visiteurs (clients) et ceux désireux de travailler, ainsi que le blocage d’un dépôt qui empêche l’approvisionnement et l’achat, portent atteinte de manière manifeste et disproportionnée à l’exercice de ces droits fondamentaux.”

Le nombre de prisonniers morts depuis le début du génocide à Gaza est au minimum de 54, mais les proches des prisonniers sont convaincus qu’il existe des décès dissimulés par l’État d’occupation. La mort de la plupart des prisonniers de la Cisjordanie qui ont été autopsiés ont clairement montré que la cause de leur mort était soit la torture, soit la négligence médicale délibérée, ou les deux. Cependant, les mauvais traitements infligés aux prisonniers de Gaza sont plus sévères, plus brutaux et plus violents.
La majorité des captifs sont couverts de plaies et de furoncles en raison de l’infection par la gale. De nombreux prisonniers sont dans des sections de tentes, où les températures glaciales aggravent leurs souffrances. Les témoignages reflètent tous un schéma cohérent d’abus violents, visant spécifiquement les détenus de Gaza, comme le fait d’avoir été enchaînés, les yeux bandés et privés de mouvement 24 heures sur 24 pendant des jours et parfois des semaines, d’avoir été roués de coups, aspergés d’eau bouillante et d’urine.

Des milliers de personnes venant de différentes région (Hasakah, Raqqa, Jazira) de l’Administration Autonome du Nord-Est Syrien (AANES) était en route, ce mercredi 8 janvier, avec comme objectif de se rassembler au sommet du barrage de Tishreen pour protester et condamner les attaques militaires turques en cours. Sur la route du barrage, le convoi a été attaqué par un drone turc faisant 5 morts et blessants 15 personnes.

L’attaque n’a pas arrêté le convoi et des manifestants sont arrivés sur le barrage. Une déclaration de l’AANES a été lu appelant la coalition internationale à trouver une solution aux problèmes du nord et de l’est de la Syrie et à mettre fin aux attaques de la Turquie et des groupes mercenaires alliés contre la région.

Le barrage risque de s’effondrer depuis plus d’un mois en raison des bombardements turcs incessants alors qu’il est crucial pour la région. Il renferme environ 1,9 milliard de mètres cubes d’eau et génère une grande quantité d’électricité et d’énergie dans la région dont dépend des dizaines de milliers de personnes.

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Le 26 décembre, l’armée colombienne communiquait avoir capturé six membres des FARC dont « Arley », un des leaders des FARC.

Les guérilleros faisaient partie de la Segunda Marquetalia des FARC (un des groupes ayant refusé de déposer les armes en 2016). L’un de ses membres est mort au cours de l’opération dans la municipalité d’Acevedo, département de Huila.

Drapeau de la Segunda Marquetalia

Le ministère de la Défense colombien a annoncé lundi avoir acquis un système antidrone. La guérilla, en particulier les dissidents des FARC de l’état-major général central (EMC), a commencé à utiliser des drones dans leurs attaques contre des objectifs militaires ou des installations stratégiques. 115 attaques par drones ont ainsi été opérées en 2024. Le gouvernement a investi 20 000 millions de pesos dans ces systèmes.