Deux soldats ont été tués et un autre blessé par un IED dans la province de Diyarbakir (sud-est) ce vendredi. La bombe, posée à l’encontre d’un véhicule militaire, se trouvait le long d’une route du district de Lice et a été déclenchée à distance. Un civil aurait également été blessé dans l’explosion. Une opération militaire a immédiatement été déclenchée pour tenter d’appréhender les guérilleros. Une autre explosion s’était produite une heure plus tôt le long de la même route.

Hier soir, dans la province de Van, un militant présumé du PKK a été tué par les force de l’ordre après avoir pris d’assaut leur véhicule. Celui-ci, patrouillant sur la route entre le centre-ville de Van et le district de Ercis a été pris pour cible vers 21h, et touché par de multiples balles tirées par un fusil d’assaut. Les forces spéciales de police ont lancé une opération pour retrouver l’auteur des tirs, encerclant plusieurs cachettes potentielles et plaçant de multiples barrages routiers. Vers minuit, elles ont localisé le guérillero en compagnie d’un autre militant du PKK et de deux civil dans une maison. Une fusillade a éclaté quand les deux hommes ont refusé de se rendre. L’auteur présumé de l’assaut contre le véhicule policier a été tué, l’autre homme a été fait prisonnier. Les deux civils ont quant à eux été arrêtés pour avoir fourni une assistance aux deux guérilleros.

Des avocats du Global Justice Clinic de la New York University’s School of Law et du Walter Leitner International Human Rights Clinic de la Fordham Law School viennent de rendre public un rapport concernant l’utilisation de la force par la police à l’encontre du mouvement ‘Occupy Wall Street’. Ce rapport, daté du 25 juillet, documente 130 incidents au cours desquels les autorités auraient commis des abus à l’encontre des manifestants et demande que soit créée une commission indépendante pour mener une enquête au sein du New York Police Department (NYPD). Il cite de nombreux exemples où les officiers de police ont utilisé une force excessive et injustifiée contre les ‘indignés’, et dénonce également leur attitude à l’encontre des témoins, et notamment des journalistes, qui ont été harcelés, frappés et même souvent arrêtés alors qu’ils filmaient ou prenaient des photos des événements. Selon ce rapport, l’utilisation de la force par les autorités n’a été d’aucune utilité, n’a fait qu’attiser les tensions tout en restreignant la liberté d’expression et de rassemblement. L’un des auteurs de ce rapport a déclarer espérer que le ministère de la Justice envisage d’enquêter sur les faits si la ville de New-York refusait de le faire.

Hier, plus de 1500 personnes s’étaient rassemblées à Sidi Bouzid pour dénoncer leurs conditions de vie, exiger d’être payées et crier leur colère à l’encontre des autorités. La foule a pris d’assaut le quartier général du gouvernement provincial avant de parvenir à entrer dans le bâtiment du siège local du parti Ennahda actuellement au pouvoir. Elles ont ensuite convergé vers l’hôtel de ville où elles ont été accueillies par des policiers anti-émeute qui ont tiré des coups de semonce et des gaz lacrymogènes pour les disperser. Personne n’a été blessé au cours de l’intervention policière.

Intervention policière à Sidi Bouzid

Intervention policière à Sidi Bouzid

Environ 650 détenus belges sont actuellement incarcérés à la prison de Tilburg au Pays-Bas sur base d’un contrat de location établi entre les autorités belges et néerlandaises. Ce contrat, conclu le 1er février 2010, portait sur une période de trois ans. Mi-avril, Annemie Turtelboom avait annoncé sont intention de le prolonger pour une année supplémentaire, ce que le secrétaire d’Etat à la Sécurité et à la Justice néerlandais, Fred Teeven, a accepté hier soir. Les conditions précises de la location jusqu’au 31 décembre 2013 doivent encore être établies.

Levent Capa a été libéré en 2011, après 11 ans de prison pour ses activités dans Devrimci Sol (Gauche Révolutionnaire), il se rend en Europe, redoutant un second procès et une lourde peine. Lors d’un premier contrôle de police en Suisse, il est contraint de donner ses empreintes. Dans la foulée, il dépose une demande d’asile. Puis, il s’en va en France où il séjourne quelques mois. Il se montre actif notamment au collectif des mal logés, dans les assemblées contre les expulsions, et au bâtiment occupé de la rue des Pyrénées.

En juin, Levent apprend par les autorités françaises qu’il a un laissez-passer pour la Suisse. En effet, le fichier d’empreintes digitales Eurodac indique qu’il est entré dans l’espace Schengen par la Suisse. Aussi dans le cadre du règlement Dublin 2, il est contraint d’y retourner. Il a également une convocation des autorités suisses. Avant de partir, il se rend au consulat suisse à Paris pour savoir s’il risque d’être expulsé vers la Turquie une fois arrivé en Suisse. Le consulat le rassure: il pourra poursuivre sa demande d’asile, il recevra un hébergement et une allocation pour demandeur d’asile et il obtiendra le statut de réfugié politique dans les 2 mois du fait de ses activités politiques et de la gravité de la répression qu’il a subie et qu’il risque de subir à nouveau s’il retourne en Turquie.

Levent se rend en Suisse le 21 juillet. Le 23, il est arrêté et emprisonné. Nous savons aujourd’hui, que la demande d’asile a été rejetée et que le délai de recours est dépassé. Il a entamé une grève de la faim. Il est question d’une expulsion vers la Turquie demain 27 juillet, dans 2 jours. Toutes initiatives et aides sont les bienvenues. Contact : libertepourlevent@gmail.com

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Quelques heures avant un rassemblement organisé ce jeudi à Moscou pour dénoncer la répression gouvernementale en marge de la manifestation anti-Poutine du 6 mai dernier, deux opposants ont été arrêtés. Des perquisitions ont également été effectuées à leurs domiciles. Nikolaï Karkazki et Alexei Polikhovitch sont soupçonnés d’avoir ‘participé à des troubles à l’ordre public’ au cours de cette manifestation au mois de mai au cours de laquelle des heurts avaient opposés police et manifestants. Depuis, quatorze personnes ont été inculpées de ‘troubles à l’ordre public’, ‘d’appels à des troubles à l’ordre public’ ou de ‘recours à la force contre des personnes dépositaires de l’autorité publique’. Douze sont actuellement en détention provisoire.

Arrestation d'un opposant à Moscou

Arrestation d’un opposant à Moscou

Le 24 juillet, les autorités françaises et britanniques ont décidé de renforcer leur coopération militaire et ont lancé un programme commun de drones de combat. Deux accords cadre ont été signés mardi. Le premier porte sur le drone tactique Watchkeeper, le second vise à lancer les travaux du programme de démonstration du Système de Combat Aérien Futur (SCAF) dont l’appareil devrait être opérationnel en 2030. Les études préliminaires à ce projet ont été confiées à BAE Systems et à Dassault Aviation qui ont déjà signé un accord pour développer en commun un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance).

Watchkeeper

Le 12 juillet 2012, la chambre de deuxième degré de la Cour d’appel de Rabat a procédé à l’audience du procès en appel de Brahim Chleih, Lahbib Mansour, Ahmed Ayoub, Mohamed Barak, Sleima El Mousaa, Abaili Said, six étudiants sahraouis, et annoncé que le résultat sera rendu public le 23 août. Ils avaient été arrêtés le 16 avril 2011 après des manifestations pacifiques à la cité universitaire et sont accusés d’appartenance à un gang criminel, entrave à la circulation et les voies publiques, dommages à la propriété publique, possession d’armes blanches. Ils avaient été condamnés en première instance le 27 février 2012 à 3 ans de prison ferme.

D’autre part, les détenus politiques sahraouis de la prison de Salé 2 entament une grève de la faim de 48h en solidarité avec Essahel Rtimi, en grève de la faim illimitée depuis 37 jours contre des conditions de détention très dures et discriminatoires dans la prison d’ait Meloul. Rtimi a été arrêté le 3 décembre 2009 après une manifestation pacifique organisée pour commémorer la déclaration de la RASD et condamné à quatre ans de prison ferme.

Ce mardi, les autorités de Bhadrachalam dans le district de Khammam (Andhra Pradesh) ont annoncé avoir enregistré la reddition de 148 membres d’organisations de front maoïstes, parmi lesquels trois femmes. Certains d’entre eux sont suspectés par la police locale d’avoir été impliqué dans diverses actions telles que l’incendie d’infrastructure, la destruction d’équipements routiers, etc, actions qui auraient été effectuées dans la région sur ordre du CPI(maoïste).

Les forces de sécurité turques ont tué quinze membres du PKK durant des opérations menées dans la province de Hakkari (est du pays). De source militaire, il semblerait que les opérations aient commencé dans le district de Semdinli après que des guérilleros du PKK aient, à plusieurs reprises, bloqué la route entre les villages de Rüzgarli et de Baglar et arrêté les voitures pour faire de la propagande en faveur de leurs actions dans la région. Des drones ont localisé les guérilleros avant que des hélicoptères ne les bombardent. Quinze d’entre eux ont été tués et trois soldats blessés au cours des opérations qui ont duré près de deux heures.

Opérations militaires turques

Opérations militaires turques