Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

La vallée des rivières Apurímac et Ene (VRAE) est une vaste région de jungle qui constitue le principal bastion du PCP-SL, depuis peu rebaptisé Parti Communiste Militarisé du Pérou. Les autorités des Forces Armées et de la Police Nationale ont souscrit l’acte de constitution du Centro de Fusión de Inteligencia (CFI). La mission principale du CFI est de chercher, de se trouver, à capturer et/ou neutraliser (comprendre: abattre)les dirigeants de la guérilla maoïste dans la région. Font partie du CFI la Dirección de Inteligencia del Ejército (DIE), la Dirección de Inteligencia de la Marina (Dintemar), la Dirección de Inteligencia de la Fuerza Aérea (Difap), la Jefatura de la División de Inteligencia del Estado Mayor Conjunto de las Fuerzas Armadas (Diemffaa),la Dirección de Inteligencia de la Policía Nacional (Dirin) et la División de Investigaciones Especiales (Divines) de la Dirección Antidrogas (Dirandro).

Début août, un journaliste péruvien a pu rencontrer deux des principaux dirigeants de la guérilla maoïste de la VRAE les camarades « Raúl » et « Alipio ».

Pour voir le reportage vidéo de l’interview

http://idl-reporteros.pe/2011/08/09/entrevista-a-sendero-en-el-vrae

Forces antiguérilla au Pérou

Forces antiguérilla au Pérou

Sept guérilleros appartenant au PLFI (People’s Liberation Front of India) ont été arrêtés ce dimanche dans le village de Majhilatoli dans le Jharkhand. Les forces de sécurité ont également saisi un fusil, trois revolvers, cinq chargeurs de 9mm, des cartouches, une robe et du papier à en-tête du PLFI, neuf téléphones portables et onze cartes SIM. Les sept hommes se sont fait prendre alors qu’ils collaient des affiches de propagande maoïste

La police américaine va accueillir un nouvel outil d’identification biométrique: un iPhone relié à un triple scanner d’iris, d’empreintes digitales, et de visage, va permettre une identification rapide de suspects.C’est BI2 technologie qui a créé ce capteur biométrique, testé au Massachusetts. Au départ il a été conçu afin de pouvoir identifier des personnes atteintes d’Alzheimer, ou d’identifier des personnes disparues.
Mais très vite, l’entreprise BI2 technologie va s’allier aux forces de l’ordre, lors de l’identification des prisonniers.

La société a réussi à miniaturiser le nouveau scanner, nommé MORIS (Mobile Offender Recognition and Information System: Système mobile d’information et de reconnaissance des délinquants ), il se situe au dos de l’iphone, et il est dirigé par une application, mise à disposition par Apple, et plus tard par Android. Pour l’identification d’un suspect, le policier devra le prendre en photo, puis le logiciel analysera 235 signes distinctifs, et 130 particularités du visage (distance yeux/nez), ensuite, grâce à la disponibilité d’internet sur le téléphone, le logiciel pourra consulter sa base de données et comparer les résultats. Prendre une photo à l’insu du suspect est difficile, sinon impossible, car la photo du visage doit être prise à 1,5 mètre, et celle de l’iris à 15 centimètres.

Jeudi, nous vous annoncions la décision prise par les autorités turques de procéder à l’exhumation d’une fosse commune suite à la lutte acharnée de Hüsnü Yildiz dont le frère, combattant d’une unité de propagande du DHKP-C a disparu depuis de longues années. Les fouilles ont commencé vendredi à trois endroits différents autour de la ville de Cemisgezek. Samedi matin, les restes de quinze corps, dont probablement celui d’Ali Yildiz, ont été exhumés. Les autorités vont maintenant procéder au prélèvement d’échantillons d’ADN pour les identifier. Hüsnü Yildiz devrait annoncer la fin de la grève de la faim qu’il menait depuis plus de septante jours ce dimanche.

Fouilles d’un charnier en Turquie

Fouilles d’un charnier en Turquie

Fouilles d'un charnier en Turquie
Fouilles d'un charnier en Turquie

Le 22 juin dernier, le directeur général de la police nationale, lors d’une audition à huis clos devant la commission des finances de l’Assemblée nationale, a annoncé la percpective de création d’un fichier de reconnaissance faciale. Il serait conçu comme une application complémentaire, intégrée au futur système de traitement des procédures judiciaires (TPJ) qui doit voir le jour en 2012, en fusionnant les fichiers judiciaires antécédents les plus utilisés par la police et la gendarmerie, Stic et Judex.

Pour faciliter les comparaisons avec les images prises d’en haut par les caméras de surveillance, les suspects devront se laisser photographier par un appareil placé en hauteur et non plus seulement de face et de profil. Les points caractéristiques du visage (distance entre le nez, les yeux, les oreilles…) seront transformé en algorithme. La séance photo pourra même se faire en mouvement, pour une reconstitution du visage en 3D, qui augmenterait la précision. La technique ne permettant pas encore à l’ordinateur de désigner un seul suspect, il proposera une liste de possibles suspects classés selon un ordre de pertinence.

Les autorités peuvent déjà exploiter les milliers d’heures de vidéos annexées à leurs dossiers non élucidés. Trois sociétés notamment ont proposé des solutions au ministère de l’Intérieur : Morpho, spécialiste des traitements d’images de masse ; Cognitec, passée maître dans les outils visant à détecter les fraudes documentaires ; et la petite entreprise Facing it, dont les logiciels se font fort de reconnaître un intrus « blacklisté » qui se présenterait à un accès ou dans un couloir.

Vendredi, trois guérilleros présumés dont deux femmes ont été arrêtés alors qu’ils quittaient la ville de Rourkela, dans le district de Sundergarh (Orissa). Dans leur véhicule, les forces de sécurité ont saisi quelques téléphones portables, des armes, des munitions et environ 7.300.000 roupies (110.000€) en liquide. L’homme a été identifié comme étant Prasanta, alias Shiv Munda. Agé de 25 ans, il est membre du Dakshin Chhota Nagpur Zonal Committee, une organisation de front du CPI(M) basée dans l’Orissa et est suspecté par les autorités d’être impliqué dans une quinzaine d’affaires d’extorsion, de pillage et d’agressions.

Les tribunaux tentent de faire face à l’afflux de centaines de pillards et d’émeutiers présumés interpellés lors des violences qui ont secoué plusieurs villes d’Angleterre. Dans le centre de Londres, des fourgons de police stationnaient en file indienne autour du tribunal de Westminster, théâtre d’une procession ininterrompue de prévenus appelés à comparaître.
La police londonienne a procédé à 922 arrestations en rapport avec les violences, les actes de pillage et autres troubles à l’ordre public. Sur les 922 personnes interpellées (compte arrêté à jeudi midi), 401 ont déjà été inculpées. Face à cet afflux inattendu de prévenus, les juges des tribunaux de la capitale et d’autres grandes villes anglaises ont siégé toute la nuit de jeudi à vendredi.

Le 5 octobre a été décidé comme jour d’ouverture du procès de l’organisation révolutionnaire, Lutte Révolutionnaire. Le procès aura lieu dans la salle du tribunal de la prison de Koridallos. Huit accusées passeront en procès, selon un ordre du conseil d’appel, pour participation à l’organisation. Ce sont N.Maziotis, P.Roupa, K.Gournas, Ch.Kortesis, V.Stathopoulos, S.Nikitopoulos, K.K. (en cavale) et M.Beraha (l’épouse de K.Gournas). Les charges sont: formation et participation dans une organisation terroriste, fabrication et possession d’engins explosifs, dynamitages et nombreuses tentatives d’homicides.

Les trois premiers accusé-e-s, Maziotis, Roupa et Gournas ont pris la responsabilité de leur participation et restent emprisonné-e-s, mais mi-octobre les 18 mois de leur détention provisoire expirent. Les autres accusés sont libres. Kortesis, Stathopoulos et Nikitopoulos, ont récemment été relâchés sous conditions, suite à deux décisions de juges de la Cour d’Appel˙ la Cour Suprême avait appliqué une rétractation sur la première décision de la Cour d’Appel et la deuxième décision prise a ratifié les décisions des juges d’appel.

Lien vers le blog de solidarité

Consultez notre page spéciale consacrée à l’histoire de ‘Lutte Révolutionnaire’

Ce lundi, notre Secours Rouge organise un rassemblement pour soutenir les militants, les étudiants et les communistes actuellement emprisonnés au Maroc dans le cadre d’une campagne lancée par le collectif Coup pour Coup. Rendez-vous entre 17h et 18h devant l’ambassade du Maroc, 29 boulevard Saint-Michel à Etterbeek.

Affiche pour la manifestation Ilham Hasnouni

Lire le tract du rassemblement – format pdf

Affiche pour la manifestation Ilham Hasnouni