Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Onze personnes ont été blessées lors d’échauffourées avec la police et plus de 200 personnes interpellées au cours de ces troubles. Dans la capitale, jusqu’à présent il y a cinq blessés — dont deux par balles — et le nombre d’interpellations s’élève à 202. Dans d’autres points du pays, il y a aussi eu des blocages de routes et des manifestations. À Colon, à 80 km au nord de la capitale, trois manifestants et trois policiers ont été blessés et 15 personnes ont été interpellées.

Depuis une semaine, le pays connaît de violentes manifestations qui ont fait trois morts contre la loi qui autorise la vente de terrains de la zone franche de Colon. La police anti-émeutes a lancé des gaz lacrymogènes contre des émeutiers peu après la manifestation du puissant syndicat du bâtiment contre ce texte. La province de Colon en était vendredi à son 5e jour de grève générale. Cette zone de libre-échange créée en 1948, elle est la première zone franche de l’hémisphère nord, et la deuxième au monde, après Hong-Kong.

Panama: Répression meurtrière

Quatre ouvriers ont été blessés devant l’usine IKEA de Piacenza vendredi matin. L’établissement est le principal centre de stockage IKEA en Italie. Les ouvriers qui y travaillent sont employés par des « coopératives », mais en Italie les « coopératives » sont souvent des formes légales cachant des entreprises contournant les lois du travail et les conventions collectives.

C’est précisément ce que dénonçaient les ouvriers (parmi lesquels beaucoup de migrants) qui sont en grève depuis plusieurs jours. La direction d’IKEA a riposté en licenciant 12 ouvriers dont 9 membres des syndicats de base (COBAS). Le 30 octobre, des premiers incidents violents ont eu lieu quand la police a forcé les barrages des grévistes pour permettre aux camions d’IKEA d’approvisionner les magasins de la chaîne. L’incident s’est reproduit ce 2 novembre, avec attaque du piauet de grève à la matraque et aux gaz lacrymogènes.

Italie: Violence policière contre les grévistes d’IKEA

Des milliers de membres de la communauté kurde de Belgique mais également de France, d’Allemagne et des Pays-Bas, ont manifesté samedi à Bruxelles en solidarité avec les 772 prisonniers politiques kurdes détenus en Turquie, qui ont entamé une grève de la faim le 12 septembre dernier. Lundi dernier, 600 Kurdes se sont rassemblés devant le Parlement européen en soutien aux prisonniers kurdes en grève de la faim depuis 53 jours.

Bruxelles: Grande manifestation kurde

Une nouvelle technique de biométrie, appelée « BioDynamic Signature » (BDS), mise au point par IDesia, la société israélienne dont nous avions parlé sur ce site lors de son rachat par Intel, permet d’ores et déjà de relever l’emprunte magnétique d’un individu. Plus besoin de puce électronique ou d’empreintes digitales ou palmaires, car ce sont les signaux électro-physiologiques que votre corps émet qui permettent de vous identifier. Le procédé est simple : on prélève d’un individu une sorte de code magnétique et il est ensuite possible de l’identifier à chaque fois qu’il est en contact avec un capteur BDS.

Si l’identification nécessite un contact (comme poser sa main sur une poignée de porte, un téléphone, etc) l’authentification peut en revanche se faire depuis plusieurs mètres, et même depuis une carte à puce de type bancaire. Les premiers kits d’IDesia ont été distribués. La brochure qui les accompagne annonce : « Vous le verrez, l’application de notre technologie est sans fin. »

Le futur palais de justice de Paris représente un investissement de 671 millions d’euros avec un partenariat public-privé qui conduira à un loyer annuel moyen de 90 millions, donc au terme de ce contrat de 27 ans, en 2043, l’Etat français aura payé 2 milliards 700 millions pour la construction du palais de justice dans le quartier des Batignolles (XVIIe arrondissement), et déménager une partie des locaux de l’Ile de la Cité (Ier). Le contrat a été signé en février. Le projet a été confié à un groupement d’entreprises mené par Bouygues.

France: Un palais de justice à 2,7 milliards d’euros

Des agents de la DGSE, les services de renseignement extérieurs français, ont été blessés mi-octobre lors d’une altercation avec des villageois en Bulgarie. L’incident s’est déroulé dans la nuit du 15 au 16 octobre, près de Pleven, dans le nord de la Bulgarie, non loin de la frontière avec la Roumanie. Repérés par des villageois, cinq militaires français qui s’exerçaient à une mission d’iniltration ont été pris à partie par des villageois. Les villageois auraient pris les militaires pour des vandales venus piller leurs champs de luzerne. Deux Français ont été blessés par balles aux jambes, un autre s’est retrouvé le nez cassé ».

Les Bulgares ont trouvé dans leur 4×4 des ordinateurs ainsi qu’un parachute « tandem » permettant de transporter un passager en sus d’un pilote, des équipements de Néoprène utilisés en plongée, un appareil photo professionnel et beaucoup d’autres éléments. Les blessés, conduits dans un hôpital après avoir demandé à être mis en contact avec l’ambassade de France, ont expliqué être des sportifs de « l’extrême ». Ils ont été expédié à Paris.

Comme il avait été rendu public que le dernier recours contre la construction du nouveau centre de justice et police avait été rejeté par le Tribunal fédéral. Des manifestants ont protesté contre une « ville de contrôle et de profit ». Personne n’a été blessé. La manifestation qui n’ayant pas été autorisée, les forces de l’ordre ont stoppé la progression des manifestants qui ont attaqué avec des pierres et engins pyrotechniques, les seconds ripostant à l’aide de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes. Les manifestants se sont ensuite dispersés, mais de petits groupes ont joué au chat et à la souris avec les policiers dans la soirée. Peu avant minuit, une barricade a été érigée dans la rue et un conteneur à ordures incendié. Le feu a été maîtrisé avec un canon à eau.

Suisse: Affrontements à Zürich

Les réactions se multiplient après la remise d’Aurore Martin, une militante basque française, aux autorités espagnoles après son interpellation jeudi 1er novembre à Mauléon. A Mauléon (Pays basque français), une manifestation de soutien à la jeune femme s’est tenue vendredi 2 novembre à la mi-journée. Lors d’une conférence de presse à Bayonne, un responsable du mouvement Batasuna doutait du caractère « fortuit » du contrôle qui a permis l’arrestation de la militante.

L’armée des Etats-Unis met au point un nouveau type d’arme non létale, baptisé EPIC, pour « contrôle d’interception électromagnétique ». Ce nouveau fusil d’assaut émet un intense rayonnement d’ondes radioélectriques qui peuvent pénétrer les murs et, lorsqu’elle atteignent un individu, perturbe fortement les fonctions des oreilles internes, engendrant une forte perte d’équilibre et sensorielle, jusqu’à empêcher une coordination total des mouvement de la “cible”.

L’arme est initialement conçue pour maîtriser un ennemi sans occasionner des dommages irréversibles dans les tissus. Néanmoins les premières expériences démontrent que des effets secondaires, tel de la cinétose, des troupes psychologiques et de l’impuissance, peuvent se manifester pendant plusieurs mois après l’irradiation.

USA: Encore un prototype d’arme « non-létale »