Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Les autorités de Victoria ont introduit une plainte et demandé à la société Facebook que soit fermée une page consacrée aux ‘voitures de police banalisées’ et aux policiers en civil. 12500 personnes suivent cette page qui rassemble des douzaines de photos et de commentaires, révélant entre autre les numéros d’immatriculation de ces voitures. Le secrétaire de la Police Association a déclaré qu’il était irresponsable de la part de Facebook de conserver cette page car elle pouvait porter préjudice aux policiers ainsi qu’entraver les opérations policières. Jusqu’à présent, le réseau social n’a pas donné suite à la demande des autorités de Victoria affirmant qu’il ne pouvait pas empêcher les gens de prendre des photos dans l’espace public.

Une centaine de personnes se sont rassemblées samedi à Paris pour la libération immédiate et inconditionnée des prisonniers politiques sahraouis.
Les banderoles portaient les mots d’ordre suivants: « Assez de répression au Sahara occidental », « Libération de tous les prisonniers politiques », « Non à l’occupation marocaine du Sahara occidental » et « Respect du droit international, référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui ». Le rassemblement intervient à la veille de la tenue du procès des 23 prisonniers de Salé, prévu le 24 octobre, devant un tribunal militaire. Le Maroc détient plus de 80 prisonniers politiques. 23 d’entre eux sont détenus à la prison de Salé, près de Rabat, depuis 23 mois. Victimes de tortures, ils ont mené plusieurs grèves de la faim.

Quand ses collègues chimistes du Hinton State Laboratory Institute, un laboratoire d’analyses de Boston, financé par l’État du Massachusetts, analysaient en moyenne entre 50 et 150 échantillons par mois, Annie Dookhan parvenait à en traiter plus de 500. En juin 2011, elle a été surprise en train de retirer sans autorisation des échantillons de drogue d’une salle contenant des pièces à conviction. Une enquête a été lancée en décembre, qui a mené à son arrestation spectaculaire à la fin du mois de septembre.

Non seulement Annie Dookhan n’avait pas le diplôme de chimie qu’elle prétendait avoir mais elle a également bâclé ou trafiqué de très nombreuses analyses. Elle a dit aux enquêteurs qu’en présence d’un cas négatif, il lui était arrivé d’ajouter de la drogue à un échantillon pour le rendre positif. En raison de ces analyses bidon, des personnes ont été condamnées et mises en prison. Au cours de ses neuf ans de carrière dans ce laboratoire, Annie Dookhan a “traité” quelque 60.000 échantillons, concernant 34.000 dossiers. On a pour le moment identifié 1141 personnes détenues sur la foi d’éléments matériels passés entre ses mains. Depuis que le scandale a éclaté, les juges ont libéré des suspects ou suspendu leurs sentences dans une vingtaine de cas. Et ce n’est peut-être pas tout puisque Annie Dookhan aurait aussi eu pour fonction de veiller aux machines servant à ses collègues. Pour motiver son geste, la chimiste n’a d’autre explication que d’avoir voulu passer pour une employée modèle travaillant plus vite et mieux que les autres.

Quatre militaires appartenant au 43e bataillon d’infanterie ont été tués lors d’un violent combat avec une colonne de la NPA ce dimanche à Barangay Ramon, (province de Samar). Deux guérilleros maoïstes ont pour leur part été tués le même jour dans un autre combat, où sept militaires du 71e bataillon d’infanterie ont été blessé, à Barangay Calabcab (province de Compostela Valley).

Samedi dès 6 heures du matin une soixantaine de personnes ont bloqué la porte d’entrée du centre fermé « le Refuge » à Bruges. Par cette action ils voulaient empêcher les expulsions à partir de ce centre, montrer leur opposition aux politiques d’asile et de migration et exprimer leur solidarité avec les migrants enfermés. La police fédérale a voulu rentrer dans le centre pour « calmer la situation à l’intérieur » et en a dans un premier temps été empêchée par les activistes. Suite à ceci sept personnes ont été arrêtées. Les policiers ont finit par rentrer dans le centre.

Bruges: Manifestation devant le centre fermé

Lancée le 12 septembre par 69 prisonniers du PKK, la grève de la faim s’est étendue à 58 prisons. Le nombre des prisonniers en grève de la faim illimitée serait de 715 au 20 octobre. L’état de santé des prisonniers se détériore rapidement. Une forte préoccupation sur leur état de santé mobilise les organisations de la société civile kurde. Devant une prison de Diyarbakir, plus de 225 organisations de la société civile ont appelé, au 39e jour de la grève, les autorités à répondre positivement aux revendications des prisonniers et à lancer des pourparlers avec le PKK afin de trouver une solution politique à la question kurde.

Ils réclament la libération du dirigeant du, PKK Abdullah Ocalan, emprisonné sur l’Ile d’Imrali, qui n’est pas autorisé à rencontrer ses avocats depuis 27 juillet 2011 et la suppression complète des restrictions de l’usage de la langue kurde. Parmi les grévistes figurent plusieurs journalistes et femmes âgées, ainsi que Faysal Sariyildiz, député BDP, principal parti kurde, en grève depuis 15 octobre et Bekir Kaya, maire de Van, depuis 18 octobre. Ces deux derniers font parties de nombreux élus kurdes emprisonnés par le régime AKP. Plus de 30 maires, six députés et 56 membres du conseil du BDP sont actuellement en prisons.

Au cours de soirée les jeudi et vendredi 18 et 19 octobre, des affrontements ont éclatés entre des protestataires sans emploi et les forces de l’ordre dans le gouvernement de Gabès. Cette vague d’affrontements a poussé des manifestants à bloquer plusieurs routes de Gabès, ce qui a perturbé le trafic routier et bloqué les artères de la ville. La police a fait usage du gaz lacrymogène pour disperser la foule. Suite à cela, les manifestants se sont dirigés vers le poste de police de la Cité Al Amal, qu’ils ont incendié. Les sans-emploi protestent contre la politique de recrutement du groupe chimique tunisien (GCT) de Gabès.

Tunisie: Affrontements entre chomeurs et policiers

Le ministre de la Défense péruvien a déclaré que le gouvernement a décidé d’acquérir 20 hélicoptères comme mesure urgente pour lutter contre la guérilla maoïste. Il a fait cette déclaration à l’occasion d’une démonstration à la base aérienne de la Joya de quatre hélicoptères de combat Mil-25 revenus de Russie où ils ont été modernisés et destinés à combattre le PCP-SL dans la région VRAE, la vallée de l’Apurimac, Ene et Mantaro, vaste région qui s’étend de la jungle centrale au sud-est du pays.

Pérou: Des hélicoptères de combat modernisés contre la guérilla maoïste

L’armée colombienne a annoncé hier que cinq de ses soldats avaient été tués par des guérilleros des FARC. Il s’agit de la première action de la guérilla depuis le début des pourparlers entre les FARC et les négociateurs de gouvernement jeudi à Oslo. L’attaque a eu lieu vendredi soir dans un bastion de la guérilla dans la région de Putumayo, à la frontière avec l’Equateur. Avant le début des négociations, le président colombien avait clairement refusé l’offre de cessez-le-feu de la guérilla, affirmant que celui-ci ne ferait que lui donner la possibilité de se réarmer. Les troupes stationnées près de la ville de Puerro Assis ont été attaquées avec des armes non-conventionnelles tard dans la soirée et cinq soldats ont été tués dans l’assaut.