De graves affrontements ont opposés ce jeudi, dans la localité de Bargouga (à 10 km d’Annaba), les grévistes des trois unités de Batimetal, représentant les provinces de Annaba, Skikkda et Tebessa, à des unités anti-émeute de la gendarmerie nationale. Il y aurait eu huit blessés et quinze arrestations, dont trois syndicalistes. Les forces de l’ordre auraient intervenus pour disperser les employés de Batimetal après que ces derniers aient coupé, dès la matinée, la route reliant la commune d’Ain Berda à Annaba. Des gaz lacrymogènes ont été tirés par les gendarmes avant l’arrestation de plusieurs manifestants. Les employés des trois unités de Batimetal, qui regroupent 600 travailleurs, sont en grève depuis le 19 octobre dernier pour exiger notamment de la direction une permanisation de l’emploi pour tous.

Le verdict a été rendu ce matin au procès du CAS. Alors que le procureur avait renoncé à demander des condamnations, le tribunal en a pourtant prononcés. Dans la première affaire (l’incident devant l’Office des étrangers) il y a eu deux acquittements et une « suspension du prononcé » (autrement dit: la condamnation n’est pas prononcée, et l’affaire sera réexaminée en cas de récidive) pour la seule accusée qui avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés (on ne le dira jamais assez: taisons-nous!)

Dans la seconde affaire (l’incident au congrès des libéraux européens) il y a eu six condamnations à un mois de prison avec sursis (avec inscription au casier judiciaire et tous les handicaps professionnels que cela suppose) + un euro symbolique de dommages et intérêts aux policiers qui s’étaient portés partie civile. Le tribunal a décidé que se tenir debout par les coudes était un délit de « rébellion », ce qui modifie la jurisprudence en la matière. Nous éditerons cet article lorsque nous aurons plus de détails.

Le ministre turc de la Défense a annoncé aujourd’hui la fin de la vaste opération militaire contre les guérillas du PKK. L’offensive visait particulièrement la vallée de Kazan s’étend entre la province de Hakkari et le nord de l’Irak. La localité de Cukurca a été l’épicentre d’une série d’attaques simultanées du PKK contre huit objectifs militaires dans la province de Hakkari, qui ont fait 24 morts et 18 blessés dans les rangs de l’armée.

Au moins quatre combattants présumés de la NPA ont été tués dans des accrochages avec l’armée gouvernementale, dans la province de Cagayan, au nord des Philippines, jeudi. C’est aux environs de 05H00 heure locale que les soldats du 17ème bataillon d’infanterie ont croisé une unité de la guérilla dans le village de San Miguel, près de la ville de Baggao. Les combats ont duré longtemps. Les militaires ont récupérés sur les lieux des combats les corps de quatre guérilleros ainsi qu’une certaine quantité d’armes et de documents appartenant aux maoïstes.

Par ailleurs, une task force de la police et de l’armée a capturé trois étudiants de la Polytechnic University of the Philippines, accusés d’être de jeunes membres de la NPA, dans les environs de la ville de Tanay (province de Rizal). Les trois étudiants étaient armés d’un fusil d’assaut M16, d’un fusil à pompe cal.12, et d’un lance-grenade M-203.

La société Carbon Motors propose aux polices américaines un nouveau véhicule entièrement pensé comme patrouilleuse de police. Surmotorisé, il est protégé, équipé de senseurs, de scanners, d’un système de vision nocturne et d’une place arrière transformable en cellule sécurisée.

Teresa Treacy est une femme de 65 ans qui a été mise en prison le 12 septembre suite à une accusation de la compagnie d’électricité ESB. Teresa Treacy qui tient une ferme à Tullamore dans le comté d’Offaly, avait refusé l’accès de ses terres à ESB, afin de protéger l’environnement et les arbres dont elle s’occupe depuis des années. ESB veut construire une ligne électrique de 110 kV de Cushaling à Thornsbury. Depuis 2006, Mme Treacy a fait connaître ses objections à l’ESB et leur demandé que les lignes électriques soient construites sous terre. Mais l’ESB, craignant qu’un précédent ne soit ainsi créé, a négocié des compensations avec les autres propriétaires, et à l’en été 2011, Teresa Treacy était la dernière à refuser l’accès à l’ESB. Mme Treacy restera en prison jusqu’au moment où elle « purgera son refus d’appliquer les décisions de justice » en acceptant de s’y soumettre.

Hier, en début de soirée, la police avait interpellé 85 personnes, alors qu’elle tentait de dégager une place occupée par les manifestants anti-Wall Street à Oakland (Californie, Etats-Unis), près de San Francisco. Les forces de l’ordre avaient alors déjà eu recours aux gaz lacrymogènes et aux grenades assourdissantes lors de cette opération. Un peu plus tard, la police anti-émeutes est intervenue pour évacuer les derniers manifestants. Au moins l’un des manifestants est tombé à terre, a saigné de la tête et perdu conscience. Il a ensuite été évacué par d’autres manifestants. Les protestataires, qui se sont ensuite regroupés, ont commencé à jeter des oeufs en direction de la police, qui a répondu en tirant des balles de peinture.

Etats-Unis: 85 manifestants arrêtés en Californie

Le procès de huit anarchistes membres présumés de « Lutte révolutionnaire », a finalement commencé hier devant la cour d’appel criminelle spéciale installée dans l’enceinte de la prison de Korydallos près d’Athènes. Devant initialement commencer le 5 octobre, le procès avait été reporté afin de permettre à un de ces accusé, Costas Katsenos, qui s’était rendu au début du mois aux autorités, de préparer sa comparution.

Costas Katsenos est le seul de huit accusés actuellement en détention provisoire, les trois principaux accusés (ceux qui revendiquent leur appartenance à « Lutte Révolutionnaire ») -Nikos Maziotis, sa femme Panayota Roupa, et Konstantinos Gournas-, ayant été placés tout récemment en liberté conditionnelle à l’expiration des 18 mois de leur période de détention provisoire. Tous les accusés ont refusé de déposer devant la cour spéciale, composée de trois juges. Nikos Maziotis a lu un texte devant la cour, qui soulignait que le procès était politique et qu’il fallait juger les politiciens, les banquiers et le capital, qui sont à l’origine du braquage social. « Lutte Révolutionnaire » est une organisation politique plus actuelle que jamais, a lancé Nikos Maziotis. Les accusés risquent de lourdes peines allant jusqu’à la prison à vie. Le procès doit reprendre le 1er novembre et devrait durer au moins jusqu’à la fin décembre.

Une quinzaine de personnes se sont rassemblée ce mardi après-midi devant l’ambassade de Grèce à Bruxelles pour manifester leur solidarité avec les inculpés de « lutte Révolutionnaire ».


Grèce: Début du procès contre « Lutte Révolutionnaire »
Grèce: Début du procès contre « Lutte Révolutionnaire »