La guérilla maoïstes a tué cinq policiers et douze parlementaires locaux dans une embuscade dans l’Etat de Chhattisgarh. Parmi les mort, un politicien célèbre, Mahendra Karma, qui avait lancé la campagne anti-Naxal et fondé l’organisation paramiltiaire de contre-guérilla appelée Salwa Judum, Le président du Parlement local, Nand Kumar Patel, et son fils (également politicien), ont en outre été enlevés par les guérilleros. L’ancien chef du gouvernement local Vidya Charan Shukla, blessé, est dans un état critique. L’embuscade avait été tendue dans une zone boisée du département de Jagdalpur, à 284 kilomètres de Raipur, la capitale de l’Etat. Les guérilleros ont fait exploser un IED avant de mitrailler les véhicules qui transportaient en convoi les élus locaux, de retour d’un rassemblement politique dans les environs.

Inde: Le fondateur de la contre-guérilla tué dans une embuscade maoïste

Le 21 mai, les troupes israéliennes ont tiré et grièvement blessé un garçon de 1é ans près du camps de réfugiés de Jelazoun près de Ramallah. Un ambulancier palestinien, Mohammed Atta Sharadeh a été touché à la poitrine par une balle. Plus tôt dans la journée, des affrontements ont éclaté entre Palestiniens et soldats israéliens peu de temps après que les forces d’occupation ont pris d’assaut le camp de réfugiés.

Des affrontements ont éclaté entre des manifestants palestiniens et des soldats israéliens dans la ville de Kafr Qaddum, situé à 17 kilomètres (10 miles) à l’est de Qalqilya, vendredi. Les troupes israéliennes ont lancé des grenades lacrymogènes sur les manifestants pour disperser la foule. Un manifestant a été blessé à la tête après avoir été frappé par une grenade lacrymogène. Il a été transporté à un hôpital dans la ville de Naplouse. Des dizaines de Palestiniens, dont un enfant de 10 ans, souffrent de l’inhalation de gaz lacrymogène.

Palestine: Affrontements en Cisjordanie

Mercredi 22 mai, 300 policiers allemands ont mené une opération d’envergure nationale contre la gauche révolutionnaire: 21 perquisitions ont été menée dans le cadre d’un dossier pour « appartenance à une organisation criminelle » (§ 129) à Stuttgart, Berlin et Magdebourg. 9 personnes sonr accusées d’appartenir ou de soutenir les organisations « Gauche Révolutionnaire », « Cellules d’Action Révolutionnaire » (Revolutionären Aktionszellen, RAZ) et la revue clandestine « Radikal ». Les Cellules d’Action Révolutionnaire ont revendiqué plusieurs incendies à Berlin depuis 2008, notament contre des tribunaux, des agences pour l’emploi, et des administrations diverses. « Ollie », un camarade qui avait été condamné dans le dossier « Militante Gruppe », est maintenu en prison suite à cette dernière opération.

Allemagne: Opération policière contre la gauche révolutionnaire

Un grosse vingtaine de personnes se sont rassemblées cet après-midi devant la Bourse pour réclamer la libération d’Hatice Duman et Gülüzar Erman, à l’appel du SR, du Comité de solidarité avec les prisonniers politiques et de l’Union des Femmes Socialistes (SKB). Quelques centaines de tracts ont été distribués aux passants.

Bruxelles: Rassemblement pour Hatice et Gülüzar

Dans la soirée du vendredi 17 mai à Patras, des affrontements à grande échelle ont eu lieu entre anarchistes et policiers. Il a débuté quand les policiers ont encerclé la place Olgas, dans le centre de la ville, afin d’empêcher un concert. Depuis plusieurs décennies, la place Olgas a été un point de rencontre pour les jeunes anarchistes, à la fois forum et lieu de rendez-vous militant. Comme à Exarchia, la police a tenté de casser cette dynamique en y refoulant le trafic de drogue (pratiquement, en harcelant les dealers partout sans dans les environs de la place). Récemment, des groupes anarchistes se réapproprié la place, chassant à la fois les dealers et les indicateurs, et organisant des activités culturelles. C’est ce que les policiers ont voulu briser le 17. Les affrontements ont duré quatre heures et se sont étendu au centre ville, et la place a été réoccupée..

Il y a vingt ans, la RATP développait ce qui allait devenir le passe Navigo (l’équivalent bruxellois de la carte MOBIB), qui comporte une puce RFID sur laquelle sont stockées les éléments d’identification du porteur, et le type d’abonnement souscrit. Comme la RATP stocke des informations sur les trajets récents effectués par les usagers, la CNIL a demandé qu’une formule anonyme du passe Navigo soit également proposée (il s’agit du passe Navigo Découverte).

Mais la RATP veut aller plus loin. Elle a fait appel à l’association d’entreprises Pacte PME pour lancer un système de reconnaissance faciale, qui utilisera des caméras et un système d’analyse des caractéristiques des visages pour identifier les abonnés sans même qu’ils aient à sortir leur passe. Selon le cahier des spécifications, le système devra utiliser des « capteurs vidéo capables de procéder à une acquisition à courte distance et de bonne qualité sur un individu en mouvement »(…) « l’objectif de ce projet est l’étude d’un nouveau concept de péage de transport public, sans barrière anti-fraude, capable d’une détection automatique du voyageur, en entrée et en sortie, sans ou avec présentation d’un objet communiquant ». Le système ira donc comparer la signature biométrique du voyageur à celles enregistrées en base de données. Lorsque l’usager du métro parisien ne sera pas reconnu par le système, son empreinte biométrique (sa tête) sera enregistrée dans une base de données de « fraudeurs », pour « enregistrer l’ensemble de ses infractions ». Sans doute alors sera-t-il déclenché une alerte en cas de fraudes répétées, qui permettront aux contrôleurs de suivre et d’intercepter le fraudeur grâce aux différentes caméras installées dans les stations de métro.

L’objectif annoncé est de fluidifier au maximum la circulation des passagers en évitant les goulots d’étranglement provoqués par les barrières d’accès aux métros, et de repérer les fraudeurs dans un flot continu d’usagers… et il permettra « en passant » de savoir qui voyage où et quand et avec qui… « L’objectif est de terminer le projet fin décembre 2013 », précise la RATP.

France: Vers un contrôle total biométrique à la RATP

Cela fait longtemps que le MR réclament un « service minimum » et Charles Michel annonce le dépôt prochain d’une proposition de loi en ce sens au parlement.

Le refus, jeudi, d’une partie des bagagistes de Zaventem de reprendre le travail après l’accord était signé entre la direction de Swissport et les syndicats, a donné lieu à une nouvelle campagne médiatique et politique contre le droit de grève. Le ministre de la mobilité a menacé les grévistes d’astreintes si l’accès à l’infrastructure de l’aéroport où certaines opérations aéroportuaires continuaient d’être bloquée. L’aéroport a bloqué l’accès du personnel gréviste de Swissport au tarmac et aux autres zones sécurisées. Le ministre a aussi menacé, pour briser la grève, de saisir du matériel pour pouvoir éventuellement confier à d’autres travailleurs la gestion des bagages destinés aux compagnies clientes de Swissport. Ces menaces ont été saluées notamment le vice-président de la Commission européenne Siim Kallas.