Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

C’est un nouveau système de pistage qui est développé par Euclid Analytics. La plupart des téléphones modernes sont désormais équipés d’une antenne wi-fi, des bornes peuvent identifier ces cartes par leur ‘adresses mac’ (l’adresse MAC est un identifiant unique propre à chaque antenne wi-fi).
Ce matériel est développé -à la base- pour identifier les habitudes de consommation d’un individu anonyme (par exemple en regardant devant quel magasin celui-ci s’arrête), jusqu’à ce que celui-ci révèle son identité (par exemple en utilisant une carte de fidélité sur son téléphone).

Selon le téléphone utilisé, l’adresse mac sera lisible ou non lorsque le wi-fi est activé, il est aussi possible de changer très facilement son adresse mac sur n’importe quelle plateforme en recherchant les termes « mac changer » sur un moteur de recherche.

Sécurité informatique : Euclid Analytics développe le positionnement par carte wi-fi

Le 29 juin dernier, les autorités britanniques ont arrêté Antonio Troitino Arranz, alias ‘Antxon’. L’homme, militant de l’ETA, avait été libéré en avril 2011 après avoir purgé 24 ans suite à un jugement sur les réductions de peines (il avait été condamné à plus de 2000 ans de prison, c’est à dire 30 ans, la peine maximale en Espagne). ‘Antxon’ avait quitté l’Espagne quand, quelques jours plus tard, ce jugement avait été invalidé. Depuis, il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen, l’Espagne considérant qu’il lui reste à purger 2096 jours. Aujourd’hui, un tribunal londonien a ordonné sa remise à l’Espagne, refusant d’entendre l’argument de la défense que cette extradition risquerait de violer la Convention européenne des droits de l’homme. L’avocat du prisonnier a d’ores et déjà annoncé son intention d’interjeter appel.

Jock Palfreeman est en grève de la faim depuis le 13 janvier parce que le directeur de la prison centrale de Sofia a ordonné des mesures punitives, probablement parce que celui-ci est président de l’association des prisonniers bulgares. A cause de ces punitions, Jock n’est plus autorisé à terminé ses études, ce qui était très important pour lui.

Plus d’informations sur Jock Palfreeman, voir notre précédent article en cliquant ici.

Ces derniers jours, plusieurs médias généralistes ont annoncé qu’une centaine de guérilleros du PKK allait rendre les armes et quitter le territoire turc. Le KCK (Kurdistan Communities Union), présumée branche urbaine du PKK, a publié un communiqué démentant cette information, affirmant que les renseignements selon lesquels cent guérilleros devaient quitter la Turquie au printemps dans le cadre du ‘processus de paix’ étaient erronés. Le KCK a ajouté qu’aucun accord n’avait été conclu sur cette question.

Quatre soldats ont été tués et deux autres blessés lors de combats avec la guérilla des FARC aujourd’hui en Colombie. Les affrontements se sont déroulés dans la matinée dans le département de Nariño, à la frontière avec l’Equateur, lorsque l’armée a tenté d’interdire aux guérilleros l’accès à la localité de Policarpa.

Colombie: Quatre soldats tués

Les forces spéciales anti-maoïstes du bataillon COBRA et des miliciens anti-guérilla ont découvert mardi un dépôt d’arme maoïste dans une jungle de Musulmunda. La veille, des paramilitaires et des policiers avaient découvert des explosifs dans une petite grotte proche du village de Piliibore, dans les environs de Narayanpatna.

Toujours lundi, la police a arrêté cinq présumés maoïstes dans le village de Bejjur mandal tard lundi soir, alors qu’il franchissaient la rivière Maharastra. Ils sont accusé de s »être rendu dans la jungle pour rencontrer le secrétaire du comité de district Mailarapu Adellu alias Bhaskar, dans la forêt dans le Maharastra. Ils auraient été en possession de munitions et d’explosifs. Un troisième dépôt de la guérilla maoïste a été découvert par une unité de la CRPF dans le district de Rayagada et récupéré trois mines terrestres totalement pesant 50 kg, 44 détonateurs électroniques et un drapeau rouge.

Inde: Opérations policières anti-maoïstes

Les forces anti-émeutes bahreïnies ont fait usage la semaine passée de gaz lacrymogène pour disperser des centaines de protestataires participant à une manifestation non autorisée dans la capitale Manama. Les manifestants, qui ont afflué dans l’après-midi dans le centre de la capitale et scandé des slogans hostiles au pouvoir. Plusieurs personnes ont été arrêtées

85 morts ont été recensés de février 2011 à novembre 2012 (on en compte d’autres, depuis). 17 auraient été tués à coups de chevrotines (photo), 43 seraient morts des suites de leur exposition aux gaz lacrymogènes -une majorité de personnes âgées de plus de 60 ans, mais également des bébés, enfants et adolescents-, 3 personnes au moins seraient mortes après avoir reçu une grenade lacrymogène dans la tête, et 5 sous la torture.

Bahrein: Répression mortelle

Le service de la police criminelle vient de clôturer son rapport 2011, dont un point important concerne les mesures d’écoute. En 2011, 6671 mesures d’écoutes ont été exécutées à la demande de juges d’instruction (demande nécessaire et valable pour une durée d’un mois renouvelable jusqu’à six mois). 69% de ces mesures concernaient un numéro de GSM, le reste une ligne fixe ou une adresse e-mail. Au total, 17084 heures ont été consacrées par les enquêteurs à l’écoute, alors que 17768 heures ont été consacrées à la retranscription. Par ailleurs, le rapport indique que 761 primes ont été payées à des indicateurs au cours de l’année 2011, celui-ci ne révélant pas la proportion d’indicateurs travaillant avec la police. Par contre, il indique que le recours aux informateurs aurait permis l’arrestation de 1095 suspects, et la saisie d’une immense quantité d’armes, de drogues,…

Mercredi, plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées à l’appel d’un syndicat devant le bâtiment du ministère du Travail dans le centre d’Athènes. La police anti-émetue est intervenue quand un groupe de manifestants est parvenu à pénétrer dans l’immeuble. Les policiers ont fait usage de bâtons, de spray au poivre et de gaz lacrymogène pour les en expulser. Des affrontements violents ont suivi devant le ministère. Une personne a dû être hospitalisée, et au moins deux autres se sont évanouies, intoxiquées au gaz. La police anti-émeute a interpellé trente manifestants. De nouveaux heurts ont eu lieu quand les manifestants ont tenté d’arrêter le bus transportant les prisonniers.

Manifestation devant le ministère du Travail à Athènes

Manifestation devant le ministère du Travail à Athènes