Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Huit militaires (six soldats et deux sous-officiers) ont été blessés lundi dans une embuscade tendue par la NPA contre un détachement du 39e bataillon d’infanterie. L’embuscade a eu lieu dans le hameau de Lutangan, localité de Kapatagan, province de Davao del Sur. Les guérilleros ont fait sauter un IED au passage du détachement puis ont ouvert le feu à l’arme automatique. La fusillade a duré plus d’une heure, et les militaires prétendent avoir touché deux guérilleros.

Dans la province voisine de Davao del Norte, un soldat a été blessé lorsqu’une détachement du 25e bataillon d’infanterie a rencontré une groupe d’une quarantaine de guérilleros dans le village de Casoon. Un caporal a été blessé à l’épaule. Les guérilleros ont pu décrocher mais ils ont dû laisser dû deux armes et du matériel sur le terrain. Plus tôt dans la matinée, un autre accrochage a opposé une groupe d’une trentaine de guérilleros à un détachement du 60e bataillon d’infanterie dans le village d’Ampawid en Laak. Par ailleurs, deux maoïstes recherchés ont été arrêtés. George Geluz et Silvestre Layones seraient des dirigeants du Comité du Parti communiste pour la région du Bicol.

En 2008, pour les présidentielles américaines, la police a développé un système de surveillance aérien à propos duquel peu d’éléments ont filtré jusqu’à aujourd’hui. Il y a quelques jours, un de ses développeur a rendu public son fonctionnement et ses possibilités. Cette technologie s’intitule ‘système de surveillance persistante’ et permet de suivre les déplacements d’un individu seconde par seconde. Cela est permis grâce au survol d’une zone donnée par un avion équipé de douze caméras dont les images sont envoyées seconde par seconde à la police. Les données ainsi analysées permettent de retracer les mouvements de n’importe quelle personne ciblée. Les autorités américaines se servent de cette surveillance persistante depuis les présidentielles de 2008 lors de tous les grands événements publics.

Système de surveillance persistante

Système de surveillance persistante

Système de surveillance persistante
Système de surveillance persistante

Le gouvernement grec multiplie les mesures d’austérité anti-populaires, entrainant une recrudescence des mouvements de contestation. La semaine dernière, il a annoncé la hausse des tarifs autoroutiers. Plusieurs manifestations s’en sont suivies à travers le pays. Dimanche, quelques 500 personnes s’étaient réunies au péage d’Athènes-Lamia. Les manifestants ont bloqué la route et mis le feu à des pneus et scandé des slogans contre le gouvernement, étroitement encadrés par les forces anti-émeutes qui ne sont finalement pas intervenues avant que la foule ne se disperse en début de soirée.

Incendie d’un poste de péage à Athènes

Incendie d'un poste de péage à Athènes

La police grecque a arrêté quatre personnes et a saisi des armes et des explosifs dans une opération menée par l’unité anti-terroriste de la police grecque dans la région d’Athènes. Dans un communiqué, elle a annoncé que l’opération avait duré toute la journée, mais n’a donné aucune information concernant l’identité des quatre personnes interpellées, ni le type d’armes saisies. Selon plusieurs sources, il s’agirait de personnes de nationalité turque recherchées pour leur appartenance au DHKP-C.

Deux membres de la CRPF, dont un sous-commandant, ont été tués et douze membres des forces de sécurité blessés dans l’explosion d’un IED dans le district de Sukma (Chhattisgarh) dimanche. L’attaque a eu lieu tôt le matin dans une forêt proche du village de Bodhrajpardar. Un soldat du 129ème bataillon de la CRPF et un des deux sous-commandants des unités opérationnelles sont décédés. Ce dernier n’a pas encore pu être identifié. Le second sous-commandant, sept soldats de la CRPF et quatre membres de la police locale ont été blessés. Cette équipe conjointe de la CRPF, son unité spécialisée CoBRA et la police locale menait une opération de contre-guérilla depuis plusieurs jours dans la région.

La société de sécurité californienne Proofpoint a décelé ce qu’il pourrait être la toute première cyberattaque jamais prouvée ayant eu lieu via des objets « intelligents ». Les pirates sont parvenus à pénétrer les systèmes informatiques de divers objets connectés à internet au sein du domicile de personnes, tels que des télévisions et au moins un réfrigérateur, pour créer une plateforme envoyant depuis ces appareils des centaines de milliers de spams ou courriels frauduleux. Plus de 750.000 e-mails malicieux ont ainsi été envoyés, entre le 23 décembre et le 6 janvier.

Cette découverte a des retombées très importantes en termes de sécurité en raison de l’augmentation massive qui est attendue dans l’utilisation de ces objets intelligents, depuis les vêtements jusqu’aux appareils électroménagers.
La plupart de ces objets ne sont que très faiblement protégés et les consommateurs n’ont virtuellement aucun moyen de repérer ou de combattre des infections (par un virus) lorsqu’elles arrivent.

Une cinquantaine de personnes (belges, françaises, hollandaises, britanniques,…) ont été arrêtées ce dimanche dans l’est de l’Inde après que l’armée ait trouvé sur eux 22 téléphones satellites non-déclarés aux douanes. Il s’agissait en fait de l’équipe de tournage de Pékin Express. Alors que la plupart des personnes ont été relâchées et sont à présent gardées par l’armée dans un hôtel, trois personnes sont encore emprisonnées et accusées d’espionnage. Les autorités auraient repéré à distance un grand nombre de téléphones satellites, typiquement utilisés par les maoïstes, selon l’armée indienne.

Un nouveau procès a débuté dans la prisons de Korydallos, à Athènes, contre sept anarchistes accusés de participation aux actions de la Conspiration des Cellules de Feu et à des hold-up à Pirgetos et Filota. Cinq accusés récusent l’accusation d’appartenance à la CCF (ce que disent aussi les membres emprisonnés de la CCF). Les accusés ont déclaré qu’ils ne veulent pas de représentation juridique, le tribunal leur en a commis d’office.

la prison de korydallos

la prison de korydallos

Un palestinien de Gaza, a subi une opération chirurgicale vasculaire critique dans un hôpital israélien en mai 2013. Un dispositif d’assistance ventriculaire (VAD) a été installé dans son cœur, et il devait revenir plus tard pour une consultation médicale. L’opération a été un succès, et est revenu dans sa famille dans la bande de Gaza.

Un officier du renseignement israélien l’a appelé dans sa famille. Il lui a dit qu’ils savaient qu’il y avait un dispositif dans son cœur, et qu’il pourrait exploser à tout moment. Il a aussi qu’ils ne lui permettraient pas de retourner à l’hôpital pour sa consultation s’il ne coopérait avec eux et ne les rencontre au passage d’Erez. L’homme en a parlé à sa famille et a décidé de refuser. Il a eu des complications cardiaques et a du demander le permis d’entrée en Israël trois fois, et toujours sans succès. L’hôpital lui a donné trois rendez-vous différents, mais il n’a pu se rendre à aucun d’eux. Il est mort le 16 novembre 2013, il avait 26 ans.

cicr erez

cicr erez

Samedi soir une réunion publique du Front National dans le cadre des élections municipales se tenait à la salle de la Cité à Rennes. Les différents groupes antifascistes, environ 500 personnes au départ, s’étaient donnés rendez-vous non loin de là. Pour éviter d’éventuels heurts 200 policiers avaient été déployés dans ce secteur. Les premiers accrochages avec les forces de l’ordre se sont déroulés vers 19 h 30 alors que les manifestants marchaient vers le local de campagne du Front National. Plusieurs vitrines d’agence immobilière ont été brisées ainsi que celle d’une banque. Un poste de police situé à également été pris pour cible et une voiture a été incendiée.

Vers 20 h environ 350 personnes, pour la plupart le visage dissimulé, se sont regroupées place Sainte-Anne. Là des bouteilles de verre, des pierres, des pavés, des bouts de bois ont été lancés en direction des CRS qui les bloquaient. Un canon à eau et des jets de gaz lacrymogène ont été utilisés pour repousser les manifestants. La manifestation s’est finalement dispersée vers 20 h 30. De son côté le FN a tenu son meeting devant quelques dizaines de personnes. Au moins trois manifestants ont été interpellés et cinq policiers ont été légèrement blessés.

France: Affrontements lors d’une manifestation antifasciste à Rennes